Ca y est, vous êtes devenu un homme raffiné et mature. En conséquence vous voulez sauter le pas et vous intéresser au breuvage qui consacre le génie occidental depuis des siècles : le vin.
Le vin n’est pas forcément une question de moyen financier. Depuis les années 2000, la production mondiale n’a jamais été aussi qualitative grâce à la féroce concurrence entre pays. Seulement voilà, s’y intéresser, c’est comme gravir une montagne, c’est long, parfois ennuyeux, complexe, mais diablement excitant et enrichissant.
S’équiper correctement
Comme on ne fait pas de la randonnée en basket, l’œnophilie requiert un minimum d’équipement.
Les verres
C’est certainement la partie la plus négligée par les néophytes et pourtant, c’est de loin la plus importante. Car à part boire au goulot comme un clochard, c’est bien via un verre que le vin envahira vos papilles. Or, de la qualité du verre est conditionnée ce qu’on appelle l’attaque en bouche ou le toucher. Un verre épais de style ballon de bistrot est à proscrire, le vin doit se déposer sur la langue, et non l’inonder. Il suffit de faire un test une fois équipé : prenez le même vin mais versez le dans un immonde verre ballon ou dans un verre de type Riedel ou Zalto. Vous verrez que la sensation est totalement différente. Un verre affine et exacerbe en même temps les qualités d’un bon vin. Pour se faire, nul besoin de se ruiner au début, l’achat d’un