La chute de la bureaucratie et les gangsters

Dans un précédent article, La bureaucratie, nous avions défini la bureaucratie comme un ensemble de bureaux, organisation où le fonctionnaire exerce son pouvoir sans en assumer la responsabilité, la reportant sur le chef, qui en contrepartie dispose d’un fort pouvoir personnel sur le système, dont la force globale est réduit par le parasitisme de la bureaucratie. Nous avions expliqué pourquoi la bureaucratie était presque invincible, accueillant en son sein ceux qui la vainquent, ou divisant pour régner en offrant une part de son pactole à une partie des insurgés afin de l’utiliser contre les autres dans un jeu de balancier des faveurs. Toutefois, la bureaucratie a une forte tendance à enfler pour compenser sa sénescence, la menant à chuter par manque de ressources à piller. Les vieux bureaux dégénèrent sous l’effet de la non-responsabilité de leurs membres, les ineptes n’étant pas contre-sélectionnés, car l’information requise, la responsabilité, n’est pas tracée. De nouveaux bureaux menés par de jeunes cadres dynamiques, les bureaux collecteurs, sont alors créés afin de maintenir une certaine efficacité, ne serait-ce que dans la perception de ressources, dégénérant à leur tour et rejoignant les ranges des bureaux parasites [1].

La société-hôte finit alors par ne plus pouvoir fournir les ressources nécessaires au salaire des fonctionnaires, régulier ou irrégulier, en monnaie, en nature ou en pouvoir. Que se passe-t-il alors ? Quelles réalités concrètes se cachent derrière la chute de la bureaucratie ?

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1) Le pouvoir personnel

Avant d’expliquer comment chute une bureaucratie, éclaircissons le concept de réseau de pouvoirs personnels, essentiel pour la suite, si ce n’est pour la compréhension générale de la vie en société. Le réseau de pouvoirs personnels, c’est le pouvoir des gangsters, sans connotation négative.

Celui qui exercice le pouvoir personnel l’exerce en son nom propre, donc est responsable de ses actes, que la conséquence soit positive ou négative, et a donc une incitation à être efficace. Cette responsabilité personnelle provient du fondement du pouvoir des gangsters, d’une part le réseau personnel et d’autre part la clientèle, au sens romain (voir l’article Les réseaux personnels de la République romaine) [2].

Le réseau personnel est formé d’autres gangsters qu’il connaît personnellement, unis par des liens de confiance ? Chacun sait ce dont l’autre est capable, pour le meilleur, c’est la fidélité, et pour le pire, c’est l’intimidation.

La clientèle est un lien personnel non pas entre égaux comme le réseau personnel, mais entre un supérieur, le patron, et un inférieur, le client. La personne du patron fournit des services à ses clients, assistance juridique, aide dans des projets complexes, prêts, mutuelle, services sociaux, représentation politique, agence matrimoniale. Le client devient en échange, par un contrat implicite reposant sur la confiance renforcée d’intimidation si besoin est, la ressource humaine du patron. Concrètement, le client est occasionnellement l’homme de main du patron, voire plus s’il détient des compétences particulières.

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Un gangster, exerçant son pouvoir personnel, accompagné de ses clients

La structure du réseau de pouvoirs personnels est efficace certes par le traçage de la responsabilité personnelle mais également du fait des motifs se retrouvant dans les actions des hommes en faisant partie : les factions et le proconsulat.

Le premier motif du réseau de pouvoirs personnels est celui des factions. Des pouvoirs personnels distincts, reposant sur des réseaux personnels et des clientèles différentes, les factions, souvent en concurrence et à intersection non vide, garantissent l’efficacité générale du système par l’élimination politique des faibles. Les factions ont également d’autres avantages. Les clients voient leurs points de vue pris en compte par les patrons lorsque ces derniers sont en concurrence. En effet, un patron ne satisfaisant pas sa clientèle, c’est-à-dire, un patron trahissant la fides, un patron per-fide, s’expose au risque que les clients préfèrent fournir leur ressource humaine à un patron concurrent qui ne sera pas perfide. L’autre avantage de la faction, reposant sur des liens personnels de confiance-intimidation et de services réciproques, peut regrouper des individus d’idéologies différentes, au contraire d’un parti, par définition regroupé autour d’une idée. Vous aurez reconnu là les jeux politiques de la République romaine.

Le second motif du réseau de pouvoirs personnels garant de l’efficacité est le proconsulat, permettant une mise en commun simple des moyens dans un objectif précis. Une coalition de factions, donc de patrons, confie des moyens à un homme pour atteindre un objectif dont il a la responsabilité personnelle. Une fois l’objectif atteint, l’homme est licencié et la coalition dissoute ou reconduite à un autre objectif suscitant une nouvelle coalition. Ainsi étaient les promagistrats romains, les rois hellénistiques, entrepreneurs guerriers se voyant confier une mission par une ligue de cités formée pour l’occasion, et l’instabilité des gouvernements de la IIIème République.

Maintenant que nous avons expliqué le réseau de pouvoirs personnels et les raisons de son efficacité, passons aux réjouissances, la chute de la bureaucratie.

2) Les bureaux sécuritaires et les gangsters prennent le pouvoir

Lorsque les ressources de la société-hôte ne sont plus suffisantes pour entretenir tous les bureaux, ces derniers se battent, entre eux et contre la société, pour recentrer sur eux les ressources prélevées par l’ensemble des bureaux, combat menant à la prise de pouvoir d’une coalition de bureaux sécuritaires et de gangsters de la société parallèle, formant une bureaucratie renouvelée, la bureaucratie sécuritaire.

Les bureaux sécuritaires sont les bureaux dont la mission est d’assurer le maintien du régime par la force. Les bureaux militaires et policiers, les plus bureaucratiques de tous, assurent l’exercice le plus brutal de la force, à l’extérieur comme à l’intérieur. Les bureaux des services secrets, liés aux deux précédents, assurent le contrôle de la population par la subversion en détruisant la confiance sociale au sein de la population cible. 20 % de force, 80 % politique, à l’intérieur comme à l’extérieur. Les bureaux des services secrets peuvent s’avérer moins bureaucratiques, plus personnels et donc plus efficaces, que les autres du fait des liens personnels requis pour mener l’activité de subversion.

Les gangsters de la société parallèle sont les pouvoirs personnels émergeant dans les secteurs ignorés par les bureaux, secteurs d’activités, de population et secteurs géographiques formant une société parallèle. Ces gangsters sont des individus, jugés sans scrupule par les bureaucrates, répondant aux besoins des personnes auxquels les bureaux ne répondent plus du fait de leur dégénérescence. 

Contrebandiers, fonctionnaires corrompus, mafieux, tyranneaux locaux, leur activité repose sur le fait accompli, de sorte qu’un échec ou une inefficacité les détruit. Ils sont responsables personnellement de leurs activités. Les contrebandiers maintiennent le niveau minimum de commerce requis malgré les limitations imposées par les bureaux, les fonctionnaires corrompus fournissent contre rémunération, pécuniaire, en nature ou contre service personnel, un service public, qui doit être effectif sous peine de ne plus être demandé, les mafieux forment des réseaux de clientèle servant à tout, les tyranneaux locaux maintiennent un certain ordre public en résolvant des conflits. 

Certes, ces pouvoirs sont peu efficients du fait des surcoûts engendrés par l’alégalité voire l’illégalité dans laquelle ils évoluent, le prix peut se révéler exorbitant, et reviennent concrètement à accepter une domination. Mais ce serait pire si le service n’était pas assuré, et puis le fonctionnaire n’est pas forcément plus agréable à subir. Acheter sur le marché noir est cher, mais c’est mieux que de mourir de faim. Ou que de se voir refuser le ticket de rationnement par un fonctionnaire.

Lorsque vient le moment de se battre pour le pactole de la bureaucratie, devenu insuffisant pour nourrir tous les bureaux, chacun cherche des alliés n’ayant pas besoin d’être nourris comme lui et hors de la société ponctionnée, c’est-à-dire des alliés dans la société parallèle. Le fait que les bureaux sécuritaires détiennent la force brute donne à leur coalition avec des gangsters un avantage sur les autres coalitions entre bureaux civils et société parallèle. Ainsi est établie une bureaucratie rénovée, la bureaucratie sécuritaire. Celle-ci est caractérisée par le pouvoir accru des bureaux militaires, des services secrets et des gangsters, dans leurs secteurs désormais non plus ignorés, mais réservés et fortifiés.

Le point capital de cette phase est l’incontournabilité politique des gangsters, seuls pouvoirs vraiment indépendants et donc seul réservoir possible d’alliés dans un conflit.

Cette phase correspond aux années pré-80 en URSS. Les bureaux du complexe militaro-industriel lourd, la force brute, et du KGB, a.k.a. subversion intérieure et extérieure, prirent l’ascendant sur les autres bureaux. Le MVD, Ministère de l’Intérieur russe, était corrompu à l’extrême [3], tandis que le KGB, renouant avec ses traditions chekistes, collaborait avec les réseaux criminels, les gangsters de la société parallèle russe, sous couvert de lutter contre cette corruption [4]. « A cette fin, le Premier Directorat en Chef, responsable du renseignement à l’étranger, entraîna des unités spéciales pour la pénétration secrète du leadership des groupes du crime organisé […]. Le rôle de ces unités était de canaliser l’activité violente, tendant au terrorisme, du crime organisé contre le MVD et autres désignés « ennemis du peuple ». La direction du KGB transforma la mafia russe, qui seulement une décennie plus tôt apparaissait au mieux sous-développée et provinciale. Les officiers du KGB fournirent aux chefs criminels leur expérience institutionnelle et organisationnelle, le renseignement professionnel, leurs techniques d’espionnage et plus tard partagèrent leurs contacts, d’abord à domicile puis à l’international » [5]. C’est ce que l’on appelle une alliance entre le bureau des services secrets et les gangsters.

Pour l’Empire romain, cette phase n’a pas existé. D’une part, les fonctionnaires étaient déjà majoritairement des militaires détournés de leur fonction habituelle. Concrètement, un légionnaire servait d’ingénieur civil, de percepteur d’impôt, de messager, de policier et occasionnellement de soldat. Certes, les chefs des bureaux militaires ne se militarisèrent que vers 200-250 du fait des jeux de diviser pour régner de l’Empereur et de sa bureaucratie. D’autre part, les pouvoirs personnels furent jusqu’à la fin de l’Antiquité tardive le fondement de l’Etat, de sorte qu’ils n’avaient pas besoin d’émerger en tant que force comme les gangsters de la société parallèle. Ils étaient déjà là et étaient la société. Le gros de l’administration était pris en charge par les élites curiales des cités locales, pouvoirs personnels [6]. L’émergence de la société parallèle et de ses gangsters aurait lieu lors de l’équivalent romain de la seconde phase.

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3) La prise de pouvoir des gangsters en tant que corps et la chute de la bureaucratie

La dégénérescence de cette nouvelle bureaucratie sécuritaire, inévitable en tant que bureaucratie, entraîne cette fois-ci une prise de pouvoir des gangsters, formés en corps. Suite à une réforme de la bureaucratie, prenant la forme d’une guerre civile ou d’une réorganisation de l’appareil de gouvernement, cette dernière chute. Soit les bureaux disparaissent et seuls les pouvoirs personnels des gangsters demeurent, soit des bureaux allégés survivent, sous le contrôle, la surveillance et au profit des gangsters, exerçant un pouvoir personnel boosté par leur bureaucratie gangster. La différence avec la première phase est que le pouvoir accru dont disposent les gangsters dans leurs domaines personnellement réservés leur permet de jouer un rôle actif, au-delà d’être de simples alliés cherchant à s’élever.

Lors de cette phase, l’incontournabilité politique des gangsters se combine avec leur nouvelle puissance, leur permettant d’accroître l’influence de leurs pouvoirs personnels.

Le premier cas est la guerre civile entre des coalitions bureaux-gangsters du fait que non seulement les bureaux cherchent à attirer à eux les ressources du central pour se maintenir, mais que les gangsters, également, ont désormais suffisamment de force pour poursuivre le même but afin d’accroître leur pouvoir personnel. La conséquence de ces gangsters actifs est le déclenchement plus facile de guerres civiles. Comme lors de la première phase, les gangsters tirent parti des combats entre les forces des bureaux sécuritaires et dissolvent progressivement les bureaux par élargissement de leurs domaines personnellement réservés. Remarquons que les fonctionnaires corrompus peuvent former une part significative des gangsters, et qu’une manière d’élargir son domaine personnel est de corrompre un fonctionnaire, c’est-à-dire, d’en faire un gangster. La bureaucratie a disparu. Dès lors, les gangsters, légalisés de fait, forment des corps, ensemble de personnes exerçant leur pouvoir personnel selon une même méthode de gouvernement, donc ayant des intérêts non systématiquement opposés, mais seulement opposés du fait de conflits personnels de circonstance. Notons que le corps n’a pas besoin pour exister d’être institutionnalisé, ni de cette identité commune consciemment perçue au départ.

Le second cas, plus intéressant, est la réforme, plus ou moins consciente, aboutissant à une bureaucratie allégée sous le contrôle des gangsters. Des bureaux sont dissous par d’autres bureaux afin de concentrer sur eux-mêmes les ressources. Les bureaux restants activent alors leur mécanisme de survie, intégrer des gangsters pour ceux-ci apportent leurs réseaux personnels comme moyen d’action. En parallèle, la masse des gangsters reste en pouvoir personnel, les gangsters des bureaux et les gangsters libres pouvant changer de statut selon les circonstances. Les bureaux furent domestiqués, mais pour combien de temps ?

Un exemple de réforme aboutissant à la domestication des bureaux par les gangsters est la chute de l’URSS. 

Après leur tentative manquée de coup d’état en 1991 [7], les siloviki prirent le pouvoir en Russie. Agents du KGB, sept-cent mille sous l’URSS, et leurs trois millions de clients, très présents dans les réseaux personnels de la criminalité organisée [8], comme expliqué précédemment, mais également dans les bureaux particuliers des services secrets [9], s’allièrent aux bureaux du complexe militaro-industriel, dont les fonctionnaires devinrent in fine siloviki eux aussi. Le Président Eltsine était contraint de choisir des premiers ministres parmi les siloviki, trois fois d’affilé de 1998 à 2000, dont le dernier fut Poutine lui-même [10], marquant une prise de contrôle par les gangsters des bureaux survivants à la chute de l’URSS.

La privatisation des bureaux économiques fut menée sous l’égide du KGB, donc des sikoviki, s’emparant des pans de l’économie en tant que managers. Les oligarques, grands profiteurs de la privatisation post-soviétique, tentèrent de les acheter en les embauchant, mais ce furent leurs organisations qui furent alors remplies de siloviki, attirant tout le monde dans leurs réseaux personnels [11]. Économie, sécurité, armée, crime organisé, espionnage, fonctionnaires corrompus, les siloviki avaient pris le contrôle du pays par leurs réseaux personnels et occupaient une large part des bureaux restants. Ils s’en servaient pour se battre entre eux, pour des « rivalités fonctionnelles, personnelles et d’affaires » [12], rien de systématique donc, mais également pour matraquer les pouvoirs qui pouvaient les concurrencer. « Un amalgame d’anciens fonctionnaires du Parti, de quasi-démocrates, d’officiers du KGB et de dealers des marchés noirs, qui sont au pouvoir maintenant, représentant un hybride monstrueux inédit dans l’histoire » [13]. Cet hybride monstrueux, ce sont les pouvoirs personnels des gangsters siloviki, mal compris par les esprits habitués aux bureaucraties comme nous.

Thomas Graham : « Poutine veut une sphère d'influence »
Sergueï Choïgou, silovik Ministre de la Défense russe. Originaire d’Asie Centrale, il assure le recrutement de nombreux soldats russes là-bas grâce à ses réseaux tribaux personnels. En Ukraine, de nombreux soldats russes sont originaires de cette région.

Les siloviki forment un corps, car ils partagent une même technique de gouvernement, en tant qu’agents auxquels l’Etat délègue l’usage de la force [14], concentrant leur pouvoir sur les domaines régaliens fondamentaux que sont l’agriculture, l’énergie et le militaro-industriels à protéger à tout prix de l’étranger [15]. Ils exercent un pouvoir personnel en passant notamment par les réseaux criminels et irréguliers, dans la tradition chekiste [16]. Ce comportement se maintient, car une grande part de leurs réseaux personnels résident dans le domaine criminel, initialisés par les actions du KGB des années 80 se fondant sur le précédent historique de la Cheka. L’autre spécificité de leur technique de gouvernement est l’usage des réseaux d’espionnage à l’étranger, hérités de la subversion soviétique [17].

Wagner recrutant dans une prison : une "démonstration de force et un aveu  de faiblesse" du Kremlin

Prigogine, silovik fondateur du Groupe Wagner, recrute personnellement des prisonniers pour son organisation semi-autonome de paramilitaires mercenaires. Son réseau personnel comprend les prisons, et certainement des prisonniers.

Nous détaillerons le cas de l’Empire romain, exemple de guerre civile détruisant la bureaucratie, dans un article indépendant, et dans encore un autre article, nous approfondirons le cas russe.

Dans un prochain article, nous verrons ce que deviennent les corps de gangsters face aux bureaux domestiqués ou réemergents, et surtout à quelles conditions les bureaux peuvent être tenus en infériorité par les gangsters.

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Sources :

 [1] McCurdy H., « Organizational Decline : NASA and the life cycle of bureaus”, Public Administration Review, Vol.51, juill-août 1991, p.308-309

[2] Cette notion de réseau de pouvoirs personnels est illustrée dans le film :Donaldson R., « Le Pacte », 2011

[3] Yasmann V. et al., « Russia’s Great Criminal Revolution: the role of the security services”, déc. 1995, p.280

[4] Ibid.

[5] Ibid.

[6] Jacques F., Le Privilège de la Liberté, politique impériale et autonomie municipale dans les cités de l’Occident romain, 1984

[7] Soldatov A. et al., « The Siloviki in Russian politics”, jan. 2018, p.3

[8] Le crime organisé représentait 40 % du PIB russe en 1995, Yasmann V., op. cit., p.278

[9] « Un Etat dans L’Etat »,  Coalson R., « Russia : why the Chekist mind-set matters”, oct.2007

[10] Soldatov A., op. cit., p.8

[11] Yasmann V., « Russia : from silovik power to a Corporate State”, sept. 2007

[12] Soldatov A., op.cit., p.13

[13] Yasmann A., op. cit., 1995, p.279

[14] Coalson R., op. cit.

[15]Yasmann V., op. cit., 1995, p.289

[16]Yasmann V., op. cit., 1995, p.280

[17]Yasmann V., op. cit., 1995, p.288-289

1 comment
  1. Merci pour cet article un peu technique.
    C’est peut être hors sujet mais j’avais vu une vidéo sur l’efficacité de l’organisation des sociétés Criminelles et pourquoi elles s organisent en pyramide hiérarchique mais limitée en taille.

    Ici :
    https://youtu.be/sZ3bY6l6QJc

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