Fujimori : Faire baisser le chômage … en stérilisant les pauvres

“Nous comptons sur une amélioration de l’économie dans les prochaines années et espérons que l’extrême pauvreté chutera de 22% à 11% d’ici l’An 2000.”

Alberto Fujimori

Alberto Kenya Fujimori, né le 28 juillet 1938 à Lima, est un homme d’Etat péruvien d’ascendance japonaise (parents natifs de Kumamoto arrivés au Pérou en 1934) ayant gouverné le Pérou du 28 juillet 1990 au 22 novembre 2000.

Ingénieur agronome diplômé de l’UNALM en 1961 et accessoirement premier de sa classe ainsi que professeur de mathématiques (il suivit également des études de physique à l’Université de Strasbourg en France), il fut par la suite recteur de l’Université Agraria de La Molina et président de la Commission Nationale des Recteurs d’Universités Péruviennes à deux reprises.

Il démarre subitement sa carrière politique dans le contexte des élections présidentielles de 1990 sous la bannière de Cambio 90 (“changement 90”), un nouveau parti de sa création à la composition assez hétéroclite.

Là où Cambio90 peut nous intéresser, c’est dans la mesure où son programme initial, difficile à classer, était plus un front populiste et contestataire qu’un parti classique organisé autour d’une doctrine solide, un peu comme le Mouvement 5 Etoiles en Italie aujourd’hui (et dans une certaine mesure et sur la forme uniquement, En Marche d’Emmanuel Macron, bien que les attributs anti-système de ce dernier relèvent de la tartufferie).

Mêlant des idées vaguement de droite comme de gauche véhiculées sous une com’ d’esprit assez poujadiste, Cambio 90 était avant tout le reflet de son électorat, lui-même assez hétérogène : associations de PME (APEMIPE), chrétiens évangéliques, jeunesse noire, métisse et amérindienne des Pueblos Jovenes (favelas péruviens) sans compter les fermiers des zones rurales, tous fédérés autour de la personnalité charismatique de Fujimori car se sentant lésés par le gouvernement précédent et réclamant un renouveau de la classe politique dirigeante.

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L’ascension de Cambio90 fit l’effet d’une bombe et surprit tous les commentateurs politiques de l’époque tant elle fut fulgurante et efficace. Comment un mouvement politique aussi “jeune” (création en Octobre 1989 et début d’activité en Janvier 1990) avait-il pu devenir, six mois avant les élections, la principale force d’opposition du pays? Il n’en devait évidemment qu’aux grandes qualités fédératrices d’Alberto Fujimori, lequel sut tirer parti habilement de la grogne populaire de ses contemporains tout en parvenant à unifier une audience électorale très éclectique.

Deux mois avant les élections sa cote de popularité se mit à augmenter à un rythme de 2% par jour. On parle alors de “Tsunami Fujimori”.

Autre élément non négligeable ayant sans aucun doute joué en sa faveur : Fujimori était d’origine asiatique. Surnommé “El Chino” (Le Chinois), sobriquet populaire affectueux dont il s’est parfaitement accommodé malgré ses ascendances japonaises.

En effet la masse péruvienne (et plus particulièrement : amérindienne), nourrissant un ressentiment profond à l’encontre de la classe dominante, c’est-a-dire, vous l’aurez compris, les Blancs, fut en quelque sorte rassurée par ses origines exotiques ce qui eut pour effet de renforcer son image d’outsider, de “Dark Horse”, candidat surprise venu de nulle part et définitivement extérieur aux magouilles de l’ordre établi incarné par les Péruviens de souche euro-espagnole. Amusant : Fujimori fut “blanchi” d’avance car n’étant pas Blanc.

Ironiquement, les Amérindiens (surtout Quechouas) seront, de très loin, l’ethnie la plus brimée par sa politique eugéniste et néolibérale une fois son accession à la fonction suprême.

Encore plus ironique, Fujimori avait en face de lui nul autre que Mario Vargas Llosa, écrivain brillant de renommée internationale et lui-même à la tête du Front Démocratique, formation politique libérale-conservatrice de Centre-Droit, au programme somme toute pas très éloigné des convictions idéologiques réelles de Fujimori, que ce dernier se gardait bien d’exprimer alors, restant prudemment sur une position anti-système aussi peu clivante que possible.

A gauche Alberto Fujimori, à droite son rival Mario Vargas Llosa

Mario Llosa n’était pourtant pas un homme du système au premier abord (la suite de l’histoire prouvera néanmoins le contraire), mais le fait qu’il était blanc, bourgeois, aux propositions plus réformistes que révolutionnaires, l’associait beaucoup trop, aux yeux des pauvres, à l’establishment sortant (Bien que ce dernier, sous la gouvernance de l’Alliance Révolutionnaire et Populaire Américaine (APRA) avec Alan Garcia à sa tête, était un parti social-democrate de gauche ayant précipité le Pérou dans une situation d’hyperinflation et de déficit budgétaire colossal).

Face à un tel bilan laissé par le gouvernement précédent, les propositions réformistes assez libérales de Llosa, étaient loin d’être absurdes. Pourtant Fujimori, conscient malgré tout de l’impopularité d’un programme trop ouvertement libéral aux yeux d’une classe prolétaire de culture latino-americaine quand-bien même paupérisée suite à la mauvaise gestion d’un gouvernement de gauche dont il comptait bien exploiter le ressentiment de classe, choisit d’attaquer Llosa sur son programme “néolibéral” et exploita l’incertitude et la crainte des masses par ce biais.

Succès retentissant : “el Chino Presidente” élu à 54%.

Une fois arrivé au pouvoir, Fujimori tente de réintégrer le Pérou à la Communauté Financière Internationale dont il est exclu depuis 1985, ce à quoi il lui est répondu que son pays, s’il souhaite être réadmis, doit d’abord se charger de stabiliser l’hyperinflation avant de pouvoir espérer rentrer de nouveau dans les bonnes grâces du FMI.

Néanmoins, le Congrès, la Chambre des Députés et le Sénat, demeurent encore sous le contrôle de l’APRA et du FREDEMO de Llosa, lesquels refusent toutes les mesures d’austérité proposées par Fujimori et se complaisent dans l’obstruction. Le Congrès étant approuvé à seulement 17% tandis que le Président à 42% selon les sondages.

Fuji décide alors de passer à l’action et organise avec l’appui de l’armée, un auto-putsch (le “Fuji-golpe”), c’est la crise constitutionnelle du Pérou d’avril 1992.

S’ensuit peu après la dissolution du Congrès et la proclamation d’un gouvernement d’urgence et de reconstruction nationale accordant à Fujimori enfin les mains libres pour réformer le pays.

Néanmoins la communauté internationale condamne à l’unanimité le Fujigolpe, que Fujimori légitime en s’appuyant sur les sondages d’opinion en sa faveur, prétextant avoir agi non pas en autocrate mais bien au contraire pour servir les intérêts du peuple face à un Etat Profond s’évertuant à rendre le système irréformable (20 ans plus tard effectivement, son action est toujours jugée favorablement par la majorité des Péruviens).

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Dans une logique d’apaisement diplomatique Fuji s’empresse de mettre en place l’élection d’un nouveau congrès, rebaptisé Congrès Constitutionnel et Démocratique, où il obtient cette fois la majorité, actant une purge de la sphère judiciaire placée directement sous son autorité.

Un référendum est organisé, plébiscitant le Putsch à 55%.

Malgré leurs réticences, les Etats-Unis, sous administration Bush, soucieux de préserver la stabilité du pays, finissent par adouber Fujimori comme leader légitime du Pérou.

De plus, cette révolution institutionnelle s’inscrivait également, outre la volonté du nouveau gouvernement péruvien de libéraliser l’économie, dans la lutte anti-terroriste contre la faction extrémiste d’extrême gauche Sendero Luminoso face à laquelle Fujimori avait jusque-là les mains liées par un Etat Profond implicitement complice afin d’entacher son mandat.

Anciennes zones d’activités de l’organisation terroriste Sendero Luminoso

A ce sujet Bernard Aronson, sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires d’Amerique Latine commentait :

“La communauté internationale et les organisations des Droits de l’homme doivent impérativement focaliser leur attention sur la menace posée par Sendero… L’Amérique latine a connu son lot de violence et de terreur, mais aucune comme Sendero… et ne vous y trompez pas, si Sendero parvenait à prendre le pouvoir vous assisteriez… à un génocide.”

Enfin pleinement aux commandes, Fujimori initia directement, et ce à la surprise générale, une politique extrêmement libérale surpassant de loin les promesses de campagne émises par son rival Mario Llosa : réduction drastique des dépenses publiques, suppression massive de postes de fonctionnaires (plus de 300 000), privatisation de centaines d’entreprises d’Etat, libre-échangisme…

Les effets sur l’économie péruvienne sont spectaculaires : progression du PIB de 12% en 4 ans, baisse de l’inflation et reprise des investissements étrangers.

C’est le “Fujishock”.

Grisé par son succès, Fujimori présente de nouveau sa candidature aux élections d’Avril 1995, fort de sa popularité et de son bilan, qu’il remporte à 64.35%.

Victoire Retentissante !

Durant son second mandat, il signe un traité de paix avec le President Equatorien Sixto Duran Ballen au sujet d’une querelle de frontière vieille de plus d’un siècle.

Par ce traité les deux pays obtiennent des fonds internationaux permettant le développement économique de leur zone frontalière. Un accord semblable est aussi signé avec le Chili s’agissant de la frontière sud, affaire également irrésolue depuis 1929.

En dépit de ses bons résultats, les tendances autocratiques du président Fuji sont de plus en plus critiquées.

Peu avant sa réélection Fujimori avait en effet engagé un remaniement de la commission électorale.

De plus, c’est sans compter sa mainmise sur le SIN (National Intelligence Service) via son fidèle bras droit, Vladimiro Montesinos, accusé de corruption, de contrôle des médias et de l’armée ainsi que de multiples persécutions en tout genre (enlèvements, meurtres, tortures…) à l’égard d’opposants politiques ou dans le cadre de la guerre contre le terrorisme (Massacre de l’Altos, Massacre de la Cantuta).

L’on commence à surnommer Fujimori “Chinochet” en référence à Augusto Pinochet et son ancien surnom “El Chino”.

Mis à part ses tendances autocratiques et les allégations de corruption dont son gouvernement fut l’objet tout au long de sa présidence, Alberto Fujimori est sans aucun doute davantage critiqué pour avoir mené, de 1996 à l’an 2000, une politique ethnocidaire de stérilisation forcée sur les Indiens quechuas et aymaras avec pour motif d’endiguer la pauvreté ainsi que la progression du communisme.

En effet la Sendero Luminoso, organisation maoïste extrêmement violente, recrutait la plupart de ses membres et soutiens auprès de cette même communauté (outre son malthusianisme à vertu économique, le projet de “Contraception Surgicale Volontaire”, pratiqué la plupart du temps sans anesthésiant, toujours par souci scrupuleux d’économie, s’inscrivait donc également dans une optique de guerre contre le terrorisme).

Le bilan des victimes, difficile à établir clairement, s’estime avoir touché entre 215 et 364 000 personnes (sans compter plus de 25 000 vasectomies masculines). Certains accusateurs allant jusqu’à arguer un chiffre dépassant 400 000 individus au total.

Ce plan fut en parti financé en utilisant des fonds émanant d’organisations philanthropiques telles que la Fondation Nippone ainsi que le Fonds des Nations Unies pour la Population ou encore l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International, le tout dans le cadre d’un Plan de Santé Publique opéré presque exclusivement sur les populations indigènes des Pueblos Joevenes (ironie pour le moins cocasse quand on sait que ces quartiers furent, initialement, la principale source d’électeurs d’Alberto Fujimori lors de ses débuts en politique).

Quoi qu’il en soit et qu’importe les arguments moraux que certains pères la pudeur pourront opposer à la Méthode Fujimori au nom d’une éthique idiote et périmée, il n’en demeure pas moins que l’Organisation Mondiale de la Santé félicita, et ce dès 1996, Alberto Fujimori pour ses résultats spectaculaires en terme de contrôle démographique.

L’Eglise Catholique et l’Opus Dei, s’étant jusque là contentés de vitupérer à l’encontre de la légalisation massive de moyens contraceptifs complémentaires à ce Plan de Santé Publique.

La démographie péruvienne étant à ce moment là, complètement hors de contrôle, et comme de sa baisse dépendait, à l’instar des requêtes de la communauté financière internationale s’agissant des mesures à prendre à des fins d’économie budgétaire, la condition d’une aide économique accrue promise par les Etats-Unis, Fujimori, en bon élève du FMI, s’est donc simplement soumis à ses obligations de chef d’Etat et ce dans le simple but de servir son pays.

En clair, Fujimori devait agir au plus vite : la communauté internationale réclamant urgemment un effort drastique de stabilisation de la démographie péruvienne en contrepartie de toute aide financière au développement, et n’ayant que quelques années devant lui pour agir, il opta donc pour un traitement de choc. Or, la natalité des individus peu ou pas éduqués dépassant les 6.2 enfants par femme (atteignant un pic de 7.1 chez les populations indigènes Quechuas et Aymaras !) contre une moyenne d’environ 1.7 concernant la portion éduquée de la population. Dans un tel contexte, la logique du Programa Nacional de Plobacion tranchait donc par sa rationalité mathématique.

Briguant un troisième mandat malgré l’interdiction constitutionnelle de le faire (prétextant que le premier avait eu lieu sous l’ancienne Constitution, ce qui est exact bien qu’elle fut changée à son début de règne suite à l’auto-putsch initié par lui-même), qu’il remporta avec 74% des voix, Alberto Fujimori fut très rapidement rattrapé par des scandales de corruption ayant trait à son rapport avec le SIN et Montesinos (leak à ce moment là d’une vidéo compromettante mettant en scène Montesinos en flagrant délit de corruption venant parfaire le tout), ce qui le contraignit à mettre un terme à sa brillante carrière politique pour fuir vers le Japon.

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S’en suivra une longue péripétie de tentatives d’extradition, une arrestation lors d’un voyage au Chili, une tentative ultime de se représenter aux élections péruviennes de 2006, une condamnation à 25 ans de prison le 7 Avril 2009 pour violation des droits de l’homme (Massacre de Barrios Altos, Massacre Universitaire de La Cantuta dans le cadre de la lutte contre les Sendero Luminoso, la disparition de 67 étudiants de Huancayo et d’habitants à Chimbote etc…).

Néanmoins la société péruvienne demeure assez mitigée sur le bilan Fujimori, beaucoup le considérant comme corrompu mais pas plus que les dirigeants l’ayant précédés ni succédé, la violence de sa présidence étant excusable considérant la menace posée par les Sendero Luminoso… organisation ayant semé la terreur au Pérou pendant plus de 15 ans et que seul Fujimori parvint à enrayer.

Ainsi et en vertu de ce constat, 60% des péruviens, selon les études d’opinion de 2017, souhaitaient son amnistie, amnistie qui lui fut finalement accordée le 24 décembre de la même année par le président Pedro Pablo Kuczynski, lequel invoquera pour se justifier, l’état de santé déclinant de Fujimori sans omettre de rappeler son dévouement passé au service du redressement de la société péruvienne.

Manifestation contre la grâce d’Alberto Fujimori à Lima le 25 décembre 2017

Néanmoins, suite aux recours en appel formulés par les familles des victimes, la Court Suprême Péruvienne annula sa grâce le 3 octobre 2018, sous prétexte que celle-ci motivée pour des raisons “politiques” tandis que la décision judiciaire de revenir dessus serait, selon le quotidien péruvien socialiste “La Republica”, considérée comme “juste”.

Le 23 janvier 2019, Alberto Fujimori est donc de nouveau envoyé en prison, mesure actuellement très controversée au Pérou et source d’instabilité politique.

Accusé d’eugénisme, alors que sa politique relevait plus de l’hygiénisme (ceci dit, le premier n’étant que le prolongement du second, il est vrai), Alberto Fujimori est un homme comme on n’en fait plus, économe et rigoureux, il sut donner tout son sens au concept d’assiduité.

Alberto Fujimori, le bon élève, premier de sa classe du début à la fin, en finit éjecté par les cancres.

Petite digression :

En ces temps de submersion migratoire subie par notre continent, sans omettre l’explosion démographique en parallèle, les Occidentaux devraient peut-être, au lieu de chercher vainement à concurrencer certains sur le terrain de la natalité, à envisager d’autres alternatives plus sérieuses.

En effet nos spermatozoïdes ne sont pas des globules blancs !

La baisse de la natalité n’est point une malédiction en soi mais se veut conséquence inévitable à l’amélioration du niveau de vie d’une société du fait de l’embourgeoisement qui s’en suit naturellement. Là où certains perçoivent une dénatalité je vois une adaptation logique. Certes, notre taux de fécondité, excessivement bas à l’heure actuelle, gagnerait effectivement à être rééquilibré vers le haut.

Mais ne vous y trompez pas : là n’est pas le vrai nerf du problème. Celui-ci n’étant pas vraiment relatif à notre basse fécondité comme l’extrême droite le pense trop souvent, mais réside plutôt dans le fait de cohabiter sur le même territoire avec des populations aux taux de fécondité nettement supérieurs aux nôtres.

La réémigration couplée au rétablissement de nos frontières offriraient une réponse suffisante à la situation tandis que la robotisation se chargerait quant à elle de palier à la baisse de main-d’oeuvre.

Pour le reste, le défi démographique posé par l’Afrique demeure un enjeu inquiétant.

Pourtant, la gauche tiers-mondiste, comble de l’absurdité, souhaite endiguer la surpopulation mondiale via l’application d’une politique malthusienne sur la portion du globe la moins fertile : l’Occident. Position pleinement assumée par l’écologiste Yves Cochet, lequel déclarait dans un entretien paru dans l’Obs le 3 janvier 2019 :

“Lorsque l’on assume d’être “néomalthusien”, on est vite accusé de racisme ou d’élitisme. Je précise donc que je ne vise pas les pays les plus pauvres, qui font plus d’enfants que les autres. Au contraire. Les pays riches sont les premiers à devoir décroître démographiquement. Ce sont eux qui ont le mode de vie le plus polluant. Par ailleurs, limiter nos naissances nous permettrait de mieux accueillir les migrants qui frappent à nos portes”

Yves Cochet, l’OBS, 3 janvier 2019

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