Comme nous l’avons expliqué au cours des 3 premiers articles, l’identité repose sur des notions individuelles et collectives de l’être et du devenir. Dans notre premier article, nous empruntions l’exemple d’Obama, premier président américain noir, athée, descendant de musulmans, pour mettre en avant l’importance que l’identité bien comprise repose sur une part de nature héritée et inégalitaire et une part d’expériences effectuées dans un certain environnement. Chacun peut exprimer pleinement son identité dès lors qu’il comprend sa nature et tâche de s’en montrer à la hauteur, sans envier les autres disposant d’une nature plus avantageuse au sein d’un environnement équitable.
Être humain, c’est être l’objet de ses affects, de ses pulsions, de ses passions qui nous sont commandées par l’impérieuse nécessité évolutionnaire de passer nos gènes à la génération suivante. Mais être humain, c’est aussi avoir la capacité de faire usage de la raison comme aucun autre animal n’a pu le faire jusqu’à présent, afin de les tempérer et de les sublimer. Nous avons besoin des deux. Vouloir se passer de raison afin de libérer la vie c’est revenir à l’état animal et s’empêcher de porter la vie à des niveaux jamais atteints. Mais vouloir supprimer les affects jugés malsains revient à tuer le principe vital en nous et nous conduirait à un altruisme pathologique entrainant la fin de toute lignée disposant de ces traits. Il nous faut favoriser à la fois les instincts de vie les plus forts et la raison la plus nette.
Le Wokeism ou la religion de l’identitarisme
On observe aujourd’hui, conséquence de la mondialisation, des larges pans de la société qui ne partagent ni le patrimoine génétique, ni le patrimoine culturel de la population principale. Si dans l’ancien monde la tension était entre le Christianisme et les valeurs aristocratiques, puis dans le monde moderne entre la liberté et l’égalité, afin de régir un peuple homogène, cette tension s’est nécessairement déplacée aujourd’hui entre l’universalisme et l’identitarisme de par leur présence grandissante. Par analogie, de la même façon que des intellectuels et leaders démocratiques ont augmenté leur puissance en manipulant des prolétaires, on trouve aujourd’hui une élite qui use de l’identitarisme afin d’augmenter son influence en offrant des signes ostentatoires de leur vertu. La femme grosse et noire a remplacé le prolétaire. La classe supérieure se complait en offrandes pour écouter les prêches de la papesse de l’identitarisme, Robin DiAngelo, leur expliquant leur nouveau pêché originel et plie le genou devant la nouvelle Yseult. Prenant pleinement conscience de la nature oppressive de leur condition de blancs et de la suprématie blanche : ils sont éveillés, c’est le wokisme (ndlr : anglicisme pour wokeism). Se parant des oripeaux de la Science mais soumis à un système moral, c’est en fait un catéchisme déguisé. Les chefs d’industrie sont sommés de s’y adonner, les employés récalcitrants sont évincés.
Les statues grecques antiques et la littérature classique de Homère à Shakespeare seraient le produit de la suprématie blanche selon les indigénistes. Les Droits de l’Homme seraient une arnaque au service du relativisme moral et du consumérisme. L’homme blanc, responsable de tout : l’esclavage, le capitalisme, le patriarcat… l’Europe et la philosophie des Lumières, sa science, tout cela ne serait que des écrans de fumée dissimulant la mise en place de crimes monstrueux. En France, enseigner Darwin et parler de science dans les écoles françaises devient chaque jour un peu plus problématique.
Mais, de la même façon qu’on peut séparer le message du Christ de l’Église et de ses dérives pour les juger indépendamment, que d’autres s’essaient à séparer Marx de l’application du communisme on peut séparer l’identité de la façon dont elle est traitée par le wokisme.
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Le premier livre de NIMH
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Le wokeism, l’identitarisme dévoyé
Le wokeism dévoie l’identitarisme en effectuant une erreur majeure, volontairement ou non, mais la façon qu’il a de réduire au silence tout opposant leur indiquant leur erreur laisse à penser que c’est volontaire. Malgré des changements importants effectués au sein des institutions, une différence de réussite persiste entre les populations. En prétextant que les races sont purement des constructions sociales résultant d’une histoire raciste au service de la création d’institutions comme conditions environnementales favorables aux blancs, et observant qu’une différence de réussite persiste, ils en arrivent à la conclusion que parce que le racisme persiste au-delà des institutions, ce sont les Blancs qui en sont les porteurs par leur héritage culturel inconscient. Tous les Blancs sont racistes, qu’ils en soient conscients ou non, et ils perpétuent un système raciste. En refusant de passer à la loupe les différences biologiques individuelles et à l’échelle de la population, ils empêchent les individus de comprendre les limites de leur nature et nourrit leur ressentiment envers le bouc-émissaire désigné qu’est le Blanc.
Le Blanc doit alors reconnaitre sa condition de Blanc héritée d’une construction sociale qui lui permet de jouir de privilèges. Il doit embrasser pleinement ce qu’il est pour mieux s’en excuser. S’il préfère une lecture universaliste, il sera taxé de vouloir cacher une analyse démontrant son oppression. S’il tente de chercher des raisons biologiques à ces inégalités, quand bien même ce serait pour les corriger, il sera accusé de les justifier fallacieusement en recourant à de la pseudo-science. Enfin, s’il revendique sa condition de Blanc en refusant de s’en excuser, il deviendra un agent de la suprématie. L’universalisme est la seule voie tolérée par le wokisme même si elle rend les individus s’y adonnant suspicieux d’appartenir en fait à l’une des autres catégories qui vous coûte purement et simplement la mort sociale, le cancelling. Qu’il s’encanaille à simplement dire “It’s okay to be white“ et il devient l’auteur d’un blasphème. Non, ce n’est pas okay d’être blanc, repens-toi.
Tous les identitarismes se valent-ils ?
Comme nous l’avons indiqué dans notre introduction, il existe un identitarisme de gauche et un identitarisme de droite selon qu’on défende les groupes jugés dominés ou les groupes jugés dominants. Il serait faux de parler de minorités, les juifs comme les Asiatiques, malgré leur statut de minorités, seront perçus comme étant des “white adjacents“, des soutiens de la “whiteness“, la blanchité.
Les gens de gauche se feront alors les relais d’un identitarisme revanchard porté par les décolonialistes comme les indigènes de la République, en France, ou le mouvement international Black Lives Matter visant à augmenter la puissance des minorités mentionnées en imposant ce nouvel ordre moral. Les Blancs de gauche soutenant ces mouvements sont bien souvent des gens éduqués de la classe supérieure qui ne réduiront pas leur puissance en tenant de tels propos. Au contraire, étaler leur vertu leur permettra même de s’élever socialement en atteignant les plus hautes strates de l’échelle de la blanchité et s’éloignant de la suprématie blanche pour obtenir le titre prestigieux d’”abolitionniste blanc” tel que défini par Barnor Hesse, professeur d’études afro-américaines.
L’identitarisme de droite est lui d’une nature différente. Il serait faux de considérer que les identitaires, tel que Génération Identitaire, s’inscrivent dans la même lecture et choisissent de défendre la suprématie blanche. Alors que l’identitarisme de gauche est né aux USA dans le sillon de Français de la French Theory, celui de droite est né en Europe et en France sous l’impulsion de Génération Identitaire par deux nécessités différentes. Le premier, de gauche, est l’expression de personnes issues de minorités éprouvant des difficultés à réussir dans une économie de la connaissance, soucieuses d’augmenter leur puissance en renversant la morale et les principes méritocratiques à leur avantage alors que le second provient d’une volonté d’autoconservation d’une population et de sa civilisation sur sa terre ancestrale.
Le wokisme, expression du ressentiment de ceux ne pouvant réussir dans une économie de la connaissance
Si l’humain peut parfois être raciste et que la discrimination existe, il semble que le système méritocratique et universaliste marche plutôt bien comme nous l’avons vu précédemment. Il convient de dénoncer les discriminations quand elles existent mais il convient de ne pas y voir l’unique réponse à toutes les inégalités de résultat.
Peut-on décemment penser qu’au sein d’une société où chaque individu est égal en droits et où les industriels, les médias, les politiques, les universitaires et les artistes dénoncent de concert le racisme, le problème puisse se trouver ailleurs que dans un supposé racisme systémique ? Une société dans laquelle Uber rend les livraisons gratuites pour les commandes effectuées chez un propriétaire noir ; Cell, société de presse publiant 50 journaux scientifiques, fait un éditorial se repentant de n’avoir aucun noir au sein de leur équipe et fait la promesse de mettre en avant plus ostensiblement les travaux des scientifiques noirs ; le co-fondateur de Reddit démissionne afin de laisser sa place à un noir ; Harvard crée un barème d’entrée spécial visant à favoriser l’inclusion des noirs au détriments des Asiatiques ; HBO Max retire de son catalogue le film, Autant en emporte le vent, car il véhiculerait des préjugés racistes.
Ça n’a pas de sens, et en réalité le wokisme s’en moque que cela en ait un ou non. Leur système permet justement de pirater le système méritocratique en y introduisant une nouvelle condition préalable qui est l’adhésion à cette nouvelle morale des individus et des compagnies. Les individus issus de minorités peinant à réussir dans un système méritocratique y adhéreront pleinement, pendant que ceux n’ayant pas usurpé leur réussite y verront une aberration. Les Blancs évalueront leur avantage à y souscrire et le feront d’autant plus facilement si leur propre réussite n’est pas mise en danger ; ils auront même souvent le sentiment de servir la justice de bonne foi.
Si les premières victimes sont les Blancs médiocres, il serait faux de penser que ce sont les seuls à se rebeller. Si certains vont effectivement tout faire pour éviter que cette morale, à leur désavantage, se mette en place, d’autres redoubleront de signes de vertu afin de ne pas réduire leurs chances de réussir. Parfois les plus talentueux, y voyant une profonde injustice, tenteront de la dénoncer ; ils subiront des conséquences sur leur vie professionnelle, plus ou moins importantes, sous les injonctions des réseaux sociaux qui les obligeront de témoigner leur pleine adhésion.
L’Identitarisme de gauche comme rejet du monde Occidental et de la civilisation techno-industrielle
“Si nous n’arrivons pas à réussir dans ce monde, c’est la faute des Blancs. Mais ce monde lui-même a été créé par les Blancs. Il ne suffit pas de vouloir modifier les conditions de réussite, il faut le détruire”. Voilà à peu près ce sur quoi repose la pensée revancharde qui pousse de plus en plus de jeunes dans l’identitarisme de gauche, qui retournent à leur être biologique comme les membres de la LDNA, ou vont chercher une autre morale dans un héritage culturel comme l’islam, conduisant éventuellement à l’islamisme.
Ils trouveront comme camarade de combat les gauchistes imbibés de la morale woke qui les soutiendront dans l’expression de leur identité, justifiant leur colère et leur violence en la qualifiant de légitime, quand les marxistes et autres collapsologues calculateurs y verront quant à eux une coalition d’intérêts bienvenue pour faire tomber le capitalisme et la société techno-industrielle. Par convention, il émergera le terme islamo-gauchiste englobant ces différents types de personnes de gauche faisant preuve d’une cécité, volontaire ou non, à l’égard de la montée de l’islamisme. L’islamo-gauchisme, c’est traiter des apostats, comme Zineb El-Rhazoui, de racistes (en étant de gauche), c’est considérer que Mila est islamophobe et se foutre de son sort, c’est considérer que critiquer le hijab est raciste, c’est aussi manifester avec des islamistes, c’est dire que l’épilation est une norme patriarcale mais le voile un choix libre, c’est considérer que les normes salafistes comme ne pas serrer la main à une personne du sexe opposé est simplement “culturel”.
Un terme plus juste qui engloberait l’entièreté de ce phénomène pourrait être le gauchisme-décliniste mue par une volonté de disparaitre. Porté par une pulsion de mort, se parant de rationalité, il s’opposera à la reproduction de sa propre particularité ethnoculturelle en poussant des Occidentaux, déjà en chute démographique, à ne plus se reproduire pour sauver la planète pendant que les Africains, eux, connaissent un boom ; en favorisant une décroissance qui serait la réduction de notre compétitivité face à une Chine qui accroit sa puissance chaque jour ; en protégeant la croissance de l’Islam en Europe face aux “réactionnaires”, comme Sardou, faisant le lit de personnes ayant compris comment exploiter cette faille comme AJ+, succursale d’AL-Jazeera, se distinguant par une ligne rédactionnelle officiellement progressiste, féministe et LGBT-friendly pour séduire les jeunes connectés, mais ne présentant en réalité la plupart du temps qu’un seul point de vue orienté, par exemple sur la notion de race, le conflit israélo-palestinien, l’affaire Tariq Ramadan, le port du voile islamique, donnant à ce titre la parole à des militants du controversé Parti des indigènes de la République.
Plutôt qu’une société où règne le racisme systémique, j’ai plutôt l’impression d’être au cœur d’une société antiraciste jusqu’à la folie. Un antiracisme qui se transforme en ethnomasochisme et le traitement réservé aux identitaires de droite tend à le confirmer.
Identitarisme de droite, autoconservation du peuple européen et de la civilisation occidentale
Être identifié comme un identitaire de droite vous fera porter la marque de l’infamie et vous conduira à une mort sociale certaine. Alors pourquoi des jeunes gens s’engagent-ils quand même dans cette voie ? parce qu’ils se disent que la mort sociale est encore préférable à la mort de leur civilisation et de leur population. Contrairement à l’identitarisme de gauche qui relève du ressentiment générer par un individu cherchant à exprimer sa pleine volonté de puissance, celui de droite relève de la simple autoconservation d’un être collectif qui veut persévérer dans son être. Les deux chevaux de bataille de Génération Identitaire sont la lutte contre l’immigration et l’islamisme. Génération Identitaire, c’est la civilisation Occidentale qui dit non à des devenir potentiels non désirés, l’immigration apportant un changement de la composition ethnique de la population, son être, et l’islamisme représentant un devenir politique potentiel indésirable. C’est une vision cohérente de la lutte contre l’islamisme et le terrorisme. Vouloir combattre l’islamisme tout en important des arabo-musulmans est vain. Génération Identitaire nous rappelle que nous sommes les héritiers d’une histoire commencée il y a 50,000 ans quand les premiers chasseurs cueilleurs se sont installés dans ce qu’on appellera plus tard “Europe”. Nous sommes le fruit du mélange de ce peuple avec Neandertal dans un premier temps, puis les agriculteurs d’Anatolie et enfin les Yamanayas. Nous sommes les héritiers de la civilisation gréco-latine, chrétienne et techno-industrielle. Nous ne devons pas changer dans le but de plaire à un autre.
“It’s amazing how much panic one honest man can spread among a multitude of hypocrites.”
Thomas Sowell
Horreur
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Sélection de textes de
Zero HP Lovecraft
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Les commentateurs et contradicteurs leur rappelant ce qu’est un Français, selon la vision de la république française, sont à côté la plaque. Non pas que GI s’oppose à la République, mais ils rappellent une réalité simple : nous sommes les Européens et nous voulons rester maîtres des conditions de notre reproduction sociale. “Vous n’avez pas mieux à faire à 21 ans ?” demande un Hanouna paternalisant à la jeune Thaïs. C’est vrai ça, la planète t’y penses ? Il faut que toi tu disparaisses sinon on va tous mourir, sacrifie toi ! Tu ne peux pas aller à un concert au Bataclan comme les autres jeunes de ton âge ? Bien sûr que si elle a mieux à faire que d’aller débattre sur un plateau face à un Bellatar transpirant le ressentiment par tous les pores de la peau ; un Moix ayant écrit par le passé des textes antisémites redoublant de signes de vertu pour conserver sa puissance acquise ; un Karim Zéribi soudainement très inquiet du respect des lois républicaines ; une Raquel Garrido, qui voit d’un très bon œil l’entrée au parlement de quotas pour le peuple autochtone en Amérique du Sud, mais qui pense qu’il n’y a pas de peuple autochtone en Europe contre toute rationalité quand David Reich l’a déjà démontré ; un Benjamin Lucas, porte parole de Génération.s, venu “exprimer le dégout” de sa faction politique, lui permettant ainsi de récupérer quelques voix de minorités en plus sans se rendre compte que les arguments qu’il emploie donne raison à Thaïs. Bien sûr qu’on a mieux à faire que de parler de voile, de séparatisme, d’excision et autre abattage rituel. Bien sûr que j’ai mieux à faire que d’écrire cet article. On aimerait ne parler que de fusées qui atterrissent sur Mars. Mais voyez vous, nous avons hérité d’un monde de boomers qui passaient leur jeunesse à se mettre en slip à la télé en imaginant des lendemains qui chantent alors que, nous, on se fait planter pour une cigarette, un regard de travers ou une jupe.
La peur du Grand Remplacement
Le Grand Remplacement c’est comme le chat de Schrödinger. Il est en même temps réel et fantasmé suivant l’observateur qui en parle. Si c’est pour célébrer le changement de peuple, lié au nombre croissant d’extra-européens habitant en France, alors il existe, on lui donne même un nom, la France Black-Blanc-Beur. Concept déjà dépassé car il invisibilise les nouveaux changements opérants ne prenant pas en compte les Asiatiques selon ces cinéastes.
En revanche, si c’est pour s’en offusquer alors non, il relèverait du fantasme : la part d’étrangers est stable depuis 40 ans nous dit Darmanin, circulez, rien à voir. Les 63% de Français qui pensent qu’il y a trop d’étrangers en France sont sommés de s’éduquer en lisant quelques études. D’ailleurs, Benjamin Lucas nous dit même qu’il y a plus de Français qui vont faire des bébés à l’étranger que d’étrangers qui viennent faire des bébés en France. Alors de quoi on se plaint ? Justement, s’il y a plus de Français qui émigrent et font leur vie à l’étranger que d’étrangers qui viennent en France s’établir, cela constitue les conditions d’un remplacement, les chiffres de l’émigration devant être ajouté au chiffres de l’immigration pour calculer un potentiel remplacement.
Pire encore, ce bilan comptable ne peut que dépeindre la réalité en terme de quantité, mais il faut aussi l’analyser sous l’angle de la qualité. Comme le dit le Docteur Laurent Alexandre : on exporte nos cerveaux et on fait venir des gens peu qualifiés. On laisse partir nos Bac+10 et on fait venir des Bac-5. En cela, ce remplacement de population réduit notre puissance, nous empêche de rester compétitif dans une économie de la connaissance.
De la même manière qu’on entrave la recherche visant à mettre en avant la part de différences cognitives entre les populations permettant de faire perdurer un discours pseudo-scientifique, on refuse de se doter des outils permettant de mettre en avant le problème qui occupe réellement les “Français”. Quand les mots ne permettent plus de décrire un phénomène efficacement, alors il faut en chercher de meilleurs, identifier le facteur de confusion. Ce que les Européens observent, c’est qu’il y a de plus en plus de non-Européens dans leur pays. Qu’on les appelle des Français n’y change rien. Il serait opportun de se demander si le vrai problème ressenti ne vient pas des Français d’origine européenne ayant l’étrange sensation inexpliquée qu’ils représentent une proportion de moins en moins conséquente de l’ensemble de la population. Car, si je mets des guillemets à “Français”, c’est bien que le problème réside moins dans la sensation des Français qu’il y a de plus en plus d’étrangers en France mais l’observation des Européens qu’il y a de plus en plus d’extra-Européens autour d’eux. Mal identifier le problème c’est s’empêcher d’y apporter les bonnes solutions. Combien d’extra-Européens vivent en France ? Difficile d’avoir un chiffre précis, au bas mot 10 millions selon les dernières déclarations d’Emmanuel Macron et cela pour le seul continent Africain. 10 millions, malgré une part d’étrangers stable, on a donc simplement donné la nationalité à des Africains qui pourront tout à fait faire des “enfants issus d’un couple à la nationalité mixte” avec un autre Africain de leur nationalité d’origine. On regarde des chiffres mais ils ne nous disent rien car ils ne permettent pas de capturer la réalité. Leur seule utilité est de faciliter l’identification des demi-intelligents et des fumiers sur les plateaux télé.
Le plus important est de s’assurer que les conditions de reproduction sociale restent entre nos mains. C’est la seule façon d’apaiser la peur d’un grand remplacement. En d’autres termes, on doit s’assurer que les Occidentaux restent libres de se donner le devenir qu’ils veulent et ça passe par le contrôle de la démographie. Cela étant posé, les comptes d’apothicaires importent peu. Chacun estimera lui même à quel moment on peut parler de remplacement ? Quel proportion de la population doit être remplacée pour qu’on parle de Grand Remplacement ? 20%, 50%, 80%, 100% ? Le problème de la “théorie” du Grand Remplacement, c’est que les contradicteurs en parlent comme si elle serait invalidée aussi longtemps que subsistera un Européen en Europe. Il pourrait n’y en avoir plus un seul en France qu’ils nous diraient qu’il en reste en Pologne. Mais dès qu’on ne peut plus assimiler, il y a nécessairement un changement de peuple profond. La seule assimilation passe par l’accouplement. Et c’est bien pour cela qu’on ne peut qu’assimiler des individus et pas des peuples comme aime à le rappeler Zemmour dans les pas du Général.
Les Européens modernes sont nés du mélange de trois peuples qui ont commis des remplacements. Leurs gènes sont toujours en nous mais les peuples originaux n’existent plus. Le mélange généralisé de deux peuples c’est la naissance d’un nouveau peuple par la destruction des anciens. Les races existent*. Il n’y en a aucune pure et originelle, elles sont toutes le fruit de mélanges, mais de mélanges différents. J’avais dis dans mon article s’interrogeant sur leur viabilité scientifique, après avoir questionner tous les autres arguments, que j’étais d’accord avec ce dernier disant que le mot race était sémantiquement faux car il renvoie à des notions où certains l’ont mal utilisé. Mais voyant qu’il est encore utilisé aujourd’hui à des fins aussi viles et pseudo-scientifiques par la gauche, je pense maintenant qu’il faut lui rendre ses lettres de noblesses. Le mot Race est un des plus beau de la langue française. La race symbolise le travail pénible accumulé génération après génération d’une lignée et se manifeste matériellement par des artefacts tangibles comme le phénotype et les productions artistiques et culturelles. S’il a été salit par les Nazis, qui lui ont enlevé son côté culturel, il l’est encore aujourd’hui par les wokes, qui lui retire son côté biologique. La race, en tant que lignée, est belle et noble dans ce qu’elle a de biologique car elle est le chemin vers notre lointain. Ce devenir inconnu mais qui recèle une grandeur infinie. Par la présente je rends sa grandeur au mot race.
La seule question qu’on devrait donc poser aux Français est : Voulez-vous devenir un nouveau peuple et ne plus être Européens / Français ? Il conviendra alors d’adopter les moyens politiques de faire advenir le devenir choisi par les français.
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Mais il y a quand même des moyens de tordre le cou à cette façon de qualifier ce remplacement démographique de “théorie” et il est important de le faire. Pourquoi ? Parce que de la même manière que nous avons vu dans l’article précédent que la méritocratie marche plutôt bien lorsqu’on inclut les différences biologiques entre populations, relativisant ainsi grandement la légitimité de la colère des minorités, il apparait que le remplacement relève de la pure arithmétique, légitimant la colère des identitaires de droite. Vous voulez vous en convaincre, lisez le thread suivant de Philippe Lemoine usant de simple calcules établissant des projections sans appel.
Le monde Occidental est pris dans une grande mécanisation du vivant que Renaud Camus appelle une grande machination, qui loin de relever d’un complot, définit la façon dont un processus s’auto-alimente. Rare sont ceux voulant tirer la sonnette d’alarme, la démographie et l’immigration deviennent un simple angle d’attaque pour analyser les “Market trends” et définir la bonne façon de communiquer ou définir la nouvelle ligne du parti qui lui permettra de trouver une nouvelle cible électorale. À quoi bon défendre les Blancs alors qu’ils représentent un secteur de marché décroissant et que ça nous empêcherait de vendre au reste du monde ? À quoi bon défendre les blancs alors qu’au vu de la démographie ce n’est qu’une question de temps avant que notre ligne politique gagne à coup sûr ?
La démographie est reine. Nous n’avons aucune garantie qu’une France ou une Europe constituée d’une majorité d’éléments extra-Européens voudra bien nous laisser persister dans notre être individuel et collectif en tant qu’Européens hérités de la civilisation Occidentale. Nous ne devons donc pas être aveugles face à la dimension ethnoculturelle des individus. À partir d’un certain seuil, nous perdrons notre souveraineté des conditions de reproduction sociale et ce serait un péril mortel. Il importe peu de parler de chiffres ou de date, ce qui compte c’est de prendre conscience de cette nécessité. Churchill en évoquant comme possible slogan “Keep England White” n’était pas un monstre, il avait simplement conscience de cette nécessité impérieuse et ajoutait au sujet de l’immigration “Si nous voulons enrayer le fléau du racisme, nous devons avant tout cesser d’aggraver le problème”. Si à l’époque de Churchill enrayer le problème se résumait à réduire l’immigration, il est malheureusement d’une tout autre nature aujourd’hui, et, s’opposant à cette grande machination, des jeunes redonnent ses lettres de noblesse au politique et disent qu’il faut mettre en place des solutions pour éviter de foncer dans le mur de la catastrophe démographique.
Ces deux identitarismes sont donc différents en cela que celui de gauche repose en partie sur un mensonge laissant croire aux minorités qu’elles sont entravées dans leur devenir en tant qu’individu alors que celui de droite repose sur la revendication d’un être collectif voulant simplement persister dans son être quand la réalité de sa disparition lui est niée. Par ce double jeu, quand bien même les Européens comprendraient qu’ils sont entrain de disparaître, la morale woke leur dit qu’ils l’ont bien mérité.
Une seule façon de s’en sortir : d’un côté il faut identifier clairement ce qui relève du système et de l’individu dans cette entrave afin qu’on puisse corriger les défaillances externes et permettre aux individus de sublimer ce ressentiment en prenant pleinement conscience de leurs propres limites sans les attribuer à un bouc-émissaire ; Mais de l’autre côté, il faut assurer la souveraineté des conditions de reproduction sociale au peuple européen qui a peur de se voir submergé par tous les moyens nécessaires dans la limite du respect des droits de la personne humaine.
Alors nous le disons tout net, parce que nous sommes humains nous sommes universalistes, mais, parce que nous sommes humains nous sommes aussi identitaires, tâchez de ne pas nous forcer à être trop humain.
*Le mot race est à comprendre ici au sens que lui donne Charles Peguy quand il parle de la “race française” ou au sens où Nietzsche l’emploie pour parler d’une lignée familiale lorsqu’il dit « La beauté d’une race, d’une famille, sa grâce, sa perfection dans tous les gestes est acquise péniblement : elle est comme le génie, le résultat du travail accumulé des générations. ». C’est une représentation symbolique, non scientifique, qui capture quelque chose quelque chose de réel reposant en partie sur la biologie et en partie sur la culture mais aux contours flous et difficilement définissables.
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Bonjour. Je suis en train de lire vos articles sur l’identité et j’avais envie de vous faire part d’un concept philosophique qui pourrait les étayer : le corps médial.
Le corps médial est la partie du monde hors de notre corps animal qui fait partie de nous, et nous permet d’interagir avec le monde. Corps animal : mes bras, mon torse, ma tête, les électrons dans ma tête formant des idées, etc.
On peut prouver logiquement que le prédicat (fondé sur le monde qui nous entoure) et le sujet (ce à quoi on attribue des prédicats, comme “le sujet est en ce lieu”) ne peuvent être totalement séparés (je peux détailler sur demande, c’est une démonstration magnifique de logique).
Ainsi, oui, une partie de nous est accrochée à notre monde : mon foyer fait un peu partie de moi, ma famille aussi, je partage quelque chose avec les autres Français, qui est le corps médial politique, i.e la res publica française -> d’où un aspect d’identité.
Mais aussi, ce corps médial est extérieur à mon corps animal, il peut même transcender les individus qui ont ce corps : en tant que Français, j’ai presque un devoir de civilisation de comprendre le monde et de faire de grandes choses pour la France, même si ces choses lointaines jamais ne concerneront vraiment mon corps animal (je sais pertinemment que je n’irai pas sur Mars, mais je veux que des Français y aillent et je fais le pour, comme ça c’est un peu moi qui irait aussi car ils partagent un corps médial avec moi) -> d’où les entreprises grandioses et une certaine volonté d’aller plus loin.
Et plusieurs auteurs ont réussi à biduler une théorie qui tient la route : les religions viendraient de la sacralisation d’un corps médial. Ca semble marcher pour pas mal de religions, du christianisme au paganisme en passant par l’animisme et le totemisme.