Il n’y a pas de propre de l’homme, pas plus qu’il n’y a de propre de la nature

Ce que je vais dire est une évidence pour certains, et va en choquer d’autres. Il n’y a pas de propre de l’homme. Dans cet article provocateur, je vais encore plus loin : il n’y a pas de propre de la nature.

Qu’est-ce que le « propre » au juste ? Le propre des animaux est de pouvoir se déplacer. Les plantes ne disposent pas de cette capacité. En revanche, même si le léopard peut courir plus vite que n’importe quel autre animal, la course n’est pas son « propre ». Il n’est pas le seul à disposer de cette compétence. Est-ce qu’il existe un « propre » de l’homme ? Quelque chose qui ferait qu’il est à l’animal ce que l’animal est à la plante ?

L’humain n’est pas différent

J’évacue d’emblée les fictions religieuses selon lesquelles l’homme serait le seul à avoir une « âme » ou un « esprit » ou « le libre arbitre ». Elles sont propres aux monothéismes judéo-centrés et n’ont aucune base scientifique. J’évacue aussi la question de la « raison » : non seulement l’homme n’est pas le seul doué de raison, mais cette dernière est en plus est intimement liée aux passions, à la corporalité. La raison est animale en quelque sorte.

Concernant les autres possibilités, les éthologues ont montré que les animaux savaient rire, compter, faire de la politique, être altruiste, ressentir l’aversion aux inégalités (et donc avoir des sentiments moraux), utiliser des outils, être en deuil, faire de l’art, de la médecine, etc. Certains auraient même des langages de complexité équivalent à la nôtre pour autant que nous puissions le savoir (voir l’étude du Dr Laurance Doyle sur les dauphins).

Je ne reviens pas sur ces résultats bien établis maintenant. Le dernier « bastion » pourrait être la « métacognition consciente et interpersonnelle », en d’autres mots, la récursivité. Cf le cours au collège de France de Stanislas Dehaene (encore que lui parle de singularité et non pas de propre). Mais, les corbeaux sont capables de récursivité eux aussi.

Ironiquement, s’il reste un « propre » de l’homme, c’est peut-être de croire qu’il a un propre.

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Le propre négatif de l’homme

Cependant, il existe de nos jours une conception « négative » du propre de l’homme qui s’est répandu : l’homme serait exceptionnel, non pas par ses facultés artistiques ou de raisonnement, mais par sa capacité inégalée de nuisance. L’homme serait « pire ». Vraiment ?

Ce nouveau propre de l’homme est fondamentalement lié à une certaine écologie « punitive ». L’homme serait le bourreau, la nature la victime, les écologistes les sauveurs.

Voyons ce qu’il en est.

L’homme tuerait par plaisir à l’inverse des autres animaux qui ne tueraient que pour se nourrir parcimonieusement. C’est faux. Les animaux tuent à hauteur de leur capacité de tuer, simplement, la chasse n’est pas si facile en général ce qui limite les dégâts. Cependant, plusieurs espèces, dont la nôtre, tuent occasionnellement plus que nécessaire.

Mais, il y a pire, bien pire. Certains oiseaux de proie n’hésitent pas à mettre le feu à la forêt pour débusquer leurs proies. Comportement digne d’un vil humain non ?

Ce n’est pas tout. Certains animaux pratiquent l’esclavage intra-espèce, comme les fourmis par exemple, qui pratiquent aussi l’élevage d’ailleurs. La liste des « cruautés » animales n’a rien à envier aux nôtres.

Oui, mais l’homme est le seul à ne pas s’autoréguler. Là encore, c’est faux. Les animaux ne s’autorégulent pas, c’est uniquement parce que ce n’est pas si aisé d’atteindre la surpopulation. Il faut un stock de nourriture intouché et une absence de prédateur. Par exemple, quand des cerfs ont été introduits sur l’île de Saint-Matthew, ils ne se sont pas régulés d’eux-mêmes, ils se sont reproduits tant qu’ils pouvaient jusqu’à la catastrophe pour leur colonie. Nous ne sommes pas la seule espèce à avoir un peu trop de succès.

À ce stade, le « propre négatif » de l’homme est en danger. Cependant, il reste encore une possibilité pour sauver la théologie écologiste, le va-tout, l’homme est le seul à polluer et détruire la planète ! C’est une fois de plus un argument qui ne reflète pas la réalité.

La pollution propre de l’homme ?

Prenons un cas emblématique de polluant : le charbon. D’où vient le charbon ? Il vient de la lignine des arbres. Lignine qui était, à l’époque du moins, une « pollution », l’équivalent actuel serait un « plastique », quelque chose que la nature ne savait pas recycler. La fin de carbonifère est due à l’apparition d’un nouveau champignon qui parvient à digérer la lignine. D’ailleurs actuellement, des microbes semblent évoluer pour apprendre à digérer nos plastiques, et de surcroît, nous avons la capacité de les y aider par génie génétique. Ce qui pourrait résoudre le problème du « continent de plastique » notamment.

Il nous reste un dernier coup d’estoc à donner au propre négatif de l’homme, un dernier péché originel à débusquer : l’homme serait le seul à réchauffer la planète. Là encore, nous ne sommes pas les premiers à modifier la planète à une échelle globale. Les microbes l’ont fait avant nous, les archéobactéries pour être exact. L’atmosphère primitive de la terre contenait bien plus que CO2 qu’aujourd’hui. Si nous sommes en ce moment à 0.04%, il fût un temps où la concentration était de 20%. Les archéobactéries ont respiré ce CO2, comme le font les plantes de nos jours. Elles ont émis d’oxygène, modifié l’atmosphère, provoquant une glaciation et un écocide (cf la « Grande Oxydation »). Nous ne faisons rien de différent.

Il n’existe pas, pour autant que nous puissions le savoir, de propre de l’homme. Il est un animal comme les autres. Il est soumis aux lois de la thermodynamique comme toute matière physique, sa civilisation aussi (toute transformation produit un déchet, personne n’y échappe, pas même la « nature »), aux lois de l’évolution comme tout organisme (voir à ce sujet les travaux sur la psychologie évolutive).

S’il y avait un propre de l’homme, il pourrait se situer au niveau de l’espèce dans la capacité à coopérer à de grandes échelles. Mais même dans ce domaine, nous ne sommes pas seuls, de nombreux insectes sont eusociaux comme nous.

Pris individuellement, un par un, un humain est différent d’un chien, d’un arbre, d’un requin, d’une gazelle, mais il n’a rien de « spécial ». Il n’a pas plus d’âme que les autres. Par contre, notre espèce, comme toutes les autres, a sa singularité, sa spécificité. Cette singularité selon moi, c’est notre rapport à la « technologie » dont nous sommes le produit autant que les auteurs. Avant d’en discuter, tirons les conséquences de la non-existence du propre de l’homme.

L’antispécisme : humaniser les animaux ou animaliser l’homme ?

Le rejet du propre de l’homme sape les fondements de l’humanisme. L’homme n’a rien de spécial. C’est l’un des marqueurs du post-humanisme duquel émerge dans les années 70 le mouvement antispéciste dont l’un des buts est de réduire la souffrance animale, et notamment les mauvais traitements, puisqu’il est établi qu’ils ressentent la douleur (on parle alors de « sentience » plus que de conscience).

Bien que l’objectif soit noble, il provoque de grave (j’insiste) remises en questions morales du fait de mettre l’homme et l’animal au même niveau. Je ne vais pas traiter ce sujet ici, ce serait trop long. Un point particulier mérite cependant un éclaircissement. Si l’homme et les autres animaux sont mis sur le même plan, est-ce que cela signifie que l’homme est un animal comme les autres ou bien que les animaux sont des humains comme les autres ?

Dans un cas, nous aboutissons à des propositions telles que : « il faut interdire aux lions de chasser et manger les gazelles », puisque nous interdisons aux humains de se tuer entre eux.

Dans l’autre cas, nous aboutissons à la situation inverse : puisque les animaux sont cruels entre eux, pourquoi devrions-nous nous l’interdire ?

Dans tous les cas, l’impératif catégorique Kantien en prend un coup. Je laisse en suspens ces questions morales complexes qui seront résolues, espérons-le, au cours du siècle.

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Il n’y a pas de propre de la nature

S’il n’y a pas de propre de l’homme, alors, le corollaire, c’est qu’il n’y a pas de propre de la nature non plus. Il n’y a pas de distinction entre « artificiel » (qui serait produit par l’homme) et « naturel » (qui en aurait été préservé). Il existe bel et bien de la nature « préservée » de l’influence de l’homme, mais pas de nature « naturelle ».

La Nature de la nature est notre nature. Notre déviance même, par rapport à la Nature, est animée par la Nature de la nature

La nature de la nature

Les animaux, dont nous faisons partie, s’adaptent à leur environnement, c’est entendu. Ce qui est moins connu ou sous-estimé, c’est que les animaux (et probablement l’ensemble du vivant) adaptent leurs environnements en retour. On parle alors d’ingénierie écologique.

Un exemple bien connu est l’influence des castors sur les écosystèmes d’eau douce. Les castors construisent des barrages et des lodges en coupant des arbres et en obstruant les cours d’eau. Ces constructions créent des étangs, modifient le cours de l’eau et créent de nouveaux habitats pour d’autres espèces. Ainsi, les castors modifient activement leur environnement pour répondre à leurs besoins, mais ces modifications peuvent également avoir des effets sur l’ensemble de l’écosystème.

D’autres exemples d’ingénierie écologique incluent les terriers creusés par les rongeurs, les nids construits par les oiseaux et les coraux qui construisent des récifs. Les vers de terre modifient la structure des sous-sols. Tous ces comportements animaux modifient l’environnement d’une manière qui peut profiter à d’autres espèces ou influencer la structure et la dynamique des écosystèmes.

Le cas le plus extrême est peut-être celui des termites, des insectes pour qui le monde extérieur est encore plus hostile qu’il ne l’est pour nous. Elles ne peuvent littéralement survivre que dans leurs termitières. S’il est une espèce qui peut se prévaloir d’avoir construit une civilisation en opposition avec la nature, ce sont bien les termites :

Nous verrons également qu’il est peu d’êtres que la nature ait aussi médiocrement armés en vue de la lutte pour la vie. Il n’a pas l’aiguillon de l’abeille ni la formidable cuirasse de chitine de la fourmi, son ennemie la plus acharnée. Normalement il n’a pas d’ailes ; et quand il en possède, elles ne lui sont dérisoirement prêtées qu’afin de le conduire à l’hécatombe. Il est lourd et, dépourvu de toute agilité, ne peut échapper au péril par la fuite. Aussi vulnérable qu’un ver, il est offert sans défense à tous ceux qui dans le monde des oiseaux, des reptiles, des insectes, sont avides de sa chair succulente. Il ne peut subsister que dans les régions équatoriales et, mortelle contradiction, périt dès qu’il est exposé aux rayons du soleil. Il a absolument besoin d’humidité et presque toujours est obligé de vivre dans des pays où durant sept ou huit mois ne tombe pas une goutte d’eau. En un mot, presque autant qu’envers l’homme, la nature, à son égard, s’est montrée injuste, malveillante, ironique, fantasque, illogique ou perfide. Mais aussi bien et, du moins jusqu’à ce jour, parfois mieux que l’homme, il a su tirer parti du seul avantage qu’une marâtre oublieuse, curieuse ou simplement indifférente ait bien voulu lui laisser : une petite force qu’on ne voit pas, que chez lui nous appelons l’instinct, et chez nous, sans qu’on sache pourquoi, l’intelligence. À l’aide de cette petite force qui n’a même pas encore un nom bien défini, il a su se transformer et se créer des armes qu’il ne possédait pas plus spontanément que nous ne possédions les nôtres, il a su s’organiser, se rendre inexpugnable, maintenir dans ses villes la température et l’humidité qui lui sont nécessaires, assurer l’avenir, multiplier à l’infini et devenir peu à peu le plus tenace, le mieux enraciné, le plus redoutable des occupants et des conquérants de ce globe.

Maurice Maeterlinck – LA VIE DES TERMITES

Sur un autre plan, quand on parle de « nature » on songe à la forêt notamment. Sachez qu’en dehors de certaines zones du Brésil, Canada, Russie et Afrique centrale, la forêt primaire n’existe plus, et en plus, nous n’aimerions probablement pas y vivre. La forêt que nous connaissons en Europe n’est pas « préservée », nous l’avons modifiée au cours des ages.

De même, les fruits et légumes que nous mangeons ne sont pas « naturels » (dans le sens préservé). Une pomme sauvage, c’est plus petit et acidulé, une carotte sauvage, c’est très différent, etc. Il en va de même pour les animaux : les vaches, moutons, poulets, cochons que nous consommons sont très différentes de leurs versions sauvages. En conséquence, il est devenu beaucoup plus facile de se nourrir. Pas seulement parce qu’il suffit d’aller s’approvisionner dans un supermarché, mais parce que les aliments eux-mêmes sont plus riches, plus extropiques / néguentropiques. C’est le sens de la vie depuis qu’elle existe. Les autres animaux (principalement les domestiqués, il est vrai) profitent aussi de ces aliments enrichis, du moins, autant qu’ils le peuvent.

Nous sommes AUSSI le produit de la technologie

Nous sommes, nous aussi, le produit d’un processus similaire. En ce sens, nous pourrions dire que nous ne sommes plus « naturels », sauf que ce processus est naturel. Quand nous avons commencé à utiliser le feu pour cuire nos aliments, sans le savoir ni le vouloir, juste par facilité, la digestion exosomatique a déclenché un processus qui nous a fait évoluer de sorte à disposer d’un cerveau plus grand, et donc plus consommateur d’énergie. Nous sommes obligés de mettre cette puissance à profit sous peine de brûler des calories pour rien. Nous sommes obligés de tirer parti de notre puissance cognitive et d’inventer.

Un point de vue anthropocentrique dirait que nous avons découvert le feu, mais il serait tout aussi exact de dire que le feu nous a rencontrés. De même, la domestication nous a rencontrés (certains pensent que ce sont les « loup-chiens » qui nous ont adoptés et non l’inverse), faisant émerger des mutations permettant, par exemple, la digestion du lait et nous donnant l’idée de domestiquer les plantes. Il est aussi possible que nos techniques de chasses devenant toujours plus efficaces, nos réserves de viande étant réduites, nous avons été forcés de chercher d’autres solutions à la fin du néolithique. L’agriculture serait née de ce processus, et elle nous aurait ensuite encore « modifiés », comme le feu l’avait fait avant. Puis l’écriture modifia notre manière de réfléchir, avec la découverte/invention de la pensée de 2ème ordre.

Le point de vue actuel est que l’homme se serait autodomestiqué (la domestication produit des traits néoténiques facilement reconnaissables). Là encore, pas de « propre de l’homme », les éléphants en auraient fait de même.

Des biologistes ont remarqué que ces animaux sauvages avaient connu des évolutions physiques, génétiques et comportementales, similaires à celles des animaux, soumis à la domestication. Comme les loups, devenus gentils toutous, les individus les plus dociles ont été favorisés.

Les éléphants aussi se sont auto-domestiqués, Hervé Poirier

Même si les adaptations peuvent être soit génétiques (sur le temps long), soit épigénétiques, soit culturelles, nous sommes en quelque sorte « fabriqués » par la technologie. Si nous finissons par modifier notre génome, ce ne sera pas vraiment différent, si ce n’est que nous le ferons volontairement.

Nous pensons être les seuls aux commandes, nous pensons que nous découvrons ou inventons des technologies par nous-mêmes. Pourtant, il me semble plus exact d’affirmer que nous subissons tout autant que nous participons à un processus de co-évolution à finalité néguentropique. Les seules inventions que nous pouvons conserver sont celles qui favorisent la complexité et la néguentropie. J’insiste : nous sommes le résultat d’un processus. Il s’accélère avec le temps.

La technique et ses instruments technologiques, ce n’est finalement rien d’autre que la nature qui se modifie elle-même.

En un sens, Prométhée existe bel et bien en tant que « force invisible » qui préside à nos destinées. Les anciens Dieux des païens n’étaient peut-être qu’une personnalisation de l’intuition de tels processus. Il est bien évident que ces « Dieux » ne sont pas des personnes, ceci dit, penser le monde en ces termes me semble plus expressif et pertinent que de le penser de manière purement anthropocentrique, comme si nous décidions de tout.

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Repenser l’écologie

Selon le point de vue défendu ici, il nous faut sortir de la vision infantile de la « nature » plus ou moins immaculée que l’on devrait défendre comme la « veuve et orphelin ». La nature n’est pas une petite chose fragile que nous devrions protéger de nous-même, ou du capitalisme.

Il ne faut pas confondre la nature et le fantasme de nature. L’écologie punitive est une écologie dogmatique, religieuse, qui est toujours anthropocentrique, même si elle essaye d’humaniser la nature, de l’anthropomorphiser.

Comme pour la morale, il nous faut repenser nos catégories. Je n’ai que des pistes de réflexion, tout reste à faire.

Par quoi remplacer la dichotomie « naturel / artificiel » ? Je propose simplement : « adapté / mal adapté ».

Prenons un exemple : nous ne sommes pas adaptés à la vie sous l’eau. Nous pouvons choisir de ne pas nous y adapter pour laisser d’autres organismes le faire et ainsi conserver un réservoir de biodiversité. Dans le cas contraire, pour nous adapter à un milieu aquatique, nous avons plusieurs options. Si c’est un lac par exemple, pourrions l’assécher (nous l’avons bien fait pour des marais, détruisant des écosystèmes entiers), nous pourrions nous faire pousser des branchies par génie génétique, nous pourrions utiliser un scaphandre, ou créer une ville sous-marine. La technique nous donne plus de choix. Pas plus de sagesse, mais plus de choix.

Dans tous les cas, il n’y a rien à défendre. Il y a à comprendre et adapter, à différentes échelles, de sorte à ne pas créer de déséquilibre global ou local trop important. En ce sens, la géo-ingénierie et la bio ingénierie ne seraient que les prochaines étapes du processus d’auto-adaptation de la nature à elle-même. L’un des avantages à cette adaptation, c’est que contrairement aux dinosaures, nous devrions pouvoir bientôt disposer de la capacité à survivre à un astéroïde tueur (dans une certaine mesure évidemment – cf. le programme DART). Peut-être que c’est ce que la nature cherche à faire depuis le début. L’inconvénient, c’est qu’il nous faut une grande sagesse pour maîtriser toutes ces technologies. C’est le défi posé par notre époque post-humaniste ultra-technologique.

Références * :

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