Nietzsche aurait pu dire : « Celui qui, pour sentir, n’a pas seulement son nez, mais aussi ses yeux et ses oreilles, devine presque partout où il va aujourd’hui le poids grandissant de l’IA sur nos existences ». En effet, c’est un événement considérable auquel nous sommes en train d’assister, un événement qui, selon toute vraisemblance, va avoir autant, voire plus de conséquences sur la psyché humaine que la mort de Dieu sur l’humanité.
Les plus avertis d’entre nous savaient que cet événement considérable était en gestation. Certains, comme Raymond Kurzweil, ingénieur en chef de Google, nous avaient avertis depuis des décennies. Maintenant, nous commençons à connaître et à éprouver ce bouleversement. Même le plus optimiste des hommes sent monter chez beaucoup de ses congénères une angoisse sourde face à ce déploiement qui bouleverse nos vies. Il peut voir cette angoisse atroce, despotique, traverser nos sociétés et planter son drapeau noir. En témoigne une récente étude de l’IPSOS, qui indique que 69% des Français considèrent l’IA comme un fléau potentiel plutôt qu’un catalyseur du progrès, alors que la moyenne dans les autres pays de l’étude est de 48%.
Est-ce la peur de l’inconnu qui est le moteur de cette angoisse ? En partie tout du moins, c’est en tout cas ce que semble démontrer la même étude ou les Français eux-mêmes signalent leur méconnaissance sur le sujet. Étude qui montre que plus le degré de connaissance perçu de l’IA est fort dans un pays, plus la réticence à son encontre semble s’estomper. Mais je pense que nous aurions tort de tout mettre sur le dos de l’ignorance.
Il y a une certaine dépossession de l’Homme qui va advenir, perspective entrevue par tous, et particulièrement anxiogène. Pourtant, il est encore trop tôt pour que les gens observent réellement cette dépossession. Essayons d’anticiper les prochaines étapes.
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Aliénation et bouleversement psychologique
L’Homme ne sera plus l’essentiel de la force productive et d’action de son monde. Au mieux, il pourra être pendant un certain temps le timonier du grand navire, peut-être pourra-t-il garder la barre un peu plus longtemps que prévu grâce à des interfaces Homme-Machine ultra-intégrées voire à l’optimisation ou l’augmentation génétique. Cependant, il est très probable qu’il perdra finalement le contrôle, car l’IA surpassera l’humain dans tous les domaines. Le navire se dirigera de lui-même et l’Homme sera de plus en plus qu’un simple passager. Il aura certainement une longévité extrême et du temps pour méditer sur son sort dans ce nouveau monde où le travail, la souffrance et les perdants disparaîtront progressivement… Tout autant de carburant qui alimente la volonté humaine. Cet assèchement des bases fondamentales de la volonté humaine pourrait s’apparenter à une aliénation et accentuer de manière abyssale le décalage entre l’esprit humain et son environnement. Ce décalage également appelé mismatch en psychologie évolutionniste a commencé à la fin du néolithique lorsque l’homme a profondément transformé son environnement avec l’agriculture, aliénant ainsi son cerveau de chasseur-cueilleur par la sédentarisation. Ce décalage connaîtra une accélération ultime et douloureuse dans les prochaines décennies avant d’être finalement réduit lorsque l’Homme sera en mesure de changer lui-même sa nature grâce à la technologie, mettant ainsi fin à environ 10 000 ans de souffrance psychologique. Cependant, il est difficile de dire combien de temps cela prendra exactement. En attendant, cela entraînera plusieurs années de bouleversements et d’impacts psychologiques importants dus aux innovations technologiques sur la psyché humaine, et cette réticence, cette peur de l’IA, est la toute première réaction.
Par la suite, cette réticence se transformera chez de nombreux individus en résistance au changement, ne serait-ce qu’à cause de la destruction massive d’emplois à venir. Or, le travail reste une valeur importante et une fierté pour de nombreuses personnes, même dans la France socialiste du XXIe siècle ; il leur procure un sentiment d’importance et donne un sens à leur vie. Priver certains du leur, c’est les rendre étrangers à eux-mêmes. Il y aura des résistances à ce changement, peut-être même des révoltes néoluddites, comme celles des travailleurs du textile anglais du XIXe siècle qui ont détruit les premières machines à tisser industrielles.
La force productive et créatrice de l’Homme inexploitée, subsistera néanmoins et, comme toute force, elle cherchera à se dépenser. Elle se dirigera mécaniquement vers le pré carré de l’Homme. C’est pourquoi nous allons assister à une montée en puissance de l’idéologie et de la quête de sens à travers les grandes causes et les grandes religions. Nous aborderons plus tard dans cet article le retour du religieux. Tout cela sera intensifié par la soif insatiable qui a assailli l’Homme depuis environ trois siècles en Occident, une période qui se situait dans une sorte d’entre-deux métaphysique. Nous ne pouvions plus croire en Dieu puisqu’il était mort et les grandes idéologies nationalistes, communistes, humanistes, etc., s’étaient évaporées. Et nous n’étions pas encore arrivés au « game changer » qu’est l’intelligence artificielle (IA).
Philosophie et idéologie au XXIe siècle
La première conséquence philosophique que nous pouvons déjà constater concerne l’ensemble du spectre politique, avec l’émergence d’une nouvelle division politico-philosophique. Je ne parle pas seulement du clivage quelque peu exagéré entre mondialistes et patriotes, mais de la division entre les bioconservateurs et les techno-optimistes.
D’un côté, nous assistons à la montée de divers courants radicaux, allant de l’extrême gauche avec l’écologisme radical jusqu’à la droite réactionnaire. Chacun de ces courants politiques et philosophiques puise dans son propre héritage. Certaines figures, comme Pierre Rabhi, parviennent même à faire le pont entre ces différentes branches afin de proposer une sorte de synthèse magnifique entre José Bové et Christine Boutin !
De l’autre côté, émerge une nouvelle philosophie techno-optimiste, voire techno-réaliste, prenant la forme de différents courants prométhéens. Cela englobe le transhumanisme, l’éco-modernisme et l’accélérationnisme. Ces deux nouvelles grandes familles polariseront les débats des prochaines décennies.
Il y aura également des tentatives de synthèse, comme l’archéofuturisme et d’autres variations. Car l’Homme s’accrochera désespérément à ce qu’il peut dans un monde post-moderne. C’est ainsi que ces pensées auront un grand avenir. Non pas parce qu’elles seront plus justes que les autres, mais parce qu’elles seront probablement des tentatives vaines de préserver quelques vestiges d’humanité au milieu de cet océan qu’est la néo-modernité. Mais cela ne durera qu’un temps.
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J’imagine également l’émergence d’autres tendances et formes philosophiques, moins politiques, telles que des formes de néo-stoïcisme. Le stoïcisme original est né à Athènes vers -330 av. J.-C., pendant une crise existentielle majeure pour les Athéniens qui voyaient leur cité tomber sous la domination macédonienne. Cette pensée a été un remède à leurs questionnements, un remède qui reste valable à l’ère de la révolution numérique.
Mais ce qui explosera littéralement, ce sera l’hédonisme, qui sera stimulé par des divertissements de plus en plus extraordinaires. Il y aura probablement aussi des résurgences d’utopies dysfonctionnelles telles que le communisme et le socialisme, finalement devenues envisageables grâce à l’abondance amenée par l’IA et ses conséquences.
La vérité est que ce sera probablement tout cela à la fois. Il me semble en effet très probable que le système post-humain, administré par l’IA, puisse davantage que nos systèmes économiques et administratifs actuels, concilier toutes ces visions du monde et les satisfaire. L’abondance s’auto-alimentant, les logiques de compétition idéologique diminueront considérablement et les contradictions restantes pourront être absorbées par le système post-humain, qui pourra s’adapter et se microgérer pour correspondre aux visions du monde et aux caractères de chaque microgroupe, voire de chaque individu.
Il y aura des discussions philosophiques et politiques, des débats interminables dont l’intensité sera inversement proportionnelle à leur impact réel sur l’administration des hommes. Cela m’épuise d’avance.
Ce renouveau philosophique et idéologique sera accompagné de penchants à la contemplation et de sentiments mélancoliques. L’Homme observera l’univers, l’explorera et cherchera à le comprendre sans fin. Il se tournera également vers son passé, l’étudiera, le revivra comme une personne âgée regardant les photos jaunies de ses 20 ans et s’y replongera pour se sentir jeune à nouveau. Il y aura sûrement une poussée néo-romantique. Il est probable que cet Homme dépossédé du XXIe siècle réagisse comme l’Homme du XVIIIe et XIXe siècle qui s’est lui aussi senti bouleversé et dépossédé par la révolution industrielle, et qui a embrassé une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et dépeignant la destinée impossible de l’Homme face à l’immensité insondable et souvent terrifiante de la nature. « Exprimer un ressenti intérieur, affirmer la primauté du sentiment sur la raison », comme le disait Charles Baudelaire. Le sentiment intérieur est ce qui restera à l’Homme, car la raison lui échappera de plus en plus, comme nous allons le voir.
Une autre forme de réponse mise en place depuis longtemps par l’Homme pour répondre à ses questionnements existentiels sera également affectée. Il s’agit du religieux.
Le retour irrésistible du religieux :
La grande explication du monde entreprise par les présocratiques il y a 27 siècles et qui s’est considérablement multipliée depuis la Renaissance et la Révolution industrielle va pour la première fois se rétracter. En effet, depuis les Grecs, la compréhension du monde n’a fait que progresser grâce à la science, qui a dissipé le brouillard entre l’Homme et la compréhension du monde, et qui, par conséquent, n’a fait que désenchanter le monde. Moins le monde et ses mécanismes lui échappaient, plus l’Homme augmentait sa capacité d’action sur celui-ci, et plus le religieux reculait dans le cœur de l’Homme. Jusqu’au point de contraction que nous connaissons depuis la mort de Dieu, où le monde a été tellement maîtrisé et compris que le religieux a perdu son socle, c’est-à-dire sa propre rationalisation et explication du monde qui n’était plus crédible face au déploiement de la science.
À présent, cette longue phase de dévoilement du monde touche à sa fin. Cela sera hautement paradoxal et en totale dissonance avec ce que nous avons vécu depuis des siècles. En effet, la capacité d’action de l’Homme sur le monde va grandir alors que sa dose d’incompréhension globale sur son environnement va réellement enfler pour la première fois depuis des millénaires, et cela par la combinaison de deux phénomènes : la prolifération du savoir qui deviendra totalement inappréciable pour bon nombre d’humains, et la multiplication des boîtes noires algorithmiques.
C’est notamment ce que le docteur Laurent Alexandre essaie d’expliquer tant bien que mal depuis des années : de plus en plus de gens vont être dépassés et ne seront plus capables d’appréhender correctement les sociétés ultracomplexes qui sont en train d’arriver et dans lesquelles ils devront pourtant vivre. Ce qu’il oublie bien souvent de dire (probablement par volonté de ne pas générer encore plus de peur) c’est qu’au final, même les plus intelligents, les mieux formés, les plus optimisés génétiquement et même les plus connectés cérébralement à la machine finiront eux aussi, à terme, par être dépassés, car ils ont des limites physiques que n’ont pas les machines. C’est une course que l’Homme ne peut pas gagner. Il ne pourra pas empêcher son propre dépassement.
En ce qui concerne les boîtes noires, le problème est le suivant : les mécanismes internes de décision de certaines IA sont opaques et les raisons derrière leurs décisions ne sont pas facilement accessibles ou même explicables pour les êtres humains. Vous donnez une information à l’IA et vous ne savez pas comment elle vous donne sa réponse en retour. Cette zone d’inconnus dans le processus de génération de la réponse est une boîte noire.
Certainement qu’une partie de l’élite des ingénieurs et des scientifiques humains parviendra à maintenir un niveau de connaissance suffisant pour ouvrir ces blackbox. Cependant, à un moment donné, cela finira invariablement par leur échapper, tout comme cela a échappé depuis longtemps aux masses. Ne pensez pas que ces problèmes ne sont que théoriques, ils existent déjà.
La maîtrise du monde échappera à l’Homme jusqu’à une éventuelle fusion ultime avec son outil. En attendant cette fusion, nous assisterons instinctivement à l’apparition de comportements de rationalisation de l’inconnu, à travers le religieux, comme ce fut le cas aux époques précédentes où une grande partie de la compréhension du monde échappait à l’Homme.
Scientisme démiurgique : Dans un premier temps, une nouvelle dérive scientiste pourrait apparaître, comme ce fut le cas au XIXème siècle lorsque les fruits de la révolution industrielle ont commencé à toucher le grand public. Les capacités de l’Homme à agir sur la nature augmentaient, et il se voyait comme le maître de celle-ci, tandis que la science progressait rapidement dans la compréhension du monde.
Cependant, cette tendance fut freinée par la science elle-même, qui a compris qu’elle ne pouvait pas tout savoir, comme le théorème d’incomplétude de Gödel et la théorie du chaos l’ont démontré. De plus, les traumatismes des deux guerres mondiales et l’utilisation de la bombe atomique ont également joué un rôle.
Ce néo-scientisme sera probablement une première étape tant que l’intelligence humaine pourra suivre le rythme de l’IA.
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Idolâtrie : De nombreuses personnes seront tentées de considérer l’IA et l’ensemble de la technoscience comme une entité divine, et commenceront à les vénérer. En l’absence de compréhension, l’Homme préfère parfois adorer, et je pense que même les esprits les plus brillants sont sensibles à ce phénomène… Nous verrons émerger des techno-religions de type Adeptus Mechanicus.
Panthéisme, paganisme, polythéisme, monothéisme… : Les anciennes formes de religions, même les plus archaïques, connaîtront également un regain d’intérêt. Elles se déploieront et se répandront parmi les populations qui les ont déjà vues prospérer chez elles par le passé, car elles correspondent à leur idiosyncrasie.
Le tout et n’importe quoi :
Des chercheurs des universités d’York et de Los Angeles viennent de remarquer que l’on pouvait radicalement changer l’état d’esprit d’un cobaye humain en stimulant légèrement certaines zones de l’encéphale à l’aide de courant électrique. Lors de ces séances de neuromodulation, les cobayes voyaient leur croyance en Dieu disparaître. Il paraît que cela a aussi fait diminuer leur xénophobie, mais bon, on n’a plus vraiment l’esprit clair lorsque du 220v court dans votre cervelle, on pourra donc les excuser.
Mais je m’égare. La chose à retenir de cette expérience, c’est que d’une part certaines zones de notre cerveau sont dédiées à la croyance en Dieu, à l’irrationnel et à l’expérience mystique (ces zones sont aussi stimulées lorsque l’on discute politique, d’ailleurs…)
Hazukashi
La partie politico-religieuse de l’Homme sera fortement sollicitée et l’évolution spirituelle s’accélérera en conséquence. Ainsi, nous assisterons très probablement à l’émergence de nouvelles formes. Nietzsche affirmait que Dieu était mort, mais il renaîtra dans une explosion incroyable de formes anciennes et nouvelles que je peine à imaginer.
Conclusion
Devenez homme politique, idéologue, philosophe, théologien et prophète ; ce sont des métiers d’avenir, peut-être même seront-ils les derniers métiers valables pour l’Homme. Cependant, il est important de noter que ces conséquences ne perdureront qu’un certain temps. Combien de temps exactement ? C’est impossible à dire. Cela dépendra des avancées techniques elles-mêmes. Toutefois, il arrivera un moment où l’Homme atteindra un tel degré de fusion avec sa création qu’il en deviendra indifférencié, et son caractère d’être vivant, voire son essence, sera totalement transformé, rendant impossible de prédire son évolution psychologique, si cela a encore un sens à ce stade.
Retrouvez l’auteur de cet article, Lino Vertigo sur twitter @LinoVertigo et sur la chaîne YouTube Lino Vertigo.
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Bravo pour cette synthèse monumentale, qui n’aura presque certainement pas une audience à la hauteur de l’importance des enjeux qu’elle décrit, et d’ailleurs, comment le pourrait-elle, compte tenu précisément de l’immensité de ces enjeux? J’ai bien aimé, entre autres, le “cela m’épuise d’avance”… Seule la conclusion, un peu courte, me laisse un peu sur ma faim.
Dans le livre rare de Guillaume faye que je commence seulement à lire. Soit l’archéolo futurisme . Guillaume semble dire que toutes les utopies de l’homme finiront dans labysse de la limitation énergétique de plus en plus probant dans les années qui approchent.
Le rêve précédent le réveille.
Txt de qualité tout de même loll
Merci
Bonjour,
J’ai également lu le livre de Faye.
Je ne pense pas être un utopiste, et je ne pense pas que ce que je développe au cours de mes articles le soit. J’essaie autant que faire se peut de regarder en face les choses qui se présentent à nous, et je ne me bats plus vraiment pour ce que je voudrais, pour ce qui me semble être le plus juste et le plus exact. Je peux me tromper, je ne suis pas parfait.
En ce qui concerne les limitations d’énergie (je vais élargir aux limitations de ressources et aux problèmes écologiques), je vais faire une émission là-dessus sur ma chaîne YouTube avec quelqu’un de RAGE justement. Mais ce que je peux te dire, c’est que paradoxalement, plus le temps passe, plus je deviens confiant sur ces sujets. Je suis à rebours de tout le monde, la plupart des gens sont de plus en plus anxieux. Il y a encore 5 ans, j’étais vraiment angoissé ; j’étais dans une logique survivaliste soft, et je croyais plus ou moins à la convergence des catastrophes de Faye.
Mais je constate que beaucoup de ces catastrophes ne sont pas des fatalités, en particulier celles liées aux ressources et au climat. Je ne dis pas que ce ne sont pas des enjeux, au contraire, je pense qu’il faut faire un véritable effort et un véritable travail sur ce sujet. L’humanité peut une fois de plus surmonter les difficultés qu’elle a générées sur son environnement (comme quand elle a inventé l’agriculture après avoir épuisé le mode de vie chasseur-cueilleur, comme quand elle a inventé les engrais azotés pour surmonter les limites de l’agriculture).
Il y a beaucoup de progrès en matière d’énergie (Fusion, nucléaire de 4e génération, hydrogène blanc), en conservation de l’énergie (batterie, LK99…), en optimisation des connaissances (IA), dans la conquête spatiale (le NewSpace), dans l’isolation, dans la dépollution… Tout cela sans parler du fait que nous verrons de notre vivant la fin de l’explosion démographique humaine (cf. voir les révisions récentes des courbes de croissance mondiale). Je pense que si nous travaillons bien, et des individus comme Elon Musk le font, a fortiori avec un peu d’aide de l’IA, nous pourrons surmonter nos problèmes. À vrai dire, je pense maintenant que les plus grands problèmes de l’écologie sont les écologistes apocalyptiques qui pourraient tuer l’innovation avec leurs folies collectives, empêchant l’humanité de trouver les innovations à temps. C’est pourquoi il faut les combattre sans pitié, et que le désastre du nucléaire français doit servir d’avertissement, et qu’il faut les éliminer (idéologiquement) car ils sont un danger pour l’humanité, tout comme le communisme le fut à son époque.
Je pense également qu’il sur estime les catastrophe de type effondrement économique du capitalisme… Le vrai problème majeur a mes yeux devient le Grand remplacement. Mais Je deviens doucement de plus en plus confiant sur ce sujet également dans le sens ou contrairement a ce que je pouvais penser avant je ne pense plus que ce soit une fatalité en tout cas pas au niveau de l’occident tout entier et peut être même en France. Il y a de plus en plus de signe qui montre que les différent pays européen prennent réellement conscience du problème.