Mythe et réalité du Parrain, de Mario Puzo

Avant de devenir le film de référence sur la Mafia, magistralement mis en scène par Francis Ford Coppola, Le Parrain (The Godfather en version originale) est un roman sorti en 1969. Son auteur, Mario Puzo, est un italo-américain né dans le quartier d’Hell’s Kitchen à New-York, ce qui explique probablement une partie de ses connaissances de l’univers de la mafia. Néanmoins, plusieurs éléments du roman laissent à penser que Mario Puzo a poussé relativement loin ses investigations.

En quoi Mario Puzo était-il en avance sur son temps ?

Aujourd’hui, l’existence de la Cosa Nostra ne fait plus de doute pour personne, grâce notamment au maxi-procès de Palerme ou aux confessions de repentis tels que Tommaso Buscetta qui ont permis de mettre à jour, au-delà de tout doute raisonnable, l’existence de la pieuvre.
Mais comme le rappelle Jean-François Gayraud « l’existence de la Cosa Nostra sicilienne (puis nord-américaine) a été niée dans sa réalité d’entité formelle pendant un siècle, de sa naissance au XIXème siècle jusqu’aux années 1980. » Pourtant, dès les années 60, Mario Puzo faisait dire à Don Corleone :

« Ce sont nos affaires. Nous régirons notre monde pour nous-mêmes parce que c’est notre monde : cosa nostra. »

Gayraud cite également Francis A. J. Ianni qui, dans son ouvrage « Des Affaires de famille, la mafia à New York » ose écrire en 1972 :

Introduction
en douceur à
Unqualified
Reservations

Premier tome d’une série de 7 de l’oeuvre de
Curtis Yarvin offert à nos tipeurs.

Introduction
en douceur à
Unqualified
Reservations

Premier tome de l’oeuvre
majeure de Curtis Yarvin

« Les organisations criminelles secrètes comme celles des italo-américains ou comme les familles de la Mafia sicilienne ne sont pas des organisations formelles comme les gouvernements ou les grandes entreprises. Elles ne sont pas rationnellement structurées en une hiérarchie de situations et de fonctions en vue d’obtenir des profits maximums et un accomplissement efficace des tâches. Ce sont plutôt des systèmes sociaux traditionnels dont le fonctionnement et les valeurs culturelles n’ont rien à voir avec la bureaucratie moderne et ses vertus. […] Mais ce qui est caractéristique du crime italien, c’est le mythe qui l’accompagnait, mythe qui fut principalement suscité par le besoin qu’ont les américains, nourris de politique populiste, de croire à de formidables conspirations pour expliquer la réalité. […] les facteurs constitutifs d’une Mafia existent assurément encore ; mais il s’agit davantage d’une attitude culturelle et d’un réseau de parenté, attributs spécifiques de la civilisation italienne, que d’un modèle de puissante société d’affaires comme aurait tendance à le croire l’imagination américaine. »

Cette « folklorisation » était accompagnée par une négation jusqu’au plus haut niveau de responsabilité.

Ainsi, John E. Hoover est pointé du doigt par Carl Sifakis comme l’un des principaux négateurs de l’existence même de la Mafia :

« Sans un homme comme Hoover à la tête du FBI, il est évident que le crime organisé et la Mafia n’auraient jamais pu atteindre ces sommets de pouvoir, de santé et d’organisation administrative. »

Sachant cela, le roman de Mario Puzo frappe par la sureté de la main qui peint le tableau d’une mafia puissante, hiérarchisée et ayant des relais au plus haut niveau du pouvoir. Mario Puzo en savait long sur ce milieu comme nous allons le démontrer.

Des personnages composites:

Vito Corleone

Le vieux patriarche sicilien à la tête de sa famille, arrivé enfant aux états unis, élégant et taciturne, évoque plusieurs grands noms de la Mafia. Son nom de famille fait référence à un village de Sicile d’où seront issus, bien après l’écriture du livre, plusieurs chefs de la Cosa Nostra sicilienne.
La scène des requêtes des humbles au parrain lors du mariage de sa fille évoque l’oreille attentive qu’offrait Carlo Gambino aux sollicitations des plus humbles comme l’écrit Eric Frattini :

« Don Carlo, accompagné d’une importante escorte, marchait lentement le long de Mulberrys Street, saluant et portant la main à son chapeau. De temps en temps il s’arrêtait dans un café, tandis que quatre de ses gardes du corps en interdisaient l’entrée. On ne permettait l’accès à la table de Don Carlo qu’à ceux qui avaient des requêtes à adresser à leur Parrain. Un vieil homme s’approcha de Gambino pour lui dire que sa femme était très malade, mais que n’ayant pas d’assurance il ne pouvait la faire soigner. Don Carlo ordonna à son secrétaire d’envoyer à homme l’argent dont il avait besoin pour les soins de son épouse. Un autre homme lui raconta que des jeunes avec lesquels sortait sa fille de dix-sept ans l’avaient violée et frappée un soir dans une voiture. Ce père n’était pas allé à la police demander justice : il préférait celle de Don Carlo.
La semaine suivante, les deux adolescents furent séquestrés par des « soldats » de la famille Gambino. Ceux-ci coupèrent les testicules à l’un d’eux et les doigts de la main droite au second. »

On est frappé par la similitude avec la scène d’ouverture du Parrain, du film comme du roman, où Amerigo Bonasera vient bien humblement demander justice pour sa fille victime d’une tentative de viol à Don Corleone. 

Vito Corleone est également représentatif de cette génération de gangsters italo-américains arrivés au début du XXème siècle aux États-Unis.

C’est le cas par exemple de Carlo Gambino ou encore de Franck Costello, partis des bas-fonds de New York comme immigrés italiens et arrivés aux sommets du crime organisé.

La lutte de Vito Corleone contre « un groupe d’irlandais enragés, experts en attaques à main armée » évoque également la lutte de Lucky Luciano (sur lequel nous reviendrons), contre Vincent « Mad Dog » Coll, un gangster irlandais qui faillit bien avoir sa peau lors d’un faux rendez-vous mais vraie embuscade durant laquelle « Mad Dog » déchargea sans succès son revolver sur Luciano et Genovese.
Tout comme Vito Corleone échappa de peu à un « enfant de l’île d’Emeraude » qui a « [poinçonné] la poitrine du Don d’une balle de 9mm. »

Michael Corleone

Al Pacino dans le peau de Michael Corleone.

La biographie de son fils, Michael Corleone, présente également des similitudes avec celles de maffieux célèbres. La blessure reçue par le coup de poing au visage du capitaine McCluskey devant l’hôpital qui accueille Vito Corleone est largement éclipsée dans le film, mais dans le roman, elle laisse à Michael Corleone une déformation faciale qui affaisse légèrement son œil. Charles « Lucky » Luciano souffrait du même problème pour des raisons similaires, une blessure au visage lors d’une bagarre avait bouleversé la symétrie de son visage.

Au-delà de ce détail physique, d’autres épisodes de la vie de Lucky Luciano se rapprochent de celle de Michael Corleone :

La fin de la guerre des Castellammarese et la nuit des Vêpres siciliennes.

La guerre des Castellammarese est un conflit entre chefs de familles issus de la région de Castellammare del Golfo en Sicile. L’un d’eux, Joe Masseria est assassiné avec le concours de Lucky Luciano qui organise une rencontre dans un restaurant de Coney Island. Conformément au plan, quand Luciano se rend aux toilettes, quatre tueurs pénètrent les lieux pour assassiner Masseria. La scène évoque le meurtre du capitaine McCluskey et de Virgil Sollozzo dans laquelle Michael Corleone se rend dans les toilettes d’un restaurant avant d’éliminer ses deux adversaires.

Lucky Luciano à gauche.
Joe Masseria est assassiné par ce dernier lors d’une partie de cartes, le 15 avril 1931.

Ce que l’on appelle « Nuit des Vêpres siciliennes » présente également des similitudes avec la fin du film et du roman, lorsque Michael Corleone apprenant le désire de ses ennemis de l’éliminer, frappe le premier en éliminant en une seule fois l’ensemble de ses adversaires. Parmi eux Don Barzini, le plus puissant qui ne veut pas laisser à Michael l’occasion de prendre de l’envergure, est assassiné préventivement par l’homme de confiance de Michael, Albert « Al » Neri déguisé en policier.
Pour Lucky Luciano, il s’agissait d’éliminer le remplaçant de Joe Masseria, Salvatore Maranzano, devenu sans conteste le chef de famille le plus puissant de New York. Ce dernier voyait d’un très mauvais œil l’ascension de Luciano, qu’il craignait. Luciano a eu vent de ce projet qui visait à le retirer de l’équation et a frappé le premier : des hommes de mains de Meyer Lansky déguisés en policiers se sont présentés au bureau de Maranzano et l’ont tué. Le nombre d’assassinats perpétrés au cours de cette nuit est assez flou, mais la conséquence ne fait pas débat, comme Michael Corleone, Lucky Luciano a régné alors sur New York et au-delà grâce au succès de son offensive.

Soutenez l’Ukraine

en achetant un de nos t-shirts dont les bénéfices
sont reversés à FUSA
 qui fournit du matériel
aux soldats.

Soutenez l’Ukraine

en achetant un de nos t-shirts dont les bénéfices
sont reversés à FUSA
 qui fournit du matériel
aux soldats.

Johnny Fontane

Le roman de Mario Puzo accorde une place très importante à Johnny Fontane, chanteur élégant à la voix suave et crooner dans le plus pur style de Frank Sinatra.

Le personnage de Johnny Fontane crée par Mario Puzo interprété par Al Martino.

Son arrivée dans le roman s’accompagne d’une anecdote de Michael Corleone narrant à Kay l’intervention de son père pour libérer Johnny Fontane des contraintes d’un contrat par trop d’aspects désavantageux. A l’origine de ce contrat, un chef d’orchestre, Lee Halley.
Difficile de ne pas voir les similitudes avec Tommy Dorsey, chef d’orchestre de son état, menacé de mort par Willie Moretti, un authentique mafieux et ami de Frank Sinatra. Dorsey avait signé avec le chanteur un contrat devenu beaucoup moins intéressant pour l’artiste une fois ce dernier mieux lancé sur la route du succès. Moretti était alors intervenu pour régler la question.

Moe Greene

Gangster juif dirigeant un casino à Las Vegas et ancien membre de la « Murder Incorporated », Moe Greene est très probablement inspiré par Benjamin « Bugsy » Siegel. Son surnom « Bugsy » (le dingue), qui trouve son origine dans ses rages incontrôlables, colle également très bien avec ce trait de caractère de Moe Greene qui lui provoque des « crises de fureur meurtrière » .

Avis de recherche lancé par le FBI en 1939.
Signé par John E. Hoover.

Le personnage fictionnel, comme le mafieux, est membre de cette organisation créée dans les années 30 afin d’exécuter les assassinats commandités par les chefs de grandes familles mafieuses et nommée Murder Incorporated (que l’on pourrait traduire par « Meurtre, Société Anonyme »).

La similitude porte aussi sur le rapport qu’entretiennent ces deux personnages avec Las Vegas.

Siegel fait bâtir en 1946 le Flamingo, un hôtel Casino très luxueux pour l’époque. Moe Greene quant à lui « avait fait bâtir le premier hôtel Casino du Strip [de Las Vegas] » .
Il est également possible que ces nom et prénom, Moe Greene, soient un mélange entre ceux de Moe Sedway et de Gus Greenbaum, tous deux proches de Benjamin Siegel et Meyer Lansky.

Des personnages conceptuels.

Quand ils ne sont pas inspirés de personnages réels, certains personnages de Mario Puzo incarnent des principes essentiels de la Mafia. Ce sont des « personnages conceptuels » tels que définis par Gilles Deleuze.

Sonny Corleone et l’omertà.

L’un des principes fondateurs de la mafia est l’omertà. Souvent mal comprise, cette attitude se résume habituellement dans la culture populaire à un refus d’évoquer les affaires criminelles, a fortiori devant les autorités de l’Etat mais plus généralement devant des personnes qui ne sont pas concernées par ces activités. Mais dans la Mafia, l’omertà consiste également à économiser les mots, à ne pas en prononcer cinq quand quatre suffisent.

« La meilleure parole est celle qu’on ne dit pas », dit un proverbe sicilien. 

L’héroïque juge italien Giovanni Falcone dit à ce sujet :

« L’interprétation des signes, des gestes, des messages et des silences est l’une des principales activités de l’homme d’honneur. […] On connait la proverbiale tendance des Siciliens à la discrétion voire au mutisme : dans Cosa Nostra, elle est portée à son paroxysme. L’homme d’honneur ne doit parler que de ce qui le regarde directement ; et seulement si on lui a posé une question précise, et s’il est en mesure et en droit d’y répondre : tel est le principe qui régit les rapports internes à la mafia, et les relations de la mafia et de la société. »

Sonny Corleone incarne le danger de ne pas se conformer à cette hygiène de vie. C’est lui qui manque d’assassiner son père bien plus que les assassins de Sollozzo car c’est lors de l’entrevue avec le Turc, venu proposer à Vito de s’associer au trafic de drogue, que Sonny intervient sans y être invité :

« Vous craignez, peut-être, pour le sort de vos deux millions ?
– Non » Répondit Don Corleone avec un sourire glacé. Sollozzo revint à la charge : « La famille Tattaglia est prête à garantir votre mise de fonds. »

Obscure
Accélération

Ebook d’une traduction de textes
de Nick Land, offert à nos tipeurs

Obscure
Accélération

Ebook d’une traduction de textes de
Nick Land offert à nos tipeurs

À ce moment, Sonny Corleone commet une impardonnable erreur de jugement et de stratégie.

Avec un empressement des moins diplomatiques, et qui trahit clairement son impatience, il demande : « La famille Tattaglia garantit le remboursement de notre commandite sans demander de pourcentage ? »
Cette énorme bévue atterre Tom Hagen. Il voit Don Coleone poser sur son fils un regard chargé de malveillance. Pétrifié par ce regard, Sonny paraît ne pas comprendre. Un éclair de satisfaction brille dans les prunelles du Turc. Il a découvert une brèche dans la forteresse Corleone. » Sans le savoir, Sonny Corleone vient d’envoyer un message au Turc : « mon père n’est pas intéressé par votre proposition mais moi je le suis », de là, Sollozzo décide de tuer Vito Corleone.

Sonny incarne également l’exubérance contraire aux principes de vie du bon mafioso.

Sa réaction explosive à la vue du visage de sa sœur battue par son mari le conduit à enfreindre les règles de sa propre sécurité pour aller rendre sa justice. Le passage à tabac en pleine rue de son beau-frère ne passe pas inaperçu et ses ennemis en tirent profit pour lui tendre une embuscade. Dans la Mafia, il faut avoir le contrôle de ses nerfs.

De ses nerfs, et de sa libido…les hommes volages sont perçus comme peu sérieux et Sonny entretient des relations extra-conjugales, ce qui ne plait pas à son père :
« La petite comédie que tu joues avec ta petite amie est en train de te ramollir le cerveau. Arrête ça, et fais un peu attention au travail. » Car Don Corleone « considérait […] les manifestations involontaires de colère comme les plus dangereuses des faiblesses. »

Ce que confirme le juge Falcone :

« Un franc conservatisme règne dans l’organisation. […] Un homme qui a plusieurs femmes, ou des relations extraconjugales voyantes, qui n’est donc pas capable de s’autocontrôler sur le plan sentimental et sexuel, n’est pas fiable non plus sur le plan professionnel. »

C’est un coup de maître de la part de Mario Puzo qui livre là des clés de compréhension essentielles de l’attitude maffieuse. Il faudra attendre encore plus de vingt ans pour qu’un juge aussi perspicace que Giovanni Falcone découvre l’importance de ces aspects.

Les Dons archétypaux.

Au-delà du personnage de Sonny Corleone, les principes de l’omertà sont développés en diverses occasions du livre. Ainsi, la réunion des chefs de famille organisée par Vito Corleone et qui est l’occasion de se mettre d’accord sur les modalités du trafic de drogue donne lieu à une intervention d’un Don de Detroit, perçue par ses homologues comme faite de bavardages incongrus.

En effet, ce dernier trouve utile de préciser qu’il ne faut pas vendre de la drogue « aux enfants » mais uniquement « aux nègres ».

« Quant à ses remarques au sujet des écoles et des enfants, il fallait avoir le cœur aussi tendre que lui pour savoir combien il serait vain d’essayer de vendre de la drogue aux enfants. Où trouveraient-ils l’argent pour la payer ? Ce qu’il disait des gens de couleur ne présentait pas plus d’intérêt. Le milieu considérait les nègres comme absolument dénués d’importance parce qu’ils sont dénués de puissance. […] En faisant allusion à ces ilotes le Don de Detroit montrait qu’il avait l’esprit enclin aux futilités. »

C’est typiquement le genre de jugement que l’on peut attendre d’un « homme d’honneur » si l’on en croit Giovanni Falcone :

« [au sein de Cosa Nostra] il est inutile et superflu de bavarder de choses qu’on connaît peu ou mal, de gens qui n’ont rien à voir avec la famille d’appartenance, ou de se lancer dans des conversations du genre café du commerce. »

Mario Puzo ne s’était pas trompé en écrivant ce passage.

Mario Puzo et Francis Ford Coppola.

Tom Hagen et la pureté du sang.

Le conseiller (« consigliere » en italien) Tom Hagen incarne quant à lui cette génération de gangster américain qui enfreignent un vieux principe de Cosa Nostra : pour y entrer, il faut, entre autre, être sicilien de père et de mère. Mario Puzo en fait une qualité essentielle de Paulie Gatto, aux yeux du caporegime Clemenza : « les antécédents de Paulie étaient irréprochables. Il était né de père et de mère siciliens » .
Dans le roman, le nomination de Tom Hagen, avocat germano irlandais au poste de consigliere bouscule les habitudes :


« En prenant cette décision, le Don venait de rompre avec une tradition établie de longue date. Jusque-là, le consigliori avait toujours été choisi parmi les Siciliens de pure race ; Tom Hagen eût été élevé dans le sein de la famille Corleone n’entrait pas en ligne de compte. Il s’agissait d’une question de sang. »

Lucky Luciano, déjà mentionné, avait provoqué le même type de polémique en s’associant avec des gangsters juifs américains tels que Meyer Lansky et Benjamin « Bugsy » Siegel.

Conclusion.

On le constate à travers ces quelques exemples, Mario Puzo était sans doute un homme très bien informé. Sa clairvoyance au sujet du phénomène mafieux dépassait en son temps, celle de bien des experts, plus ou moins auto-proclamés : juges, policiers, journalistes ou sociologues.
Comme Emile Zola a magnifiquement dressé le portrait de cette inextinguible soif de tuer qui possède Jacques Lantier, un siècle avant que l’on ne commence à parler de « tueur en série », Mario Puzo a, des décennies avant les observateurs les plus perspicaces, dressé le portrait du crime organisé italien dans sa forme la plus féroce : Cosa Nostra. C’est un coup de maître.

Article soumis par Franck McVeigh

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Previous Post

Des scientifiques introduisent la monnaie chez des singes… la première prostituée apparaît

Next Post

Parler le langage des Internets : le cas Joachim Son-Forget