À l’observation de notre élite socio-démocrate occidentale finissante, un sentiment profondément pathétique émane de la situation. Comment pourrait-il en être autrement ?
Tout allait pourtant bien, tout était sous contrôle. À la suite de l’avènement de l’État-providence, cette élite était devenue hégémonique dans tout l’Occident, avec pour apogée la période post-chute du mur de Berlin.

Sûre de sa force, elle a tout abandonné, notamment les prérequis pourtant nécessaires à sa propre existence : la souveraineté, les valeurs liées à la force, le goût du travail et de l’effort, l’identité. Elle a même renoncé au désir de continuité historique. Elle s’est plongée dans des songes creux : l’Union européenne, l’inverse de l’Europe de la force et de l’identité, mais aussi l’écolo-gauchisme, l’inverse d’une écologie bien comprise. Tous ces rêves de ceux qui veulent mourir. Ainsi, elle a abandonné et détruit les piliers qui faisaient tenir la société debout. Cette élite pourrissante n’est que la fleur d’une plante malade, issue du domaine occidental et du règne des boomers, nourrie du charnier des générations qui leur ont succédé.
Mais à présent, la charogne putride part en morceaux. Macron ne vaut plus rien. A la merci de la droite socialiste et du front islamo-gauchiste, il n’est même plus capable de résister au baron de Pau et ses 36 pauvres députés. Olaf Scholz le zombie apathique du post-Merkelisme ne peut plus gouverner. Les sociaux-démocrates anglais n’en finissent plus de se déshonorer de la plus vile des manières . L’Italie a basculé depuis longtemps. Trudeau a tout lâché. Il ne reste à peu près plus rien. Cela faisait bien longtemps que tout cela couvait doucement.
À vous, ÉLITES SOCIO-DÉMOCRATES européennes :
Vous avez pourtant eu des occasions de rompre avec cette logique absurde, vous avez eu l’occasion d’être raisonnables au cours des 50 dernières années de dérive. Mais vous avez été aussi idiots qu’entêtés, et qu’est-ce que vous avez été entêtés ! Il aurait simplement suffi d’écouter un peu vos peuples sur l’immigration, par exemple. Juste un petit effort pour sortir de vos fantasmes et revenir sur terre, au lieu de tenter une mauvaise séance d’hypnose en créant des diables qui ont bien voulu de ce rôle. Vous vous êtes compliqué la vie pour rien et, à vouloir vous opposer à l’Histoire, vous vous êtes perdus.
Votre apocalypse est minable, vous allez être renversés, et personne ne vous regrettera, Même pas vos semblables anglo ricains.
Une fois encore, l’Amérique WASP tentera de sauver les meubles. Et vous ? Vous la haïrez, comme d’habitude, parce qu’elle vous renvoie à votre propre insignifiance. Jaloux des Yankees, ces bâtards qui, eux, n’ont pas encore tout abdiqué !
Et maintenant, contemplant votre œuvre, pris de panique face à votre catastrophe, vous devenez des chauvins de la dernière minute. Alors que, dans l’ombre de votre mépris, tant d’entre nous se recroquevillent contre la carcasse de notre France jusqu’à en perdre la raison, tels des chiots perdus et apeurés contre le cadavre de leur mère, attendant que la mort vienne à notre tour nous emporter. Et maintenant que nous commençons à accepter le deuil et à aller de l’avant, vous essayez pitoyablement de ranimer ce que, par le passé, vous avez tant maudit et couvert d’insultes. La cocarde vaut bien les quelques miettes que vous allez tenter de sauver.
Face à la gravité de la situation, j’ai décidé de saisir l’Arcom. https://t.co/4p2oQTrjWM
— Aurore Lalucq 🇪🇺 (@AuroreLalucq) January 9, 2025
Mais, vous ne ferez rien, vous n’allez rien censurer du tout, ni X, ni Facebook, ni aucune de ces plateformes qui vous donnent des sueurs froides. Vous n’avez rien à proposer en échange puisque vous n’avez rien construit. Vous n’avez rien fait, mis à part cramer la caisse, devenir le marché secondaire et le lieu de vacances de vos jumeaux socio-démocrates de l’autre côté de l’océan. Pas de chance, ceux-ci ont abdiqué, et maintenant c’est le grand vide. Vous êtes les parasites de l’Occident, des pique-assiettes gavés aux miettes américaines, les passagers clandestins du véritable progrès.
Vous avez empêché l’industrie européenne de fleurir ; par démagogie, bêtise et paresse, vous avez tout anéanti sous une montagne de taxes, alors que la terre était fertile et que l’engrais du biocapital était bon. Il suffisait de laisser la bête tranquille, de respecter les principes économiques les plus élémentaires et de profiter des longs et patients travaux de jardinage de la génération silencieuse. Mais même cela, vous n’en étiez pas capables.
Vos procès de Moscou contre Musk ou Trump ne servent à rien et ne font que vous déshonorer davantage, en reprenant pour la 65943005éme fois les techniques bien connues des pires ordures politiques de l’humanité.
Vous allez continuer à mendier, ramper, pleurer sur les pompes du cousin américain pour pas qu’il vous abandonne au beau-père alcoolique et violent venu de l’Est, ou bien dans les rizières d’extrême orient. Vous allez supplier de ne pas être épurés trop fort.
Vos aïeux, pourtant bien plus solides que vous, ont accepté le cinéma américain dans les valises du plan Marshall ; vous accepterez bien les GAFAM, les fusées de Musk, et la domination américaine sur l’Occident continuera encore pour 100 ans. Bien fait pour vous, tant mieux pour nous, tant pis pour l’Europe.
J’espère simplement que ce grand chambardement ne se fera pas sur le dos des Européens courageux – ceux du Donbass, du canton de Zoug, de Varsovie, de Copenhague, d’Oslo et ceux éparpillés parmi les ruines que vous laissez. Ce ne serait qu’une suprême injustice, le genre de mauvais tour dont l’Histoire a le secret.
Alea jacta est
Retrouvez l’auteur de cet article, Lino Vertigo sur twitter @LinoVertigo et sur la chaîne YouTube Lino Vertigo.
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