« L’Ouest » païen
Avant que les Hommes ne commencent à rêver d’Amérique, à rêver de Californie, puis à s’affranchir des limites relatives de l’espace sphérique pour conquérir les astres lointains – ils rêvaient d’une Terre sur laquelle le Soleil viendrait à se coucher pour définitivement s’y établir.
Une Terre de lumière perpétuelle… Véritable réminiscence du paradis originel décliné sous la célèbre appellation figuriste de l’Atlantide, l’Ouest est étymologiquement tiré de la racine proto indo-européenne *wek(ʷ)speros (d’où le continent de Westeros dans GOT) dont le sens originel pourrait être « s’étirant vers la nuit ». Par ailleurs, les ramifications linguistiques nous donnent ἕσπερος, Hespéros en grec ancien. Nous connaissons notamment : les Hespérides qui sont les « nymphes du soir » personnifiant la lumière dorée du soleil couchant.
Comparable à la triade, également grecque des « 3 Grâces », les Hespérides caractérisent les dons qui descendent sur les êtres doués de vertus. Le Jardin dans lequel elles résident n’est pas si différent d’un Eden sémitique par ailleurs. C’est un espace clos comme un gestell heideggerien qui cadre, qui formalise une manière d’être – celle des justes.
Dans ce Jardin, les pommes d’or dont doit s’emparer Héraclès sont donc des « dons de vertus ».[1]
Tantôt filles de Zeus et de sa Justice, Thémis, elles apparaissent comme les fruits de l’ordre divin. Dès lors nous voyons clairement ici la correspondance avec les grâces dans l’économie du christianisme. Mais elles sont également répertoriées comme les filles d’Atlas, frère de Prométhée, sous le nom « d’Atlantides ».
Ainsi, il n’est pas surprenant que l’Atlantide*, cette île mythique évoquée par Platon dans deux de ses Dialogues: le Timée puis le Critias, ait cette généalogie.
En effet, symbolisant le progrès et l’élévation capacitaire de l’Humanité dans ses œuvres, furent-elles techniques, la Renaissance s’empara du topos mythique* de l’Atlantide pour en faire un idéal de destination ; une sorte de cap à atteindre aussi bien dans l’ébullition des consciences les plus contemplatives (cf. St Thomas Moore et son Utopia (1516), Sir Francis Bacon et son New Atlantis (1624)) que par la fièvre exploratrice de quelques destinées manifestes (Mayflower en 1620).
Ce devait être le mythe d’un empire perdu où les trésors étaient nécessairement ceux de l’esprit, mais nous resterons des figuristes convaincus, et, conséquemment, nous ne pouvons nous empêcher, comme notre cher Tolkien, de faire correspondre à cette « Civilisation du Soleil couchant » – une préfiguration symbolique de ce que sera le monde débarrassé de l’entropie : à savoir l’Eglise triomphante des derniers temps.
Traité
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Le premier livre de NIMH
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L’Occident chrétien
L’Occident (du latin occidere (« tomber ») représente la chute de l’astre du jour – le seuil d’un autre univers où règne l’Etoile du Matin.
Dans le Nouveau Testament, l’étoile du matin est un des titres donnés à Jésus–Christ. « Je suis la racine et la postérité de David, l’étoile brillante du matin » (Jean, Apoc. 22.16) et « Nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs » (2Pierre 1:19)
De plus, il est intéressant d’observer que les évènements de l’Ancien Testament prépare les semences spirituelles de l’Orient, (par opposition à l’Occident où plutôt la Judée comme spatialisation zénithale selon la rythmique circadienne considérée) où vont interagir après le Déluge, les 3 lignées descendantes de Noah : kamites, sémites et japhétides* (également baptisés indo-européens) –
Ainsi, l’exégèse chrétienne nous conduit à suggérer que l’avènement du « Fils de l’Homme » sera amené à progresser vers l’Occident à l’image de la course du Soleil – symbolisant le développement et la maturation de la Civilisation que les fruits de son Enseignement ensemence… (voir à ce propos, l’exégèse sur la Statue onirique dans Daniel II, 31 et la succession des royaumes)
En effet, ce sera sur les vestiges de l’Empire Romain que s’érigera progressivement l’Empire Chrétien ⳩ dont le processus Civilisationnelle devra son effectivité aux trésors de la métaphysique scolastique s’inscrivant dans l’héritage de la philosophie hellénistique[2] comme cela avait été annoncé dans Matthieu 24 : 27 = « Comme l’éclair part de l’orient et se montre jusqu’en Occident, ainsi sera l’Avènement du Fils de l’Homme. »
En outre, une autre observation s’ajoute symboliquement à cette rythmique circadienne : Il y a une correspondance exégétique à proposer entre l’Incarnation solaire du Christ au Jour de nos vies et l’Assomption stellaire de nos âmes au Soir de ces dernières : Une Lumière cède le pas à d’autres tout comme le Christ de Chair cède le pas aux myriades de Saints amenés à articuler les membres de son Corps mystique dans l’Au-delà. Ainsi, Dieu n’est-il pas l’Eternel des armées (Yahveh Tsebaoth) où chaque étoile s’apparenterait à une âme bien guidée composant la milice céleste (Ps 103:18-22).
Daniel 12:3 : « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité. »
De Jérusalem à Palo Alto – la route fut longue mais décisive dans la germination d’un espace civilisationnel attentif à un Renovatio imperii exprimé par l’affermissement identitaire de ses générations successives…
Ainsi, l’Occident bien compris dans la mystique chrétienne décrit la Chute puis la Renaissance – comme il en fut du Christ, de même selon la rigueur prophétique en sera-t-il pour son Eglise militante (terrestre) qui doit amener le monde présent à la consomption des derniers temps en repoussant sans cesse les manifestations diaboliques (qui divisent) que notre prisme contemporain qualifie positivement “d’entropie”.
En conséquence, l’Occident n’est pas réductible à un complexe euro-étatsunien au sein d’un ambiguë “Choc des Civilisations”, c’est bien plus que cela : Il n’y a pas de “Civilisation Occidentale” parmi d’autres dans l’acception téléologique du Christianisme – mais un Processus civilisationnel ultime et progressif qui nie tous les autres (ces derniers étant stationnaires ou retardés) et nous destine à la Volonté prométhéenne de s’inscrire dans l’Œuvre commune (sicut in caelo (Eglise triomphante) et in terra (Eglise militante)).
L’Occident tolkienien
Enfin, notre exposé nous conduit à l’œuvre du grand J.R.R Tolkien.
On ne saurait rappeler avec suffisamment d’insistance que sa plume est nourrie, si ce n’est guidée, par un mysticisme venu du fond des âges qui emprunte aussi bien aux traditions païennes que chrétiennes du Continent européen (Beowulf, Cycle Arthurien, etc.).
Une note habile et non dénué de pertinence c’est que le nom de famille Tolkien renvoie au proto slave *tъlkъ signifiant le locuteur ou l’interprète ⇒ to talk / soit une signature génétique qui semblait le prédestiner à cette œuvre de transmission.
Elevé par sa mère dans une tradition catholique qui l’habitera toute sa vie (Tolkien aura un fils qui deviendra curé de paroisse à Oxford), notre auteur ne se cacha pas d’avoir produit une œuvre d’apologétique à destination d’un public en quête de repères symboliques.
Comme il le confessera lui-même à son ami jésuite Robert Murray, SJ : « Le Seigneur des anneaux est bien sûr une œuvre fondamentalement religieuse et catholique ; inconsciemment au début, mais consciemment lors de la révision. C’est pourquoi je n’ai pas inséré, ou supprimé, pratiquement toutes les références à quoi que ce soit comme « religion », à des cultes ou à des pratiques, dans le monde imaginaire. Car l’élément religieux est absorbé dans l’histoire et le symbolisme. »
En philologue averti, Tolkien entreprit alors, comme chacun sait, l’une des plus grandes odyssées de la littérature : concevoir sa propre légende, une « mythopoïèse ». Mais une légende, qui non contente de s’inspirer des mythologies du continent européen saurait en extraire les substantifiques moelles pour produire un témoignage unique : Celui d’une mystique de l’Occident.
Nous pourrions rédiger des dizaines de pages témoignant de cette apologétique chrétienne mais par souci de concision, et surtout pour ne pas perdre le fil de cet article, nous nous contenterons de quelques éléments afin d’encourager tous lecteurs attentifs à approfondir l’étude de ces textes et ne pas hésiter à s’en servir face aux obstacles libéraux d’une littérature contemporaine qui pillent nos richesses culturelles et les détournent de leurs vocations originelles.
Brandissons fièrement l’œuvre de Tolkien comme la Bible missionnaire de notre temps car cet héritage ne peut être que le nôtre, nous qui souhaitons retrouver la Lumière.
AUX ORIGINES DE LA MYTHOLOGIE DE TOLKIEN
C’est ici que tout commence.
La Légende se traduit étymologiquement par « ce qui doit être lu » (du latin legenda de lego (lire ou prélever)). On désigne historiquement par ce terme, la compilation de récits épiques relatifs à la vie des Saints ou des Héros qui ont œuvré pour la grandeur de l’Eglise et de la Foi chrétienne, puis progressivement la notion de Légende va s’étendre à l’ensemble des corpus mythologiques et héroïques provenant des différentes traditions (tradere = transmissions) ethniques – avec bien évidemment une politique cléricale d’assimilation des figures païennes aux figures chrétiennes pour faciliter les conversions.
S’inspirant du Kalevala, poésies épiques de mythologie scandinave compilées par le finnois Elias Lönnrot (1802-1884), Tolkien doit également son influence littéraire aux lignes du Christ I du Livre d’Exeter ainsi que de The Dream of the Rood*, des fragments de poèmes en vieil anglais datant du 9ème siècle et entreprenant déjà de faire correspondre les figures mytho-endémiques avec des éléments archétypaux du récit biblique.
De sorte, qu’il n’est pas rare d’observer dans The Dream of the Rood* une intimité poétique entre le sacrifice d’Odin sur l’Yggdrasil et celui du Christ sur la Croix. Ce parallèle de l’Axe du Monde (Axis Mundi) où tout converge ultimement pour léguer aux Hommes le sens des mystères universels (Runes pour Odin, Dons de l’Esprit Saint pour le Christ).
A la manière des mythes transportant le dépôt de la « Révélation primitive » qu’auraient reçu les premiers Hommes et qui se seraient diluer dans la multitude des traditions païennes de par le monde – on peut déceler des Vedas de l’Orient aux Eddas du Septentrion, des préfigurations du récit biblique. Que ce soit par le mystère de l’Incarnation, du sacrifice ou encore de la Trinité… Ainsi les premiers apologètes chrétiens (Saint Paul, Origène ou Basile de Césarée)[3] n’avaient pas tort de s’appuyer sur les mythes païens pour défendre la vérité enfouie que ces peuples n’auraient jamais dû oublier (A-letheia en grec).
De même, face au pathos qui gangrène notre sinistre époque, Tolkien a produit une fiction apologétique défendant la foi évangélique et la mystique de l’Occident comme garant civilisationnel du progrès spirituel, à travers des indices typiques :
- Earendel du fragment Christ I deviendra le navigateur semi-elfe (ici notez le lien de la relation entre l’elfe et l’humain qui n’est pas sans rappeler la nature christique, mi-homme mi-dieu préfiguré par les demi-dieux dans l’antiquité païenne). Les fragments du Christ I sont considérés comme le catalyseur de la mythologie de Tolkien.
- La triple attribution messianique personnifiée par Gandalf (le Prophète), Aragorn (le Roi) et Frodon (le Prêtre/Martyr).
- La Chute de Sauron, un 25 mars à la fois fête chrétienne de l’Annonciation et commémoration du sacrifice d’Isaac dans la liturgie juive (c’est également la date du Tolkien Reading Day où l’on encourage l’étude de l’œuvre de l’auteur).
- Le Silmarillion racontant le conflit par procuration entre Melkor et Eru Iluvatar, parallèle de la rébellion de Satan face à Dieu – mais aussi la création et la chute des Elfes qui n’est pas sans rappeler la correspondance biblique des puissances angéliques qui sombrèrent en suivant « l’Advsersaire » dans son erreur.
- Et enfin, le thème récurrent de « la Lumière » (aurë) – car telle est la clé de lecture historique du « Legendarium » à l’image du Logos Chrétien qui rend la vue aux aveugles, aux âmes ténébreuses.
Cependant ce qui nous intéresse davantage ici, c’est la symbolique de « Numénor ».
Dans l’univers de notre auteur, Númenórë est également connu dans le langage commun sous le nom de Westernesse. Encore une fois, il faudrait être naïf pour ne pas percevoir l’influence étymologique du West saxon.
Numénor donc, est la terre des Dúnedain, les descendant d’Edain (le pluriel de adan, « homme » en sindarin (langue elfique) proche de l’Adam sémitique).
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A l’image de l’Adam biblique, les Dúnedain ont progressivement contesté l’interdiction par les Valars (les divinités angéliques d’Arda, le Monde planétaire en tant qu’enclos des vivants, lequel n’est pas Eä – le Cosmos ou Création au sens large) de naviguer si loin à l’Ouest qu’ils atteindraient le « Royaume béni, la Terre des immortels, Aman. »
Un de leurs rois, Ar-Pharazôn fut un jour tenté par le vil serpent Sauron de conquérir la Terre des Valars* dans le but de contester l’immortalité aux gardiens d’Arda*. Cette décision tragique entraîna la chute du grand royaume des Premiers Hommes.
La quête d’immortalité est ici, une « évocation archaïque de l’orgueil comme péché primordial qui consiste à contester la Volonté divine en se réclamant son égal ».
Désorientés et vaincus, les Dúnedain cherchèrent un refuge vers l’Est, loin des horizons de leurs tourments. Ils finirent par accoster en Terre du Milieu, et la suite il vous appartient de la lire…
Je souhaiterai avant de conclure revenir sur quelques termes.
Numénor symbolise l’Ouest – Le nom est un composé de nūme-n « descendre » (de la racine √ndū, nū), coucher de soleil en Quenya, Ouest et nōre « terre, pays ».[4]
Il y a donc bien au regard de notre rédaction, une correspondance étymologique avec l’Occident en tant que terminaison métaphysique.
A cela s’ajoute le nom d’Elenna pour qualifier l’île où s’établit le Royaume de cet « Occident » Tolkienien. Ainsi, Numénor est en Elenna.
Ne faut-il pas y voir un clin d’œil à l’Archipel « Hellénique » – Œcoumène où se retrouvèrent progressivement les semences de Noah après des siècles d’errance dans l’Hostilité de l’Est ? Un long Exode nécessaire pour qu’un jour, ces peuples meurtris puissent retrouver le berceau de leur sauveur annoncé – pour que Sem et Japhet puissent enfin partager la même tente (Genèse IX, 27).
Car comme le précisait Teilhard de Chardin : « Nous n’avons pas à nous scandaliser de cette longue durée dans l’attente du Messie. Car il importe aussi de compter avec la lenteur des changements qui se produisent dans la diversité des cultures : Il ne fallait rien moins que les labeurs effrayants et anonymes de l’homme primitif, et la longue beauté égyptienne, et l’attente inquiète d’Israël et le parfum lentement distillé des mystiques orientales, et la sagesse cent fois raffinée des Grecs pour que, sur la tige de Jessé et de l’Humanité, la fleur pût éclore. Toutes ces préparations étaient cosmiquement, biologiquement, nécessaires pour que le Christ prit pied sur la scène humaine… Quand le Christ apparut entre les bras de Marie, il venait de soulever le monde. »
Il ne fait aucun doute, connaissant la sensibilité jésuitique de Tolkien, que cette déclaration l’eut plu.
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Enfin nous aimerions ajouter modestement, une considération personnelle sur le nom de Numénor.
Faisant honneur à la philologie décisive de Tolkien, il nous est permis de faire subtilement correspondre la conception étymologique de « Numénor » à une double origine supplémentaire : où le « Noumène » (Esprit, savoir – νοούμεν) des grecs s’associeraient au « nour » (lumière – an-nora de נור) des sémites pour former Numen-nora : « la Lumière de l’Esprit », caractérisant de fait la Civilisation héritière de la Révélation progressive et continuellement guidée par les âmes nobles qu’elle ensemence.
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CONCLUSION
Si l’Occident s’amalgame à une situation géographique, c’est avant tout une réalité métaphysique.
L’Occident demeure un idéal à atteindre, un paradis perdu à reconquérir à l’image du Numénor pour les Hommes en quête de patrie, Valinor pour les êtres en quête de vertu – telle est la mystique de l’Occident selon Tolkien :
Jardin des Hespérides hier, Eden primordial aujourd’hui – qu’importent les dénominations – il s’agit ni plus ni moins de conquérir le Cosmos pour le débarrasser définitivement de « l’Entropie » – affliction du péché originel, de l’origine du mal qui sommeille en ce monde.
Alors seulement, l’Humanité comprendra quel est le sens de la sanctification historique dont l’Incarnation nous a fait les héritiers, à savoir une néguentropie du sacré – une « Eucharistie ». Peut-être serait-ce là la plus grande preuve d’amour qu’il nous est permis de témoigner (Martyr) à la Volonté vers laquelle nous tendons inexorablement comme Prométhée recherchant le chemin de l’Olympe.
« Un jour viendra où, après avoir exploité l’espace, les vents, les marées, la gravitation, nous exploiterons pour Dieu les énergies de l’amour. Et, ce jour-là, pour la deuxième fois dans l’Histoire du monde, l’Homme aura découvert le feu »(néguentropie ?)
– Teilhard de Chardin, Toward the Future (1975)
« Il n’est pas indigne de la puissance de Dieu et de la grandeur de l’homme de supposer que la race d’Adam fut destinée à parcourir les espaces et à animer tous ces soleils qui, privés de leurs habitants par le péché, ne sont restés que d’éclatantes solitudes. »
– François-René de Chateaubriand, Génie du christianisme/Partie 1/Livre 3/Chapitre III (1802)
[4] JRR Tolkien ; Humphrey Carpenter , Christopher Tolkien (eds.), The Letters of JRR Tolkien , Letter 227 , (datée du 5 janvier 1961 )
[3] Pier Franco Beatrice, « Hellénisme et christianisme aux premiers siècles de notre ère », Kernos, 10
[2] Aurifodina Universalis Scientiarum Divinarum Ex Fontibus Aureis Utriusque Testamenti Erutarum A V. P. Roberto
[1] Evelyn Byrd Harrison , « Hesperides and Heroes: A Note on the Three-Figure Reliefs », Hesperia