Restez chez vous et sauvez le monde, regardez Netflix

En cette période de forte épidémie coronavirus, la règle d’or est la distanciation sociale. Cela implique de limiter les interactions physiques directes avec le monde extérieur et donc d’éviter de sortir. De toute façon, pas vraiment le choix avec le confinement obligatoire.

C’est donc l’occasion rêvée pour accorder votre temps libre à des activités sédentaires et pantouflardes (et pour nous, d’écrire un article plus léger). Lire, faire de l’exercice, par exemple. Mais ne nous mentons pas : nous allons tous passer du temps supplémentaire sur les écrans.

Les docu-films historiques

Vietnam War, un film de Ken Burns et Lynn Novick

Le format est à ma connaissance inédit : les auteurs proposent de revivre la guerre du Vietnam allant de l’Indochine française au retrait américain avec 10 films de 80 minutes chacun. L’ensemble est convaincant et assez neutre : on laisse la parole aussi bien aux universitaires pacifistes de l’époque qu’aux soldats qui ont vécu la guerre. Il s’inscrit également dans la géopolitique régionale de la région et entend expliquer pourquoi les Américains se sont sentis obligés d’intervenir. De plus, l’oeuvre met bien en exergue l’incurie sud vietnamienne et la folie meurtrière du Nord-Vietnam qui préfère liquider des dizaines de milliers de villageois plutôt que de laisser se développer un discours dissonant. J’ai pourtant l’habitude des docus de guerre, mais ici, les récits des “bagarres” (des escarmouches violentes) comme l’appellent les vétérans des deux camps font littéralement froid dans le dos. On lit l’effroi dans leurs yeux. Certains en sont encore traumatisés. Un vétéran nord-vietnamien s’effondre carrément en larme en faisant le récit des combats vécus. L’oeuvre est d’ailleurs déconseillée à des gens souffrant de PTSD (PostTraumatic Stress Disorder) car elle pourrait remuer le couteau dans la plaie. On voit également les troubles qu’occasionne cette guerre dans la société civile américaine avec des manifestations violentes sur les campus, l’intervention de la garde nationale et les dizaines de morts. De quoi relativiser les morts imaginaires de Tolbiac. Nous sommes donc face à 10×80 minutes de drames humains et de traumatismes. La guerre du Vietnam fut, comme le remarque justement un vétéran “la première guerre où le vainqueur a perdu toutes les batailles”. Les réalisateurs font preuve de beaucoup de mesure et de neutralité, ce qui change face à la propagande gauchiste sur la question. Un must see.

Dirty Money 

Cette série de documentaires sur 2 saisons se proposent de revenir sur les plus grands scandales financiers et industriels de ces dernières décennies. La première saison est particulièrement intéressante et bien réalisée. On revient notamment sur le scandale des diesels Volkswagen et la compromission de la HSBC avec les cartels de drogue. Le documentaire met bien en valeur le peu d’état d’âmes face aux lois étatiques et les condamnations risibles. Néanmoins, le tableau est terni par le dernier épisode de la saison, qui est à charge sur le président Trump en se focalisant sur ses échecs en affaire. La seconde saison est beaucoup moins réussie : si l’épisode sur le scandale de la Wells Fargo (énorme banque US) est particulièrement soigné, démontant tous les mécanismes de l’arnaque, quelques épisodes sur l’extraction illégale de l’or au Pérou ou sur Jared Kushner (ridiculement à charge) sont très ennuyeux. Le scandale malaysien 1MDB permet toutefois de relever le niveau, du nom de ce fonds d’investissement qui a détourné des milliards de dollars du budget de l’Etat malaisien. Très bien pour les meilleurs épisodes.

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Fauda

Série relatant le conflit israelo-palestinien sans concession. On suit une unité spéciale de l’armée israélienne capable de s’infiltrer en Cisjordanie, et forcément, comment les Palestiniens tentent de les contrer. C’est une lutte à mort qui ne laisse aucune place au hasard. Intrigue, action, violence, combat et romance, tout y est dans cette série aussi réussie qu’addictive. Seule l’amourette entre une belle médecin palestinienne et un officier israélien fait tâche tant elle est téléphonée.

Occupied

Magnifique série réalisée avec toute la froideur nordique sur l’occupation de la Norvège par la Russie qui, comme chacun sait, ne nous veut que du bien avec la complicité de l’Union Européenne. On suit plusieurs chemins, du collaborateur au résistant, du militant au ministre en passant par les forces de l’ordre, avec toutes les conséquences que leurs choix impliquent pour leur entourage. La série a fait beaucoup pleurnicher coté russe puisqu’elle est apparue en pleine guerre russo-ukrainienne. Elle appuie là où ça fait mal, à savoir la collaboration avec une puissance étrangère.

Okkupert, Eldar Skar som PST-livvakt Hans Martin Djupvik

Séries d’animation

C’est un fait, la France est un des pays qui consomment le plus de mangas ou bandes dessinées japonaises au monde.

Entre adaptations, séries originales et remakes, Netflix nous sert d’excellents divertissements qui réveilleront l’enfant en vous, avide d’aventures, d’histoires fantastiques, en exploitant un imaginaire riche et coloré.

Saint Seiya, Les Chevaliers du Zodiaque : Chapitre Hadès

Si vous êtes nés vers la fin des années 70 début 80, vous n’avez pas pu passer à côté de cette série d’animation. Des combats “kitch” de guerriers en armure, qui représentent les signes astrologiques sur un fond de mythologie grecque, s’écharpant dans des combats épiques tout du long, pour le plus grand plaisir des yeux – un peu enfantin – et des oreilles. La bande originale de Saint Seiya est mémorable, ainsi que ses personnages qui transpirent la classe et qui auront marqué l’enfance de beaucoup : Ikki du Phénix, Mû du Belier, Dohko de la Balance, Shaka de la Vierge ou encore Milo du Scorpion.

L’essentiel de la série animée étant sorti entre 1986 et 1989, vous êtes peut-être passés à coté de l’arc final de la série sortit, lui, en 2002. Netflix est là pour régler ce problème.

Castlevania

Adapté du 3ème volet de la saga de jeu vidéo d’horreur gothique du même nom, l’adaptation netflix de la chasse au vampire est une réussite. Autant par son style graphique proche de la bande dessinée japonaise que par l’histoire, le développement des personnages et les combats épiques, cette série présente un univers riche, coloré et très divertissant. Si vous aimez la dark-fantasy, foncez, Castlevania est fait pour vous.

Fullmetal Alchemist: Brotherhood

Deux frères, Edward et Alphonse Elric, préadolescents, perdent leur mère après avoir, plus jeunes, été abandonnés par leur père. En essayant de la ramener à la vie via l’alchimie – une sorte de magie qui permet de manipuler et transformer la matière – Alphonse perd la totalité de son enveloppe physique, et Edward, un bras et une jambe. Edward réussit toutefois à sceller l’âme de son frère dans une armure, lui donnant ainsi un corps.

Ils suivront la piste mystérieuse et légendaire de la pierre philosophale pour ramener leur mère ainsi que le corps d’Alphonse. Complots politiques, génocides, et bien d’autres horreurs se dresseront sur la route des deux jeunes adolescents. Une route pavée de questionnement moraux, philosophiques et émotionnels importants, sur lesquels vous les suivrez et vous serez, probablement, plus que touchés.

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Neon Genesis Evangelion

Cet OVNI de l’animation japonaise a secoué le monde entier à la fin des années 90 avec une ambiance sombre, un mystère pesant et une atmosphère lourde. Les musiques, les références bibliques et une écriture des personnages profonde permettent la narration d’un récit à la dimension à la fois épique et intimiste sur fond de combats de Mechas, si populaire à sa sortie. Cependant, l’histoire est bien plus que des combats entre robots surdimensionnés et “Anges” extraterrestres. Des questions philosophiques profondes sont posées tout au long de l’histoire, et le final en long métrage “The End of Evangelion” est juste magistral, et particulièrement triste. Il faudra s’accrocher pour ne pas être trop secoué émotionnellement durant la conclusion de cette œuvre tellement riche et complexe.

Series docu sportives

La grande force de Netflix réside également dans le fait de proposer des immersions dans des sports populaires sous forme de séries très addictives et rythmées. On peut par exemple suivre le quotidien de grands champions ou de grandes équipes. La formule est idéale, avec un format court (40 minutes en moyenne) alliant esthétique avec des prises de vue impressionnantes, vie quotidienne et ambiance survoltée. C’est un peu comme visiter les coulisses d’une énorme machinerie.

Sunderland, envers et contre tout

La série suit un fameux club populaire du nord de l’Angleterre ayant remporté 6 championnats. Jadis au top, le club lutte pour sa survie en seconde division. Assez rare pour être soulignée, la série n’est pas la pour faire la propagande du club et le magnifier : les caméras suivent une équipe dirigeante qui doit faire avec les moyens du bord, entre mauvais transfert, gestion des ressources humaines calamiteuses et problèmes financiers. On suit également les supporters qui font l’âme de ce club, et comment il est dur pour eux d’assister à ce naufrage, malgré leur indéfectible fidélité. Tout l’intérêt réside dans le coté peu connu de la gestion d’un club qui souffre : dénicher des joueurs libres ou en perte de vitesse pour ne pas les payer trop chers et tenter de les relancer, tout en tentant de se séparer de membres de l’effectif qui n’ont pas répondu aux attentes. Au terme de la saison, Sunderland sera relégué en 3ème division.

Boca Junior, un club à part

Cette série propose de suivre l’un des plus fameux club argentin, le Boca Junior. L’intérêt est plus limité car la série laisse davantage de place à la propagande, en magnifiant les installations du club. On y voit tout de même la phase de préparation avant le début de la saison et tout le travail à accomplir pour espérer être champion. Evidemment, la Bombonera a quelque chose de plus sexy que l’Angleterre du Nord-Est et les supporters y sont tout autant fanatiques. Il est intéressant pour les fans de voir évoluer dans leurs championnats domestiques des noms comme Tevez ou Dario Benedetto qui ont ou joué ou qui jouent dans nos championnats européens. Malheureusement, l’immersion est toute relative dans le club puisqu’à aucun moment les caméras n’ont pu suivre la direction. Les amateurs de football y trouveront leur compte, pas les autres.

Club de légende : Juventus

On ne présente plus le club turinois. Si la série ne tombe pas dans l’écueil de la propagande, elle ne permet pas de s’immerger dans la gestion du club. Ici, tout l’intérêt est de suivre le quotidien des grands joueurs au sein de leur famille. On remarque très vite qu’un grand champion, c’est d’abord un bon père de famille qui a un clan derrière lui. Loin des pitreries de la plupart des joueurs de football, on se rend compte que les plus grands champions ont avant tout une hygiène de vie irréprochable, beaucoup d’humilité et qu’ils mènent une vie qui se résume à entrainement-match-dodo. La série fait également la part belle aux épisodes des transferts, aux choix de carrière et à l’espoir des joueurs.

ROME, ITALY – MAY 09: Juventus celebrate during the TIM Cup Final between Juventus and AC Milan at Stadio Olimpico on May 9, 2018 in Rome, Italy. (Photo by Daniele Badolato – Juventus FC/Juventus FC via Getty Images)

Formula 1: drive to survive

La série propose une immersion totale dans le quotidien des écuries de formule 1 tout le long des 21 grands prix qui composent la saison. Nous suivons aussi bien des écuries de fond de tableau comme Williams, comme celles du peloton avec Haas et les top teams comme Mercedes. La série est haletante et sans concession: faire concourir 20 jeunes mâles alpha dans des bolides spectaculaires n’est pas sans risque. Les accrochages sur la piste et en dehors sont nombreux. La série trouve toute sa dimension en suivant les directeurs d’écurie dans la gestion de leur équipe de plusieurs centaines de personnes. Leurs doutes quant à la santé financière de leurs structures, leurs briefings mouvementés, la gestion de leurs champions de 20 ans qui en viennent parfois aux mains entre coéquipiers, leur volonté de gagner et de s’imposer.
Les places sont chères dans ce milieu, qui attire également des hommes d’affaires peu scrupuleux. Mais encore une fois, on voit ce qui fait la différence chez ces jeunes champions : une cellule familiale solide comme pour le clan Sainz réuni autour du petit dernier de la famille.

Les docus narcos

Comme dit auparavant, Netflix regorge de série mettant en scène des narcotrafiquants. Certains sont des chefs d’oeuvre, d’autres sont insipides. 

Drugs Inc.

La série propose une immersion totale des 2 cotés de la barrière : dans le milieu des dealers de drogue aux USA, et du coté des forces de l’ordre. Chaque ville à sa spécialité : Miami a la cocaine, New York a la molly (mdma), Oakland l’héroïne, San Francisco la Mdma de synthèse et enfin le midwest avec la crystal meth. Le format court (30 minutes) et la bande son léchée donne beaucoup d’intensité à l’ensemble. Du coté des forces de l’ordre, on suit leur lutte sans merci, bien qu’inutile, afin d’endiguer le phénomène. Mention spécial à l’épisode de la drogue krokodil qui fait des ravages en Russie, avec des images insoutenables de junky ayant des morceaux de squelette à l’air, la drogue ayant pour particularité de ravager la chair humaine jusqu’à l’os.

Dope

C’est le pendant de Drugs Inc mais à l’international. Ici on explore les rues de Bangkok, d’Amsterdam, de Londres ou encore les cités crasseuses de la banlieue parisienne. Mention spéciale pour l’épisode aux Pays-Bas où l’on assiste à l’irruption des forces de police en pleine interview avec une équipe de dealer. Bande son soignée et intensité au rendez-vous.

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Brigada Costa del Sol 

Au lendemain de la chute de Franco, l’Espagne fait l’apprentissage de la démocratie, mais surtout, des narcotiques. Le pays est inondé de résine de cannabis provenant du Maroc voisin. La série nous propose de suivre la première brigade des stups en Espagne, la fameuse “brigade pata negra” qui multiplia les saisies sensationnelles. La série fait la part belle aux familles des policiers.

Top Boy

La série suit dans les rues de Londres des bandes d’anciennes colonies de la couronne britannique livrées à elles-mêmes. Les ficelles du scénario sont certes simples mais efficaces, avec un constat simple : on ne sort pas de sa cité comme on ne sort pas du trafic de drogue indemne.

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El Chapo 

Récit à la limite du docu fiction sur le plus grand chef des cartels mexicains et son ascension irrésistible de fils de fermier misérable à l’homme le plus puissant du Mexique. La série est puissante et irrésistible. Elle met bien en valeur le principe simple du capitalisme qui veut que celui qui contrôle la logistique se rend maître de toute la chaîne d’approvisionnement. El Chapo n’est certes pas le plus intelligent, mais son courage, son abnégation et sa férocité ont fait de lui un homme incontournable, jusqu’à pouvoir s’échapper d’une prison de haute sécurité mexicaine avant sa chute. Courez le voir. 

Narcos Mexico

Sorte de spin off d’El Chapo qui retrace le parcours de Felix Gallardo, de simple policier à faiseur de rois puis sa chute. Ce fut le premier à essayer de fédérer les différents cartels et à comprendre la position stratégique du Mexique dans le trafic de drogue. Il fut le premier à faire vaciller la domination colombienne et à comprendre ce que le mot logistique voulait dire. Sa carrière, faite de trahisons et de meurtre, changera profondément ce père de famille sans histoire, et le pays avec. Les personnages sont rugueux et l’histoire met en exergue avec succès la compromission de la classe politique mexicaine dans le trafic de drogue. Felix Gallardo ayant été jusqu’à truquer une élection présidentielle. A voir absolument. 

Bad Blood

Changement de décor. On quitte la violence de Tijuana pour atterrir dans la froide Montréal et son syndicat du crime. La ville a essuyé plusieurs scandales et est encore très imprégnée par les mafias. Entre les gangs de bikers et les familles italiennes, la cohabitation est parfois houleuse. La série suit un enfant adopté par une de ces familles qui a fini par “tuer le père” au propre comme au figuré. Très bonne série qui change de la tequila, des filles vulgaires et des tacos. 

Reine du Sud   

Retour au Mexique et à sa tambouille narco-politicienne, où une femme de narcotraficant s’oppose à une femme de gouverneur. Si le concept sort du sempiternel chef de bande balourd et sauvage, la série peine à trouver son rythme. Le scénario manque d’intensité et d’épaisseur mais ça se laisse regarder. 

Yankee

La série relate le destin d’un père qui se retrouve entraîné dans le trafic de drogue au Mexique pour payer les dettes de famille, tandis que sa femme et ses enfants restent aux USA. Au fil du temps, sa femme prendra les reines du trafic en organisant le blanchiment d’argent, ce qui prouve que, désormais, le poste stratégique n’est plus la logistique, mais bien le blanchiment des énormes sommes d’argent que génère le trafic. Si parfois la série manque un peu d’intensité, l’ensemble est cohérent avec un scénario bien ficelé.

Narcos

Le meilleur pour la fin : série violente, palpitante et structurée. On suit un agent de la DEA dans la traque contre le plus grand des narcotrafiquants : Pablo Escobar. Son ascension, sa violence assumée, son empire et comment il a imposé jusqu’à la fin sa volonté à tout le pays, entraînant la Colombie dans la guerre civile. Une fois Escobar abattu, la seconde saison s’attarde sur le cartel des “gentlemen” de Cali qui a pris la relève. Plus raffiné mais tout aussi impitoyable, on passe du chef de gang à l’homme d’affaire. L’âge d’or des cartels colombiens qui ne seront plus que des producteurs par la suite. Excellentissime. 

Fictions Diverses

Altered Carbon

La série montre, dans un monde futuriste, un transhumanisme triomphant. Votre âme est synthétisé sur une “pile” et votre corps n’est qu’une enveloppe interchangeable pour peu que vous en ayez les moyens. La série créée un monde convaincant sur fond d’enquête pour meurtre chez les immortels. Cependant, si la 1ère saison est réussie, la seconde est un fiasco totalement insipide.

Dynasty

Bienvenue chez les Carrington, l’une des familles les plus puissantes des USA, à la tête d’un empire qui s’étend aux 4 coins de la planète. Si les personnages sont assez caricaturaux entre le chauffeur noir viril qui vit une histoire avec la fille du clan, une espèce de peste de bonne famille aussi nymphomane que mégalo, le frère homosexuel gauchiste, le patriarche autoritaire qui cache des secrets, le majordome autrichien de la vieille école, la mère fourbe et vicieuse et enfin les différentes greluches qui tournent autour. Dit comme cela, la série peut sembler grotesque mais le ton reste juste, entre lutte de pouvoir et légèreté de la vie en haute société. Le scénario tient la route même si on tourne parfois en rond dans le manoir des Carrington.

The Goodwife 

Alicia est une belle quadragénaire américaine qui a mis de coté sa carrière prometteuse d’avocate pour sa famille et surtout pour son mari devenu procureur de la ville de Chicago. Suite à différents problèmes de braguette et de corruption, ce dernier se retrouve en prison, laissant Alicia seule avec 2 enfants à charge. Alicia reprend donc sa carrière d’avocate dans un cabinet réputé et enchaîne les succès jusqu’à avoir une liaison avec son associé. Evidemment, le mari ne l’entend pas de cette oreille une fois sortie de prison. Sorte de desperate housewives façon working girl en Dior, la série prend de l’épaisseur au fil des épisodes et sait nouer une intrigue avec des dossiers cohérents. L’ensemble est prenant et agréable.

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Murder

Nous suivons cette fois-ci dans les prétoires Annelise Keating, féroce avocate de Philadelphie qui prodigue à ses heures perdues quelques cours dans une faculté de droit cotée. Sa spécialité ? Sélectionner les élèves les plus brillants de la promo pour les faire bosser à l’oeil dans son cabinet. Au-delà de l’incohérence manifeste du scénario, on est vite fatigué par les affaires de braguettes incessantes et la lourdeur homosexuelle dans celle-ci tant un des protagonistes est un gay nymphomane. Le tout sur fond de meurtre du mari d’Annelise qui aurait lui même tué une étudiante qu’il aurait mis enceinte… Enfin bref. A regarder en fin de confinement.

Lucifer 

Voilà une série légère. Après avoir mené la rébellion contre son père, Lucifer préfère mener une vie de débauche sur Terre. A Los Angeles, il possède une boite de nuit et enchaîne les soirées torrides avec des créatures de rêve. Sauf que Lucifer est lassé de cette existence de luxure, les femmes voulant juste du sexe avec lui sans aucun sentiment. C’est alors qu’il croise une détective de la police de Los Angeles et devient consultant pour les enquêtes criminels. Comme tous les anges, Lucifer possède des pouvoirs spéciaux : le sien consiste à révéler ce que les personnes veulent réellement au plus profond d’eux. Au fil du temps, une liaison sentimentale s’installera avec la détective…

Suburra

Plongée dans l’Italie mafieuse entre une élégante prometteuse immobilière, qui tente de sauver l’entreprise de son mari de la faillite et qui se voit contraint de tremper peu à peu dans des magouilles impliquant des terrains appartenant au Vatican, et un chef de la mafia au prise avec d’autres clans. Ou comment une personne normale se voit entraîner dans les bas fonds du crime organisé, juste pour sauver sa position sociale, une action en entraînant une autre souvent pire, sur fond de scandales sexuels. Bien réalisée, bien jouée, une intrigue prenante et de l’action, cette série est une valeur sûre. 

Peaky Blinders

On ne présente plus la série à succès du clan de manouche anglais gravissant les échelons du crime organisé jusqu’à être membre du Parlement britannique dans l’Angleterre d’après la 1ère guerre mondiale. Excellente série tant par les décors que par les personnages et le scénario d’une épaisseur incroyable. On a pas à préciser d’avantage, c’est un must see, seule la dernière saison déçoit par son antifascisme de pacotille. 

Walking Dead, Breaking Bad

Des must see avec un scénario épais et des acteurs convaincants. Si les 2 séries n’ont rien à voir, elles ont juste pour point commun la survie dans un monde inconnu et hostile et l’adaptation nécessaire qui en découle. Si vous ne les avez pas encore vues c’est que vous vivez dans une caverne.

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