Laurent Alexandre, “Homo Deus restera violent : IA + testostérone = Boum !”

Dans un monde de plus en plus complexe où les questions technologiques, énergétiques, biologiques et écologiques viennent rebattre les cartes du politique, il n’est pas aisé d’articuler une pensée claire prenant en compte l’impact de tous les critères. Pourtant, Laurent Alexandre, Chirurgien Urologue, diplômé d’HEC, Énarque, fondateur du site Doctissimo, entrepreneur, essayiste et surtout un des grands analystes français des révolutions technologiques, réalise cet exercice avec brio dans sa chronique “Demain sera vertigineux” qu’il publie dans le journal L’Express où il vient nous offrir un éclairage sur les différentes facettes de cette complexité. Entrepreneur, il ne cesse d’alerter sur des questions taboues comme l’importance de la génétique sur nos capacités cognitives et la nécessité de révolutionner l’éducation sous peine de voir les gens moins bien lotis génétiquement être balayés par l’Intelligence Artificielle. Un discours qui semble peu pris en compte par nos élites actuelles qui ne voient pas le danger du déclassement continental qui nous guette si on laisse ces questions aux géants chinois et californiens. Dès lors, pouvait-on imaginer meilleur interlocuteur pour ouvrir cette semaine dédiée à l’IA ?

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NIMH – Il n’est pas rare d’entendre dire qu’à l’aide de l’Intelligence Artificielle, nous pourrons créer la vie, modifier notre génome, reprogrammer notre cerveau, conquérir le cosmos, vaincre la mort… des perspectives prométhéennes qui suscitent un vif intérêt de la part de la rédaction de Rage. Pensez-vous que l’intelligence artificielle et le projet transhumain de créer un homme doté de pouvoirs quasi infinis grâce aux NBIC [nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’information et sciences cognitives] pourrait constituer une façon de renouer avec l’esprit faustien européen, compris dans le sens spenglerien de désir de savoir et de pouvoirs illimités ?

Laurent Alexandre – En réalité on voit une divergence extrêmement forte entre les pays de la zone Asie-Pacifique, qui sont plutôt Prométhéens et transhumanistes, et puis l’Europe qui est aux mains des collapsologues. Pour résumer, on pourrait dire que les collapsologues sont en Europe pendant que les technologues sont en Chine. La montée en puissance en quelques mois en Europe, et spécialement en France, d’un courant collapsologique, apocalyptique, malthusien, anti-science, anti-progrès, est stupéfiante et elle n’a été prévue par personne. J’avais personnellement anticipé l’apparition d’une opposition entre les transhumanistes, les bioprogressistes et les bioconservateurs sur les technologies NBIC, mais je n’imaginais pas que le courant anti-science pouvait modifier de façon aussi explosive la dialectique politique et l’échiquier politique. Cette déflagration qu’est la montée du nihilisme anti-technologie va avoir d’immenses conséquences : déclassement de l’Europe, crises économiques et sociales graves. Car la décroissance est extrêmement rigolote quand on est un bobo vert installé à la terrasse des deux magots, mais les gilets jaunes vont se révolter, de façon brouillonne, mais de façon de plus en plus violente. L’Europe n’est pas en train de devenir Faustienne et Prométhéenne, elle est en train de sortir de l’Histoire.

N – D’un autre côté, les discours catastrophistes, voire apocalyptiques, prennent de plus en plus de place dans le débat public avec pour cheval de Troie l’écologisme, le véganisme et l’antispécisme. Cette volonté de protéger le “vivant” quel qu’il soit n’est-elle pas la négation même du principe de vie, ainsi qu’une interprétation erronée de la nature ?

LA – Le discours catastrophiste et apocalyptique se sert de tous les chevaux de Troie possibles : l’écologisme, le véganisme et l’anti-spécisme et récupère tous les memes marxistes et maoïstes traditionnels, c’est d’ailleurs ce qui fait le succès foudroyant et viral de ce courant de pensée. Il est d’ailleurs très frappant de voir le pessimisme sous-jacent. La dernière Tribune d’Aurélien Barrau dans Diacritik est stupéfiante et j’incite les lecteurs de Rage à la lire. On atteint un niveau de pessimisme inimaginable. Le monde que décrit Aurélien Barrau est un tableau de Jérôme Bosch, en pire. Tous les outils sont utilisés par les prophètes apocalyptiques pour imposer leur agenda, réduire les libertés, bloquer le développement de la technologie, sans se soucier du tout des conséquences pratiques et sociales de leur archaïsme et de leur obscurantisme technologique et scientifique. Derrière ces courants apocalyptiques, il y a une déification de la nature qui est considérée comme fondamentalement bonne alors qu’en réalité la nature est très méchante. Le paludisme est très méchant, le sida est très méchant, le cancer qui est parfaitement naturel est extrêmement méchant et on pourrait multiplier à l’infini les exemples qui montrent que la nature n’est pas du tout bienveillante et que l’Homme combat et lutte contre la nature depuis toujours avec d’ailleurs de grands succès. Le virus de la rougeole qui est parfaitement naturel tuait 6.000.000 de personnes chaque année et il n’en tue plus aujourd’hui que 110,000 par an grâce à la vaccination. Le rapport des apocalyptiques à la nature est à mon sens pathologique, d’un point vue psychologique. Les verts pensent que l’Homme n’est pas supérieur à la nature, n’est pas supérieur aux autres espèces et qu’il n’a pas une place à part, (certains parmi les écologistes radicaux, comme le mouvement volontaire pour l’extinction de l’humanité, proposent même qu’on se fasse tous stériliser de façon à disparaître d’ici un à deux siècles afin de laisser place à une nature immaculée).  Pour moi qui suis un humaniste et qui pense que l’Homme a une place particulière dans la nature, ces propos sont dangereux.

N – En définitive, le vivant est-il une fin en soi ou n’est-ce qu’un moyen au service de l’intelligence qui, elle, serait la véritable fin ?

LA – Je suis athée donc je ne crois pas qu’il y ait une fin. Je pense que la vie et l’intelligence sont apparues par hasard et nécessité pour reprendre le titre du fameux livre du prix Nobel de médecine Jacques Monod. Je ne crois pas que la montée en puissance de la vie sous une forme intelligente corresponde à une fin parce que je ne crois pas qu’il y ait de projet ni de transcendance. En tout cas, on observe qu’au bout d’un certain temps d’évolution de la vie, il y a eu émergence de l’intelligence, avec l’apparition du premier neurone il y a environ 550 millions d’années. Cette évolution de la vie à partir de la matière minérale a été extrêmement graduelle. On commence à en connaître les principales étapes, notamment en séquençant l’ADN d’espèces qui vivent sur Terre et qui nous ont même permis de reconstituer avec une bonne fidélité la première cellule appelée « LUCA », le premier ancêtre commun à toutes les formes de vie actuelles. Donc je ne crois pas qu’il y ait de fin. En revanche nous observons pragmatiquement que si on laisse un temps long à la vie, elle peut faire émerger de façon darwinienne la conscience et l’intelligence, et nous ne sommes pas certains que ce phénomène se soit produit ailleurs dans l’univers.

Techno-Prêtre : Que pensez-vous de la façon de manger bio et local, particulièrement présente chez les classes urbaines cosmopolites ? Y voyez-vous une quête de sens et de tradition ?

LA – je pense que le fait d’être locavore est un fantasme débile. Je rappelle qu’il n’y a aucune saline à moins de 453 kms de Paris, le premier poivrier est à 4300 kms de Paris, le premier cacaotier est à 3900 kms de Paris donc l’idée de manger localement est une idée sympathique, bienveillante mais absolument ridicule. Il est impossible d’être locavore. Vouloir être locavore conduirait d’ailleurs à être gravement malades. Au Nord de Lyon les gens finiraient par attraper le scorbut puisque quand on manque de vitamine C -que l’on trouve dans les agrumes comme les citrons ou les oranges-, on a des maladies de gencives qui font tomber les dents. Donc je pense que le locavorisme est un fantasme enfantin qui amuse énormément les bobos qui n’ont absolument pas réfléchi aux conséquences d’une telle pratique.

N – Vous pensez, à juste titre, que dans une économie de la connaissance, être plus intelligent est un avantage considérable et vous n’hésitez pas à alerter sur l’écart de QI moyen mesuré entre l’Occident et l’Asie de l’Est. On sait aujourd’hui que le QI relève en grande partie de l’hérédité, pour autant cela ne signifie pas qu’il soit figé. La France a d’ailleurs perdu 4 points en 10 ans. Selon vous, quelles sont les raisons de cette baisse et quelles seraient les solutions susceptibles d’être mises en œuvre en Occident afin de combler ce fossé ?

LA – Même si ça m’expose à beaucoup de moqueries et beaucoup d’hostilité je persiste à dire qu’à l’heure de l’Intelligence Artificielle les gens plus malins auront un destin professionnel et social plus favorable que les gens moins malins. Ça semble évident mais c’est en fait un sujet tabou. Les gens ne veulent pas aborder ce qui me semble être une évidence. La question n’est pas de savoir si, à l’heure de l’Intelligence Artificielle, des gens moins malins vont s’en sortir aussi bien que les gens qui ont fait Harvard, ce débat me semble absolument ridicule. En revanche la question est de savoir comment le système d’éducation et de formation continue peuvent donner à chacun sa chance de ne pas être marginalisé face à l’Intelligence Artificielle. Comment donner à chaque citoyen, la possibilité de comprendre le monde et de s’intégrer dans une société qui va être ultra complexe à cause de l’évolution très rapide des technologies NBIC. Ce sujet est extrêmement difficile. L’échec de l’éducation à réduire les inégalités intellectuelles est un tabou politique. On voit que l’échec du dédoublement des classes de CP a été mis sous le tapis et qu’on a persuadé l’opinion que la mesure avait parfaitement bien marché alors qu’elle n’a fait gagner que 0,1 écart type, c’est à dire extrêmement peu, aux enfants qui ont bénéficié du dédoublement.  Pour moi, il sera essentiel de dépasser ce tabou pour pouvoir enfin réfléchir à des techniques éducatives qui permettraient de réduire les inégalités intellectuelles. On a bien vu que quand on a démontré que des techniques éducatives réduisaient les inégalités intellectuelles, il s’agissait en fait de fraudes comme ce fut le cas avec le programme “No Child Left Behind” aux États-Unis, où on a découvert que les inégalités intellectuelles avaient diminué en apparence seulement, puisque les organisateurs du programme avaient bidouillé les données. Ce qui les a conduit à une peine de vingt ans de pénitencier, et ils y sont encore. Pour la baisse du QI, il me semble aujourd’hui assez raisonnable de penser qu’il y a une différence de QI moyen entre l’Asie de l’Est, qui est entre 105 et 109 points, et l’Occident qui est entre 98 et 100. Il n’est pas certain, vu la taille des échantillons, que le QI ait baissé en France. C’est possible mais ce n’est pas certain. Il y a des grands spécialistes du sujet comme Franck Ramus, un chercheur de l’école normale supérieure, qui pensent qu’il n’y a pas de baisse en réalité. En revanche, il y a un écart qui semble bien réel entre l’Asie et l’Europe, ce qui pose des problèmes dans une économie de la connaissance et qui risque de marginaliser les Européens. On peut estimer à la louche qu’il y a environ 3 millions de Français qui ont plus de 120 de QI, alors qu’il semble qu’il y en ait 270 millions en Chine. Comment l’économie française et l’économie européenne peuvent se battre face à la Chine, dans une économie de la connaissance, avec un tel écart ? Continuer d’exister suppose qu’on sorte du déni sur ces questions et qu’on ait une politique de l’intelligence, une politique des cerveaux. On en est extrêmement loin et je ne vois pas bien aujourd’hui de prise de conscience de ce problème et des implications pour la compétitivité future de l’Europe face à la Chine.

N – Vous avez récemment produit un Tweet affirmant que la France deviendrait majoritairement musulmane dans le futur proche, démographie oblige, mais que cela ne vous dérangeait pas le moins du monde car ce serait là “la volonté des Français, qui ont fait le choix de l’immigration de masse”. Ne pensez-vous pas que le retour du fait religieux, notamment du fait de l’Islam, en tant que bio-conservatisme, pourrait constituer un frein majeur au développement technologique de l’Europe ?

LA – J’ai tweeté en expliquant que dans le futur, il est probable, compte tenu de la dynamique démographique, et de la déchristianisation de la France, comme du reste de l’Europe, qu’il y ait une majorité des croyants qui seront musulmans. Je raisonne en termes de pratiques et pas d’un point de vue ethnique évidemment. Le taux de pratique religieuse s’est effondré parmi les catholiques et les protestants alors que, contrairement à ce qu’on pensait, le taux de pratique des obligations rituelles a plutôt tendance à augmenter dans les jeunes générations de musulmans. Cela a des conséquences politiques. À partir du moment où la première religion pratiquée en France deviendrait la religion musulmane, il faut s’abstenir de considérer que Notre-Dame est le symbole de la France, l’âme de la France. Je ne vois pas très bien comment on pourrait défendre l’idée qu’une cathédrale catholique serait l’âme de la France dont la première religion pratiquée serait dans quelques décennies l’Islam.

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N – Rêvons un peu et imaginons que des humains aient d’ores et déjà colonisé Mars. D’après vous, quelles pourraient-être les choses les plus audacieuses susceptibles d’être réalisées sur cette planète émancipée de toute législation terrestre ?

LA – D’abord, sans doucher l’enthousiasme des fans d’Elon Musk, aller sur Mars va être un peu plus compliqué qu’il ne le laisse penser. Les retards qu’il a à la livraison de ses voitures, c’est de la bibine par rapport au retard qu’il va avoir pour aller sur Mars. Elon Musk, qui par ailleurs est authentiquement génial, fait des annonces déraisonnables sur ces sujets-là. Donc nous n’irons pas –hélas- sur Mars à la date à laquelle Elon Musk l’a prévu. Les innovations les plus audacieuses seraient bien autour du terra-formage, mais nous n’avons pas aujourd’hui la technologie pour faire du terra-formage sur Mars. On pourrait également tester des innovations politiques et sociales dans l’hypothèse où Mars ne serait pas sous contrôle des États-Unis et de la Chine mais deviendrait des territoires autonomes, appartenant peut-être aux géants du numérique, ou à Elon Musk, ou à Jeff Bezos en raison du programme spatial du patron d’Amazon. On pourrait imaginer des cadres institutionnels, constitutionnels, extrêmement innovants. On pourrait aussi craindre des scénarios d’anarchie, de guerre civile parmi les différents sous-groupes vivant sur Mars, surtout si la vie y est difficile et que l’isolement y est pesant. Ne l’oublions pas l’homme n’est pas sage et les technologies NBIC vont aggraver la situation. Homo Deus restera violent : IA + testostérone = Boum !

8 comments
  1. J’ai lu son bouquin (la guerre des intelligence) l’an dernier, passionnant, mais Mr Alexandre, a quand même un énorme angle mort dans sa pensée car c’est un citadin pur souche (du genre de ceux qui vivent depuis 5 génération à Paris), il y a donc tout un impensé dans sa vision.
    Il est en fait le reflet inverse des écolos concernant la nature et la campagne: ces derniers, pensent comprendre la nature car ils ont été camper 2 jours dans les Pyrénées en aout dernier et regarde National-Géographic, Laurent tombe dans le travers inverse: il ne peut pas envisager que toute une population marginalisé par L’IA pourrait tout simplement retourner vivre à la campagne en semi-autonomie (comme toutes les petites fermes jusqu’aux années 50), la législation actuelle l’interdit, mais techniquement, il est possible de se faire un petit chalet tout confort autonome sur un terrain d’1 ha pour 10000€ tout compris (en autoconstruction bien sur). Bien sur c’est pas facile tout les jours, nos arrieres grands parents pourraient en témoigner mais ma fois on vit. Beaucoup de savoirs se sont perdus et ce mouvement ne se ferait pas sans casse … mais bon entre une vie entiere au RSA dans un HLM parisien car on est pas compétitif sur la marché mondial de l’intelligence ou retourner s’occuper de sa basse court / jardin ect …

    1. Alors là, mon grand, ouvrez un bouquin d’histoire, et de base, parce que vous rêvez grave, la vie de nos ancêtres, c’était la mort à tous les virages et à tous les âges : 14h à 16h de travail harassant en été, 8h à 10h en hiver, merci le soleil… Tout confort autonome, vous n’avez jamais essayé d’équiper une maison tout solaire pour y vivre, je peux vous dire qu’on tombe de l’armoire, parce sans groupe électrogène et les bidons d’essence alignés à côté, c’est tout confort XIXème siècle, voir moins !
      Ensuite pour ce qui est de vivre de la terre, j’en sais sans doute un peu plus que vous. Je n’ai pas acheté un fruit ou légume, sauf exotique depuis plus de 30 ans, j’ai mes volailles, mon bétail, je chasse, je pêche, je botanise et je pourrais me soigner par les plantes, ce que je ne fais pas parce que je préfère la bonne aspirine aux feuilles de saule, aux dosages aléatoires en acide salycilique et pleine d’autres impuretés. Ben je peux vous dire qu’il faut une sacrée dose de travail, de passion et de sacré connaissances techniques pour tirer sa substance de la terre. C’est une passion et franchement, je doute que vivre comme moi branche grand monde. Et de temps en temps, pour ne pas tout perdre en récolte, un pesticide. Ben oui, c’est ça le réel et arrière grand papa avait déjà des pesticides à sa disposition en dépit des légendes écolos. C’est même pour cela qu’il avait cessé de crever de faim comme son arrière grand papa à lui. Mais si vous avez de l’expérience et un vécu réel en la matière, n’hésitez pas à faire un blog, je le lirais avec intérêt, peut-être que je me débrouille mal !
      Au fait, votre % d’autonomie alimentaire, actuellement, il est de combien ?????? Et vous maîtrisez la plomberie, la soudure, l’électricité, la mécanique, la menuiserie, juste pour la base, parce que si on veut être autonome, il faut savoir en faire des choses. Vous savez, j’ai la chance inouïe d’avoir l’électricité au bout du monde où je vis, mais j’ai même pas l’eau. Alors si le surpresseur tombe en panne, il faut le réparer soi même et souvent sans pièces, car on les attend 6 mois.
      Perso, cela m’amuse, mais il n’y a pas 99% des gens qui se rêvent autonomes, qui ont la moindre idée de ce dont il s’agit..

  2. Énormément à dire sur cette interview.
    Avez vous corrigé le problème de la mise en forme ?
    Sans ça, je ne prendrais pas la peine d’écrire, mon commentaire ne sera lu par personne.

      1. Pouvez vous m’envoyer un email pour me contacter en privé et voir ce qu’on peut faire à ce sujet. J’aime bien votre blog, les sujets sont bien traités (même si je ne suis pas toujours d’accord) et sont intéressants et surtout d’actualité (c’est “ça” que l’histoire retiendra).

  3. Un article juste fabuleux, j’adore ce type qui dit des choses fondamentales.
    Je pense tellement de la même façon qu’en retraite, je me suis barrée de la France et je vis depuis quelques années à l’autre bout du monde et cela fait du bien de cotoyer des gens qui ne pensent pas comme en France. Quelle bouffée d’air frais !

  4. Bof. Très caricatural. Si on le suit, on doit choisir entre le catastrophisme absolu ou la techno vénération. L’utilisation du terme “bobo” est le marqueur d’une pensée assez limitée (c’est comme “facho”, “bisounours”, etc). De plus, il tombe dans une fascination irraisonnée pour l’IA, à l’instar de la majorité des journalistes. Je ne dis pas que l’IA n’a aucun avenir, mais là on tire des plans sur la comète alors que sur le terrain, l’IA commence à peine à faire ses premiers pas. Dans l’industrie, je constate surtout de l’automatisation traditionnelle. Les systèmes les plus “complexes” sont des bras robots, ou des systèmes de contrôle par caméra basés sur des algorithmes de type filtres (manipulations mathématiques de pixels). On est encore très loin d’une utilisation massive de l’IA. Par rapport à la Chine, je trouve qu’on a parfois tendance à la surestimer. Certes, c’est une grande puissance avec de nombreux atouts, mais elle est surtout forte de nos faiblesses. Et la Chine aussi fait face à des défis : vieillissement (elle a commencé à perdre des habitants l’an passé), fin probable de la croissance économique effrénée, énorme pollution de l’air, … Trump prouve qu’avec de la fermeté on peut faire bouger les lignes sur les aspects commerciaux. Quand on veut, on peut.

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