Sunset Riders, un jeu comme on en fera (heureusement?) plus jamais.

On va encore parler de jeu rétro, mais cette fois-ci pas n’importe quel jeu ! Vous connaissez “Sunset riders”? C’est le jeu vidéo édité par Konami, sorti en 1991 en version arcade, et plus tard sur consoles de salon. C’est sans doute à peu près dans ces années que j’y ai joué, en arcade, en vacances avec mes parents sur la Costa Brava (vacances de prolos). La borne était à coté de Street Fighter 2 et de Opération Wolf, des belles années ! En revanche, les versions consoles sont nettement en dessous de l’arcade, comme c’est souvent le cas. La version Nintendo étant néanmoins bien au dessus de la version Sega, le titre ayant subit pas mal de dégradations face à l’originale. Malgré ça, la version Megadrive, pourtant bien allégée reste vraiment sympa à jouer, avec en plus la préservation de l’excellente bande son !

Sunset Riders est un jeu d’action classique où notre personnage doit avancer, tirer sur tout ce qui bouge et récupérer divers objets pour augmenter ses points ou améliorer ses armes. Tout ça dans une ambiance Far West très caractéristique, colorée et bien rythmée dans des niveaux assez riches. Train, Saloon, attaque de diligence, tous les clichés y passent. Mais si je vous parle de ce jeu (qui fait partie de mes souvenirs d’enfance) c’est surtout qu’à cette époque, je n’avais pas du tout remarqué à quel point il est politiquement incorrect. Je crois que nos amis les gardiens de la sainte morale pourraient qualifier ce jeu de : raciste, antisémite, machiste et homophobe… Rien que ça !

Simon Greedwell

C’est simple, visez un peu la tronche du premier boss ! Simon Greedwell, un banquier corrompu au physique évocateur… Mais ce n’est pas tout. Lors de la confrontation, voilà qu’il nous lance un “tu vas payer !”, très bien, pas si méchant me direz-vous, mais ce n’est rien à côté de la réplique qu’il nous livre avant son dernier souffle : “Enterrez-moi avec mon argent !”… Le retour des heures les plus sombres, vous dîtes ?

Paco Loco

L’ordre des méchants n’est pas le même selon les versions, mais vous aurez quand même droit à un indien avec un gueule improbable et une espèce de gros lard présenté comme un latino mais qui rappellera plutôt un africain albinos au QI visiblement très bas (je dis ça, je dis rien).

Le boss final quant à lui, présente une attitude plutôt efféminée et semble apprécier les roses, de là à dire qu’il est “pédé comme un phoque”, je vous laisse seul juge !

Boss final

Ajoutez à cela la possibilité de visiter des bordels pour vous prélasser dans les bras d’une fille légère et que contrairement à la vraie vie, ça vous rapportera des points en dollars, on croît rêver ! (Ou jouer à GTA…)

Bref, un très bon jeu pour un rétrogamer, hélas difficile à trouver à prix raisonnable. Les bourses les plus modestes auront toujours la possibilité de l’émulation ou de la reproduction chinoise. Si vous êtes l’heureux propriétaire d’une version SNES en boîte, considérez-vous comme chanceux car vous pourrez la monnayer à prix d’or, mais gare aux collectionneurs qui risquent de vouloir votre tête !

Yiiihaaaaa !

1 comment
  1. Encore de nos jours, un jeu à ressortir dans des moments de convivialité… Il fait toujours son petit effet par son côté “Les Village People au Far West”…

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