Boys will be boys : Sexe, genre et identité

Ayant accumulé presque 400 articles à présent sur ce site, je me suis dit qu’il serait judicieux de reposter certains plus anciens à notre communauté grandissante comptant de nouveaux membres. L’un d’eux porte sur le sexe et, voyant une opportunité s’ouvrir, je me suis empressé de le soumettre de nouveau à nos followers en faisant un tweet cité de ce bon vieux Mendax.

Invasion immédiate de militants gauchistes me reprochant de confondre sexe, genre et identité de genre. Alors, malgré le fait que mes centres d’intérêts ont vogué vers des choses que j’estime plus élevées, je vais mettre les points sur les i et tenter de faire manne, encore une fois, de courtoisie afin de maintenir tout échange potentiel serein.

« Il ne faut pas confondre identité de genre et expression de genre sinon on va déjà mal partir ». Elle aura fait rire cette phrase lancée avec tout le mépris possible pour un présentateur non avisé des dernières lubies gauchistes. Il convient alors de revenir sur quatre choses, le sexe, le genre, l’identité de genre et l’expression de genre.

Le sexe

Il est biologique. Point. Et il était le seul sujet de mon premier article. Alors me reprocher de ne pas parler de genre et de m’en tenir au seul aspect biologique ne fait que démontrer l’incapacité de mes interlocuteurs à comprendre un article.

Pour résumer succinctement, il existe quatre phases importantes lors du développement sexué d’un individu.

  • Conception et détermination chromosomique : Au moment de la fécondation, le zygote reçoit 23 chromosomes de chaque parent. Cela inclut un chromosome sexuel de chaque parent. Si le zygote hérite d’un chromosome X de la mère et d’un chromosome X du père, l’individu sera de sexe féminin (XX). Si le zygote hérite d’un chromosome X de la mère et d’un chromosome Y du père, l’individu sera de sexe masculin (XY).
  • Différenciation gonadique : Au cours de la phase prénatale, les gonades indifférenciées du fœtus commencent à se développer en ovaires ou en testicules, en fonction des signaux génétiques et hormonaux. Par exemple, le gène SRY sur le chromosome Y est essentiel pour le développement des testicules.
  • Différenciation des organes génitaux internes et externes : Sous l’influence des hormones produites par les gonades (testicules ou ovaires), les structures internes et externes commencent à se différencier. Les testicules produisent la testostérone, qui stimule le développement des organes génitaux masculins, tandis que les ovaires, en l’absence de testostérone, permettent le développement des organes génitaux féminins.
  • Puberté : C’est une phase ultérieure de la vie où une augmentation significative des hormones sexuelles conduit à la maturation sexuelle et au développement des caractéristiques sexuelles secondaires. Par exemple, la croissance des poils, le développement des seins, la maturation des organes reproducteurs, et le début des cycles menstruels chez les filles, ou la voix qui mue, l’apparition de la barbe, et l’augmentation de la masse musculaire chez les garçons.

Ce processus conduira à deux types de sexes, produisant des gamètes différents, sur lesquels reposent la reproduction sexuée à laquelle sont soumis les humains. Les hommes, individus de sexes masculin, produisent des spermatozoïdes et les femmes, individus de sexe féminin, des ovules.

À ce stade, la team midwit débarque en général pour me lancer les éternels « Ah oui mais alors quid des femmes ménopausées ? ». Je ne sais pas, elles se mettent subitement à produire des spermatozoïdes ? Non. Alors elles restent des femmes duh.

Depuis Aristote, on distingue en philosophie quatre types de causes, notamment en regard des choses naturelles : la cause matérielle, la cause formelle, la cause efficiente et la cause finale. J’insiste, « et la cause finale ». Il est dans la nature d’un homme de produire des spermatozoïdes et une femme des ovules car une des causes finales d’un individu est la reproduction. J’insiste là aussi, une des causes finales.

Retour de midwit, « Hey mais alors un homme infertile ne serait pas un homme pour toi ?? ». La nature est imparfaite et remplie d’accidents. Tout défaut au cours d’une des phases peut conduire à une condition exceptionnelle. Par exemple, une mutation génétique du gène SRY sur le chromosome Y suffit pour conduire un individu porteur des chromosomes XY, caractéristique masculine, à se retrouver dans une situation qu’on nommera intersexuée. Cet individu ne possédera pas toutes les caractéristiques biologiques qu’on attache à un homme normal. Le terme normal devant être compris comme un simple référentiel à la majorité constituant la norme.

L’intersexualité est un terme qui englobe une variété de situations où le développement sexuel d’un individu diffère des normes binaires typiques du masculin et du féminin. Cela peut être dû à des variations chromosomiques, gonadiques, hormonales ou anatomiques.

Le pourcentage exact d’individus intersexués varie en fonction de la définition et des critères utilisés pour définir l’intersexualité. Si l’on considère uniquement les situations où il y a une ambiguïté génitale visible à la naissance, le pourcentage est d’environ 0,1% à 0,2% des naissances. Cependant, si l’on inclut toutes les formes d’intersexualité, y compris celles qui peuvent ne pas être évidentes à la naissance ou qui sont découvertes plus tard dans la vie (comme certaines variations chromosomiques), certaines estimations suggèrent que jusqu’à 1,7% de la population pourrait être considérée comme intersexuée.

Autrement dit, dans l’écrasante majorité des cas, sans inspecter les parties génitales de votre interlocuteur et sans lui faire passer un test génétique, vous identifierez convenablement le sexe de ce dernier. C’est bien pratique car cela vous permettra d’identifier rapidement les individus constituant des partenaires sexuels potentiels dans le but de vous reproduire. Un peu comme si l’évolution le favorisait, c’est dingue. Merci Darwin de l’avoir inventé. Retour du midwit « Il pense que Darwin a inventé l’évolution, wow le niveau quoi ».

Or, l’existence de ces individus suffira pour certains à remettre en question l’idée même qu’il y aurait deux sexes pour lui préférer une vision fallacieuse voulant que le sexe serait un spectre.

Le genre

Un des buts d’une société est d’assurer sa reproduction. Ainsi, s’il y a une chose commune à toutes les cultures, c’est la distinction entre les individus de sexe masculin et les individus de sexe féminin qu’on appellera des hommes et des femmes. Certaines cultures intègrent des genres en plus mais aucune n’intègre pas cette distinction. Si vous faites partie d’une société et qu’un de vos buts est de vous reproduire au sein de cette société, il n’en est pas pour autant le seul.

Ladite société, par les individus qui la compose, va générer ses codes définissant quels sont les comportements jugés normaux attendus de la part des hommes et des femmes. Des codes qui ne sortent pas de nulle part, ils trouvent leurs racines en premier lieu dans la biologie qui va influencer nos comportements. Mais nous allons cependant développer toute une gamme de mœurs et coutumes qui vont constituer les canons de ce que nous attendons d’un homme et d’une femme et qui vont eux différer selon les cultures.

Dans une société, le « genre » fait alors référence aux rôles, comportements, activités et attributs qu’une culture donnée considère comme appropriés pour les hommes et les femmes. On va trouver des similarités dans des cultures appartenant à des lieux et époques différentes mais aussi des différences. Alors l’étude du genre n’est pas une chose diabolique et mauvaise en soi. C’est assez intéressant même, on pourrait observer des schémas existant et admirer la fine mécanique sociale à l’œuvre, être effrayé par certains aspects inhérents et même vouloir en modifier certains nécessaires. 

On pourrait même observer notre façon d’attribuer des traits aux hommes et aux femmes, les comparer à d’autres cultures et en tirer la conclusion que faire venir des individus issus d’autres cultures pourrait enrayer notre mécanique sociale et notre vision du genre. Mais ce n’est pas ce que l’on fait.

En observant les autres cultures, on va en tirer la conclusion que les caractéristiques de genre qui nous semblent couler de source ne le sont pas puisque les choses peuvent être différentes ailleurs. Il n’y aurait donc aucune de raison de s’y conformer puisque cela ne repose pas sur une essence de ce que sont un homme et une femme. 

Désolé d’énoncer une première banalité, mais c’est parce qu’il existe des individus de sexe masculin et des individus de sexe féminin qu’une culture va s’organiser en attribuant des rôles différents à chacun des sexes qui constitueront leur genre. Le terme hommes pourra renvoyer à des pratiques différentes selon les cultures mais il reposera toujours sur une même base biologique permettant de différencier les hommes et les femmes.

Si vous n’êtes pas d’accord, alors pointez moi du doigt une culture ou cette séparation ne repose pas sur une distinction entre un groupe produisant des gamètes masculins et l’autre des gamètes féminins.

L’identité de genre

Nous en arrivons alors à l’identité de genre. Elle définit la façon par laquelle les individus vont se sentir appartenir à un genre, le plus souvent, celui qui a constitué leur éducation en fonction de leur sexe attribué à la naissance, lui même attribué en se fiant à leurs organes génitaux externes. Ils vont se conformer à une construction sociale établissant ce qui est attendu d’un homme et d’une femme et leur identité de genre sera alignée sur leur genre qui sera aligné sur leur sexe. Dans la vaste majorité des cas, un homme biologique adoptera un comportement d’homme tel que sa biologie l’y incite et adoptera le comportement de son genre en se conformant aux codes attribués dans sa culture. Idem pour les femmes.

Dans une minorité de cas, souvent parce qu’ils présentent une condition intersexuée, des individus auxquels on avait attribué un sexe particulier et qu’on avait éduqués consciemment ou inconsciemment selon les codes du genre associé, vont finalement se sentir plutôt appartenir au genre opposé. Ils vont donc vouloir se conformer à un comportement qu’on attribue à l’autre genre. Ce sont des choses qui arrivent et qu’on peut tout à fait comprendre aujourd’hui. Cela n’appelle pas à être réprimé mais cela n’appelle pas non plus à être célébré.

Mais pour nos militants de gauche, la conclusion qu’ils en tireront sera qu’on ne peut rien dire sur ce qui constitue un comportement approprié pour un homme ou une femme. Ces termes ne renverraient ni à une biologie particulière, ni à des genres avec des caractéristiques immuables. Alors, si un individu me dit qu’il se sent homme ou femme, qui suis-je pour lui dire qu’il ne l’est pas puisque je suis de toute façon incapable de définir ce que c’est en premier lieu. 

C’est ainsi qu’Acermendax affirmera qu’il ne sait pas ce qu’est un garçon et que la petite fille voulant le devenir peut donc tout à fait le devenir. Elle peut le devenir, puisque je ne sais pas ce que c’est. Le langage n’aurait plus besoin de décrire des faits du monde. Retour du midwit « Je ne sais pas ce qu’est une femme mais je peux t’assurer que cette personne est 100% femme car elle se sent femme ».

À la question « Qu’est-ce qu’une femme ? » ils auront alors pour toute réponse « Un individu qui se sent femme » entrant ainsi dans un raisonnement circulaire. Si une femme est « un individu qui se sent femme » alors on devrait pouvoir remplacer le terme « femme » par « un individu qui se sent femme ». Le problème est que, ce faisant, on déclenche une boucle de récession infinie. « Une femme est un individu qui se sent un individu qui se sent un individu qui se sent etc. ». Il convient de définir ce qu’est une femme sans inclure le mot femme dans la description en premier lieu. 

Les mots hommes et femmes émancipés du socle biologique et relevant d’une simple construction sociale, alors pourquoi se restreindre à deux genres ? On peut en créer autant qu’on veut et un individu peut se réclamer de n’importe lequel après tout. Et voilà comment on aboutit à une myriade de genres plus loufoques les uns que les autres constituant une identité librement choisie. 

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L’expression de genre

C’est la manière dont une personne présente et communique son genre à travers diverses façons, comme les vêtements, la coiffure, le maquillage, etc. Elle reflète souvent l’identité de genre de la personne, mais pas toujours.

Autrement dit, et c’est là que cela devient compliqué, une personne dont a attribué le sexe masculin à la naissance et éduqué selon les codes du genre masculin peut finalement se sentir appartenir à un autre genre, par exemple féminin, et décider d’exprimer ce genre… mais pas forcément. Il peut aussi s’identifier au genre féminin malgré le fait que son expression de genre présente des attributs communément associés à l’expression de genre masculine.

Alors comment nommer un individu de sexe masculin, s’identifiant au genre féminin mais avec une expression de genre masculine ? Il y a encore peu on appelait cela un emmerdeur.

Mais même dans cette situation, si cet individu me demandait de l’appeler « Madame », je le ferais car ce n’est pas un effort incroyable. Je trouverais cela incongru mais je comprends qu’une condition intersexuée peut être délicate pour ces personnes et il me semble évident qu’on puisse faire preuve de tolérance. Je peux avoir de la compassion pour elles. De la même façon, on peut mettre en place des infrastructures favorisant leur inclusion comme des toilettes spéciales afin de les protéger d’une gène potentielle. Je n’ai pas de problème avec cela non plus. En revanche, ne me demandez pas d’affirmer qu’un tel individu serait une femme. Ce n’est pas le cas.

Mon point de vue

De façon plus large, ce à quoi aboutissent ces militants est l’imposition dans la société de la destruction des codes culturels qui la sous-tendent et assurent son fonctionnement. Établir une construction sociale de ce que doivent être des hommes et des femmes a du sens puisqu’en tant qu’hommes et femmes ils sont les géniteurs assurant la continuité de la société. Une personne ne s’inscrivant pas dans ces constructions sociales n’est pas un problème et peut tout à fait être un membre important d’une société par d’autres moyens. Mais si cette personne s’identifie comme trans, qu’apporte-t-elle en tant que trans à la société ?

Quand on fête la fête des mères, on célèbre la femme dans un certain rôle qui revêt une valeur directe pour la société. Les cultures intégrant ces autres genres le font car ces personnes se voient confier un rôle spécifique dans le fonctionnement de la société. Quelle est la spécificité des trans aujourd’hui dans la culture occidentale ? Lire des livres aux enfants ? Je répète, une personne trans peut apporter beaucoup de choses en tant qu’individu à part entière et respectable, mais qu’apporte-t-elle à la société en tant que trans ? Si vous ne parvenez pas à répondre à cette question alors rien ne justifierait de reconnaître et célébrer ce genre en tant que société. Et vous aurez beaucoup de mal à en trouver puisque cela demanderait de définir un rôle à célébrer, donc un rôle auquel se conformer. Ce que vous rejetez en premier lieu en laissant le soin à l’individu de définir son genre en tant qu’expression purement individuelle et libre de toute contrainte biologique.

Niant l’aspect biologique et sous prétexte que le genre serait en partie une construction sociale les gauchistes participent à l’atomisation de la société et à la création de la matière humaine indifférenciée. Je crois au contraire que tout ce qui est fonctionnel repose sur la différentiation. C’est là la différence entre l’entropie et la néguentropie. Ce qui fonctionne est néguentropique, donc ordonné et l’ordre repose sur la différentiation. Un individu avec des chromosomes XY qui a connu un processus de développement sexué masculin qu’on priverait d’hormones à la puberté ne sera pas « une femme comme les autres ». De la même façon, un immigré naturalisé n’est pas un « français comme vous et moi », ou peut-être bien comme vous, mais en tout pas comme moi, puisque je suis devenu français de façon différente, par ma simple naissance.

Mais tout système fonctionnel doit savoir se réorganiser pour rester adapté à des situations changeantes. Ainsi, le monde est coincé dans une accélération multipliant les déterritorialisation et reterritorialisation. Gilles Deleuze, avec son co-auteur Félix Guattari, a introduit les concepts de déterritorialisation et reterritorialisation pour décrire les processus par lesquels les individus et les groupes sont déplacés de leurs territoires d’origine et repositionnés dans de nouveaux contextes. 

Prenons l’exemple de la transition socio-économique en Europe pendant la révolution industrielle : les paysans qui vivaient et travaillaient traditionnellement sur leurs terres ont été déterritorialisés de cette vie rurale. Attirés par les promesses d’emplois dans les zones urbaines en expansion, ils deviennent ouvriers d’usine. Ceci est un exemple de reterritorialisation : ils sont réinsérés dans un nouveau cadre spatial et socio-économique.

Puis, avec l’évolution ultérieure de l’économie et l’émergence d’une société post-industrielle, nombre de ces ouvriers sont aujourd’hui reterritorialisés en développeurs. Ainsi, selon Deleuze, ces mouvements ne sont pas seulement physiques, mais également conceptuels, culturels et identitaires, montrant comment les individus sont constamment en mouvement, influencés par des forces socio-économiques et culturelles.

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Ce phénomène met au défi les rôles de genre. Ce qu’on attend des hommes et des femmes va effectivement changer en fonction des époques et l’accélération du changement fait qu’il est de plus en plus difficile de définir des rites stables. Mais loin d’imaginer que nous devrions alors rejeter purement et simplement l’idée de genre ou laisser à chaque individu le soin de définir son genre, il convient de redéfinir et réaffirmer à chaque époque ce que cela signifie d’être un homme et une femme.

Je ne suis pas certain qu’une culture passant son temps à faire comprendre aux hommes qu’ils sont trop toxiques et trop blancs et aux femmes qu’elles doivent se détourner de leur fonction reproductrice puisse produire de bons fruits. Ce n’est pas parce qu’une chose est une construction sociale qu’elle est mauvaise en soi. Sous prétexte de vouloir libérer la femme de son rôle genré de reproductrice, leurs discours encouragent les femmes jusqu’au rejet de ce rôle. Or, désolé de dire une banalité, mais un des rôles de l’homme et de la femme, même s’ils ne sauraient se réduire à cela, est la fonction reproductrice. Sans cela il n’y a pas de société. Alors quand bien même cela constituerait une construction sociale, cet attribut de genre doit être affirmé, magnifié et encouragé.

Une culture forte et pérenne devra repenser ce que cela signifie d’être aujourd’hui un homme et une femme appartenant à une nation au sein d’un technocapitalisme de plus en plus autonome. C’est une nécessité afin de ne pas se transformer en vortex aspirant le tiers-monde assurant son remplacement démographique. Elle aura compris que ces genres sont des constructions sociales locales exprimant le point de vue d’une culture particulière sur un état de fait universel inscrit dans notre biologie. Loin de la conduire au relativisme, cela constituera le point de départ d’une nouvelle affirmation.

Rassurez-vous, je ne souhaite l’imposer à personne. Je ne souhaite même pas faire société avec vous. Je suis purement et simplement pour une sécession et la constitution d’une nouvelle nation se donnant sa propre culture et donc les codes culturels qu’elle souhaite en étant composée de gens la rejoignant de leur plein gré. 

1 comment
  1. C’est pas n’importe quoi cette histoire de 1,7% de personnes intersexes ? Même sur Wikipedia, ils critiquent l’étude de Fausto Sterling. Tu parles de celle-là où d’une autre ?

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