Défense de l’occidentalisme

Dans le microcosme de la droite identitaire, de plus en plus de critiques fusent à l’encontre de ce qui pourrait être appelée la ligne « occidentaliste », notamment suite à sa prise de poids relative avec le déclenchement de la guerre en Ukraine. Les arguments sont souvent de faire passer les gens qui partagent cette ligne pour des idiots, sans structure idéologique, des optimistes naïfs, corrompus par l’américanisation, vendus à l’Union Européenne, incapables de comprendre le vrai monde qui serait fait de décadence, de complots et de fake news. Il est donc temps, me semble-t-il, d’essayer de formaliser les choses et d’essayer d’expliquer notre approche.

Qu’est ce que l’occidentalisme, au juste?

L’occidentalisme est un courant de pensée identitaire optimiste, tourné vers le libéralisme, le progrès, et l’hédonisme. Il pose comme base la foi dans les peuples européens, qui ont fait leurs preuves à travers l’Histoire. Le socle de l’occidentalisme est l’apologie des peuples européens, de leurs accomplissements, de leur art de vivre, de leurs valeurs, de leur capacité à toujours s’améliorer. C’est aussi et surtout un rejet radical de la culpabilisation.

L’hédonisme occidentaliste est une volonté de redonner aux Européens la possibilité de redevenir eux-mêmes, de renouer avec leur propre destin et leur propre continuité historique, de jouir des bienfaits de leur propre nature, et de permettre à l’humanité de continuer à bénéficier malgré tout de leurs accomplissements et de leurs créations. Dans l’occidentalisme, les Européens et l’identité européenne sont tout simplement la locomotive indispensable de l’humanité. Les occidentalistes sont en phase avec le fonctionnement de l’Occident moderne, et ne souhaitent pas “changer le système”. Ils considèrent que le “système” est capable de s’améliorer par lui-même. Ils veulent que les Européens continuent de tendre vers le mieux, et par-dessus tout empêcher leur remplacement.

Dans le dogme occidentaliste, la locomotive européenne est menacée par un danger mortel : celui des idéologies universalistes, de gauche comme de droite. Il y a cette idée fondamentale que les Européens sont persécutés par des courants de pensée qui placent l’idéologie (ou bien la religion) au-dessus du peuple. Cette menace s’exprime de deux façons. D’abord, elles réduisent à peau de chagrin l’identité européenne en demandant aux occidentaux d’être toujours plus inclusifs, toujours plus tolérants, toujours plus universels, afin qu’ils correspondent toujours plus à la nature abstraite des idées. Ensuite, ces idéologies assoient leur domination sur les esprits européens par la culpabilisation permanente. Les Européens ont été harcelés moralement jusqu’à ce qu’ils acceptent d’être réduits à l’état de pâte à modeler idéologique informe. L’occidentalisme est un retour au corps en opposition au danger de l’abstraction et du fanatisme idéologique.

De ce fait, il est, à l’opposé de la démarche autoritaire proposée par la droite traditionnelle, une volonté de libérer les Européens du carcan de la culpabilisation, de leur permettre d’exprimer ce qu’ils sont, et d’aller à l’essentiel : lutter contre le changement de peuple et rappeler à quel point les Européens sont irremplaçables.

Il n’y a donc pas de différence fondamentale de valeurs entre occidentalistes et les valeurs dites républicaines classiques. Simplement, les occidentalistes n’étendent pas ces valeurs au reste du monde. Ils fixent une frontière autour de l’espace occidental, permettant aux Européens de ne pas crouler sous des devoirs toujours plus nombreux que leur invente l’universalisme, ou bien de se perdre dans des conflits idéologiques toujours plus abstraits et débordants de haine de soi. C’est ce marécage idéologique qu’il convient de drainer, et l’occidentalisme est d’abord un affranchissement.

Nous pourrions tenter d’expliquer ce jeune courant avec trois points doctrinaux, qui définiraient ensemble ce que serait ce « centrisme identitaire », l’éloigneraient d’un nationalisme classique, et expliqueraient les choix politiques qui découlent de ce courant de pensée, c’est à dire la liberté plutôt que l’autoritarisme, l’amour simple pour les peuples européens plutôt que le décadentisme, le libéralisme identitaire plutôt que le national-socialisme, l’européisme plutôt que le souverainisme, le suprémacisme plutôt que le multilatéralisme, l’élitisme plutôt que le populisme, l’Ukraine plutôt que la Russie, la technophilie plutôt que la technophobie, le remigrationisme plutôt que l’assimilationnisme.

De la liberté

La valeur fondamentale défendue par l’occidentalisme est la liberté. Là où la droite traditionnelle considère que les Européens se sont détournés du droit chemin et qu’il faudrait à nouveau les contraindre par un régime politique autoritaire, le courant occidentaliste rejette l’autoritarisme et pense au contraire que le ver était dans le fruit, y compris dans les valeurs traditionnelles. La gauche est un nouveau clergé, qui ressemble en beaucoup de points au clergé précédent. Aujourd’hui, ces deux clergés travaillent de concert au remplacement des peuples européens. Contrairement à la quasi-totalité des courants idéologiques modernes, les occidentalistes refusent l’idée que les Européens seraient une pâte malléable qu’il faudrait reconfigurer à volonté selon les plaisirs petits idéologiques du moment. L’objectif devient donc de libérer les Européens de la camisole de force des idéologies. L’occidentalisme juge que les Européens doivent être libres pour que le meilleur advienne.

Est-ce que cela veut dire que tout doit être approuvé dans ce que font les Européens de leur liberté ? Non. Mais la liberté permet au meilleur de s’exprimer malgré tout, et aussi, de dominer. Ce qui sauve encore les Européens, par exemple, est leur choix délibéré de mettre leurs enfants à l’abri du vivre-ensemble. Au-delà de leur vote, les Français font des choix identitaires dans leur vie de tous les jours. Ce n’est effectivement pas par la démocratie, mais par l’expression de leur pure liberté qu’ils sauvent encore la situation. En analysant les sondages qui sont d’une admirable constance sur le sujet, on peut se rendre compte que le projet de la gauche de remplacement de population et de dissolution de l’être à travers un simulacre de progressisme ne récolte pas l’adhésion de plus d’un cinquième de la population française autochtone, et ce malgré un battage médiatique d’une brutalité rare. L’occidentalisme part donc du principe que le logiciel identitaire est désiré et désirable naturellement, mis en pratique inconsciemment par de nombreux occidentaux lorsqu’ils choisissent de vivre dans tel ou tel quartier, de mettre leurs enfants dans telle ou telle école, d’émigrer dans tel ou tel pays, et qu’une victoire des identitaires ne pourra advenir qu’en incarnant ce désir naturel chez les Européens.

En conséquence, les occidentalistes auront tendance à toujours chercher à voir le bon chez les Européens et à les accepter en l’état. Nous critiquons avec virulence cette attitude qui consiste à surmédiatiser toujours chez eux ce qui est laid, et à passer sous silence ce qui est beau, afin de mieux justifier de les entraver toujours plus. Cette attitude de dénigrement permanent ne peut aboutir à la prise de conscience que les Européens sont irremplaçables. Bien au contraire, elle participe à l’anéantissement. L’occidentalisme est un rejet catégorique de la notion de décadence. Il privilégie l’idée que l’erreur est humaine et s’inscrit dans un processus d’apprentissage civilisationnel. Les peuples qui n’évoluent jamais n’ont en effet que peu de chances de commettre de nouvelles erreurs.

L’occidentalisme embrasse donc la modernité, qui fut d’abord un essor exceptionnel des conditions de vie et de l’instruction des Européens. Pour ces raisons, nous sommes en faveur du progrès et du (réel) progressisme. Nous ne voyons pas de lien direct entre conservatisme et identitarisme. En tant qu’identitaires, les occidentalistes ne se conçoivent pas comme des garants des mœurs, mais comme des avocats indéfectibles de la cause des peuples européens. Notre périmètre politique se limite à aider les peuples européens à retrouver leur continuité historique et la liberté d’exprimer leur identité.

De plus, l’occidentalisme juge que tourner le dos à la modernité plongerait les Européens dans un état de faiblesse vis-à-vis du reste du monde, ce qui serait inacceptable. Ce dernier point nous amène à la seconde valeur.

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De l’hégémonie

La seconde valeur fondamentale de l’occidentalisme est celle de la recherche de l’efficacité et de l’hégémonie. Nous considérons que les peuples européens portent les meilleures valeurs. Ils garantissent la liberté. Non seulement la leur, mais aussi celles des autres peuples. Jamais le monde n’a été autant en paix et ni aussi prospère. Ils sont la source de la très large majorité des œuvres et des prouesses technologiques encore aujourd’hui, alors même qu’ils se trouvent dans une situation vraiment difficile. La conviction occidentaliste est qu’un changement d’hégémonie mondiale serait une catastrophe pour tous. Il n’existe pas de contre-modèle mondial qui garantisse ces acquis. Faudrait-il par exemple vouloir une hégémonie chinoise, russe, indienne, islamique ou bien africaine? Ce serait un immense recul. Nous savons également que cette liberté et cette sécurité qu’offrent les peuples européens ne sont nullement réciproques, et qu’une faiblesse de leur part les exposerait à de graves dangers. De fait, les occidentalistes considèrent donc qu’il est vital que les Européens s’emploient à être les plus forts possibles. L’occidentalisme est un courant idéologique qui considère l’hégémonie des occidentaux comme un bien essentiel.

Cette recherche d’hégémonie va de pair avec le désir d’un monde occidental plus unifié, plus solidaire, plus fort face au reste du monde. Le XXIe siècle est un siècle dangereux pour les peuples européens, et plus que jamais, un front commun est nécessaire face aux menaces potentielles.

Il convient ici de dissiper une confusion récurrente. Pour l’occidentalisme, ce nouveau monde plein de dangers requiert une nouvelle vision politique, et une nouvelle définition de l’Occident. Dans l’occidentalisme, ce sont les peuples européens, où qu’ils se trouvent, qui constituent le monde occidental. Pour l’occidentalisme, la valeur est dans les peuples et non pas dans le sol. Ainsi, les peuples européens portent en eux l’Occident comme un esprit qui se développe naturellement partout où ils se trouvent. Ce n’est donc pas une définition institutionnelle du monde occidental mais au contraire charnelle, où l’identité découle de l’être.

Sur la base de cette définition charnelle, l’occidentalisme est à l’Occident ce que l’européisme est à l’Europe. Nous considérons que les Européens où qu’ils se trouvent en Occident font face aux mêmes défis démographiques et idéologiques. En cela, le déclenchement de la guerre en Ukraine a été un électrochoc dans les consciences. À partir de ce moment, le désir de quitter l’Union Européenne a chuté parmi les peuples des pays membres, tout comme le désir de rester ou d’entrer dans l’OTAN s’est mis à grimper en flèche. Le remplacement de population n’est donc qu’une composante d’une lutte plus globale, celle de perdre l’hégémonie et de nous retrouver dans une situation où notre liberté dépendra du bon vouloir d’autres peuples qui ne seront pas aussi bienveillants que nous le fûmes.

Bien-sûr, il existe des inégalités entre les différents pays occidentaux. C’est un fait, la France a décroché par rapport à des nations telles que les Etats-Unis. Cependant nous estimons qu’il n’est pas viable de se noyer dans le ressentiment et d’inventer des complots pour expliquer nos échecs. À nos yeux, cette attitude de ressentiment est ce qui caractérise les sociétés les moins développées et les moins capables de se remettre en question. L’occidentalisme voit au contraire une grandeur dans la force et désire s’affranchir de cette éloge permanente de la faiblesse qui gangrène les sociétés occidentales.

Ceci est lié à la nature anti-égalitariste de l’occidentalisme. Il ne peut pas adhérer aux discours de ressentiment envers d’autres nations occidentales juste parce qu’elles seraient plus fortes. L’occidentalisme se méfie par nature de la critique acerbe des forts. Il est effectivement facile d’accuser ceux qui font d’être la source de tous les maux. Celui qui n’a pas les moyens de faire grand-chose n’est que très rarement moralement supérieur. Il a souvent juste moins les moyens de commettre des erreurs et de faire la démonstration de sa médiocrité. Les faibles sont plus innocents, mais ils ne sauraient être moralement supérieurs, car ils ne font pas.

Ainsi, ce n’est pas la faute des occidentalistes si c’est à travers les productions américaines que le monde européen a brillé sur le dernier siècle, alors même que la France disposait de très nombreux atouts. Il est toujours facile de décrire les Etats-Unis comme la source du wokisme, alors que la France ne produit plus rien culturellement. Pour faire de l’idéologie et du révisionnisme dans les films, encore faut-il faire des films. Et sur le peu que la France produit, rien ne permet de dire qu’elle ferait mieux avec davantage de moyens. En revanche, il est possible de trouver régulièrement de bons films qui nous viennent d’outre-Atlantique aujourd’hui.

De même, pour reprendre l’exemple de ce qui se passe aux Etats-Unis, le niveau scolaire ne plonge pas uniformément comme en France. Les blancs américains présentent aux tests standardisés PISA des scores supérieurs à ceux des Japonais. Du reste, la France, perdue dans son empire colonial depuis deux cents ans, n’a pas fait mieux que les Etats-Unis sur le plan du remplacement de population. Pour ces raisons, l’occidentalisme rejette l’anti-américanisme et offre toute son amitié aux populations européennes situées sur le sol américain.

L’occidentalisme ne créé pas de schisme artificiel entre Europe et Amérique, où Européens des deux côtés de l’Atlantique sont prisonniers des mêmes dogmes. « France is no longer France », disait Donald Trump lors de sa tonitruante campagne électorale victorieuse en 2016, tandis que la droite française, de son côté, disait exactement la même chose des Etats-Unis. Il serait absurde de se rejeter mutuellement la faute en perdant de vue l’essentiel. Nous souhaitons au contraire que ces deux pays évoluent simultanément vers le mieux.

Nous trouvons au contraire un intérêt dans l’étude du modèle américain et nous y identifions deux facteurs lui ayant permis de dominer pendant deux siècles : une démographie européenne et un modèle libéral exploitant au maximum les forces de cette démographie en termes d’inventivité, d’investissement et de travail. Nous aimerions de part et d’autre de l’Atlantique un retour aux sources. Simplement, oui, il y aura toujours une place de « leader » à saisir au sein même du monde occidental, et il ne tient qu’à chaque peuple européen de se dépasser pour la saisir.          

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Du matérialisme

La troisième et dernière valeur fondamentale de l’occidentalisme est le matérialisme. Comme énoncé, le rejet des idéologies universalistes s’exprime par une préférence pour l’identité biologique comme socle d’une identité commune. C’est pour nous la condition première d’un retour à la raison. C’est en cherchant à nous désincarner et à perdre le lien avec notre corps que nous avons perdu le rapport au réel. Au cœur de l’occidentalisme se trouve la réflexion sur le conflit entre la chair et les idées, le réel et l’abstraction. L’Europe est dévastée par plus d’un siècle d’idéologies ; s’ancrer à nouveau dans le réel pour nous est devenu une nécessité vitale. Le matérialisme occidentaliste est donc à prendre au sens hobbesien : un retour à la raison par la matérialité, par le corps, par l’efficacité dans le monde réel.

Nous rejetons cette conception de l’identité qui puisse être limitée à une simple idée. Nous considérons au contraire l’identité biologique comme une composante essentielle de la démocratie. En limitant l’identité à une idéologie, ou bien à un régime politique, un système autocratique et obscurantiste est nécessairement instauré. Dès lors que cette composante est supprimée, la liberté de penser n’existe plus véritablement, les problèmes ne peuvent plus être résolus, la situation ne peut alors plus être qu’une fuite en avant, et toujours plus d’idéologie devient la seule solution acceptable.

En ce sens, le libéralisme est un outil qui permet ce retour à la réalité. Les démocraties occidentales se meurent de l’hypocrisie et de l’abondance de débats interminables entre des idées floues et absconses. Si une idée est bonne, elle doit être bonne sur le terrain. Les gens doivent la choisir naturellement pour la prospérité et la liberté qu’elle apporte. Le libéralisme permet à chacun de tenter sa propre chance, et de répandre le modèle le plus efficace. Si une idée est incapable de créer de la valeur, si elle n’est pas désirée, mais imposée, elle est nulle et non avenue. Le libéralisme est la meilleure manière de pratiquer une sélection naturelle des idées. Mais pour cela, il est nécessaire qu’adopter une idée consiste à vivre avec cette idée. Pour cette raison, nous sommes favorables à davantage de libéralisme politique, moins d’étatisme, plus de responsabilisation sur les décisions individuelles prises, et considérons l’hypocrisie et l’abstraction excessive comme les travers des démocraties modernes. Le marché des idées ne saurait être un véritable marché si ceux qui votent pour des idées ne sont pas ceux qui vivent avec.

Le libéralisme est également le seul outil permettant de justifier les inégalités qui sont inévitables dans les sociétés humaines. L’immigrationnisme de la gauche découle en effet de son incompréhension de l’économie et des inégalités en général. On ne peut pas adopter son logiciel économique et combattre efficacement le remplacement de population. Dès lors où l’on accepte l’idée que les inégalités sont le fruit d’une oppression, on adopte le remplacisme. On appelle de ses vœux le Grand Remplacement, car le Blanc, du fait de sa facilité à créer de la richesse, devient un oppresseur, celui qui empêche la paix et la prospérité mondiales d’exister.

Nous considérons que les libéraux ont failli, car ils ont été incapables d’avoir le courage de transposer aux peuples leurs principes, qui fonctionnaient pour organiser les individus. En ce sens, ils ont accepté un certain communisme, le communisme des peuples, que nous rejetons de toutes nos forces. En cela, ils ont cédé au socialisme et se sont écartés des valeurs défendues à l’origine par le libéralisme.

La fracture essentielle entre occidentalistes et libéraux est que nous considérons le droit des peuples comme un droit de l’individu. Il s’agit du droit de s’associer et de vivre avec qui l’on souhaite. L’individu a le droit d’avoir une communauté, un pays, une nation. Il s’agit de la plus pure et simple liberté d’association. Vient avec ce droit la nécessité de garantir la propriété de ce qui a été construit pendant des générations par ces groupes d’individus au travers des nations. Les groupes d’individus, les nations comme les familles, doivent pouvoir transmettre leur héritage, celui qu’elles ont bâti pendant des générations, sans se voir dépossédés.

Ne pas reconnaître ces droits, c’est déposséder les individus de la moitié de leurs droits et de leurs biens. C’est obliger les individus à une forme de socialisation extrême qui ne dit jamais son nom. Il émerge de tout cela le droit universel de vivre avec les Européens, et de disposer d’eux et de leur héritage comme s’ils étaient des objets socialisés. En cela, nous jugeons que le libéralisme peut, s’il est corrigé, justifier la cause identitaire.

Nous considérons également que les Européens, par leur idéalisme, résistent naturellement aux effets négatifs du libéralisme et du matérialisme. En effet, bien loin de s’occuper de leur seule individualité en pleine société de consommation et d’abondance, ils se trouvent avoir à cœur le bien-être des autres peuples, la réduction des inégalités, la protection de l’environnement, la souffrance animale, la bonne condition physique, le débat d’idées, et bien d’autres choses encore, bien loin de la critique qui est faite d’eux.

En conclusion, nous ne voyons pas les Européens comme des peuples figés, condamnés à répéter pour toujours les mêmes erreurs. Nous voulons les défendre en nous reposant sur le fait qu’ils sont ceux qui se sont montrés les plus capables d’apprendre. Sur la base de ces trois axes majeurs, nous désirons préserver à la fois l’identité européenne, ainsi que le système moderne et libéral qui permet cet apprentissage et les progrès.

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1 comment
  1. Très bon txt que j’ai bc partager à ceux qui ont la capacité d’en juger la profondeur et l’importance.

    Vous avez la capacité Mr d’être un noble dans le nouveau monde europeiste qui arrive. les foudres de l’enfer devrons cependant avant nettoyer le paysage rempli de ronse étouffante.

    La lumière vainqueras les ténèbres.

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