ENOCH POWELL : Prophète du Grand Remplacement et Partisan de la Réémigration dès 1968

« Quand les Dieux veulent détruire un peuple,
ils commencent par le rendre fou »

Nous sommes le 20 avril 1968, alors que le Royaume-Uni, à majorité travailliste (Labour), débat l’adoption d’une loi antiraciste criminalisant la discrimination raciale ainsi que la promotion de discours jugés haineux sur la base de l’ethnie, de la religion ou de l’origine nationale. Un député britannique, Enoch Powell, prononce, lors d’une réunion régionale du Parti Conservateur, un discours si mémorable qu’il en devint légendaire.

C’est le fameux discours de Birmingham, ou, plus communément appelé : « le discours des Fleuves de Sang” (Rivers of Blood speech).

Dans la mythologie grecque, le dieu Apollon, épris de la belle Cassandre, lui octroie le don de voyance dans l’espoir de s’unir à elle, cette dernière accepta, mais, refusant par la suite de remplir sa part du marché comme convenu, fut frappée d’une malédiction bien cruelle : celle d’être condamnée à prophétiser la vérité sans jamais être crue par ses contemporains, la pensant folle.

« Personne n’aime le messager porteur de mauvaises nouvelles » écrivait Sophocle dans Antigone, cette réalité Powell en était bien conscient du haut de son propre syndrome de Cassandre, lui qui annonça, plus d’un demi-siècle en avance, la triste situation démographique à laquelle nous assistons aujourd’hui. Pas seulement en Grande-Bretagne mais dans toute l’Europe de l’Ouest et le continent Nord-Américain en général.

En effet Powell ouvrit son discours en évoquant l’inclinaison primitive de la société consistant à accabler le sonneur d’alarme au lieu de chercher à se prémunir de l’incendie, comme si annoncer un mal revenait presque à en être la source, déclarant:

« Nous avons également tendance à confondre la prédiction d’un problème avec son origine, ou même avec le fauteur de trouble. Nous aimons à penser : «Si seulement personne n’en parlait, sans doute rien de tout cela n’arriverait… »

Enoch Powell

L’évocation des périls à venir demeurant à ses yeux la tâche la plus impopulaire, mais aussi, toujours selon ses mots, la plus nécessaire, de l’homme politique.

Un homme d’élite proche de son peuple

Faisant mention à deux reprises, lors de son allocution, du témoignage inquiet des citoyens de sa circonscription concernant les perspectives d’avenir du pays en rapport avec la problématique migratoire, Powell, pourtant issu lui-même d’un milieu extrêmement aisé et éduqué, incarnait à l’époque l’Elite au vrai sens du terme. Cette Elite connectée à son peuple et attentive à ses questionnements car soucieuse du bien-être des petites gens, consciente que faillir à ce devoir pour des raisons carriéristes finirait inéluctablement par se retourner contre elle :

« Il y a 1 à 2 semaines, je discutais dans ma circonscription avec un homme d’une quarantaine d’années qui travaille dans l’une de nos entreprises nationalisées. Après quelques mots sur la pluie et le beau temps, il me dit soudainement : « Si j’avais les moyens, je quitterais le pays. » Je lui fis quelques reproches, lui faisant remarquer que le gouvernement actuel ne durerait pas éternellement. Mais il n’y prêta pas attention et poursuivit : « J’ai trois enfants. Ils ont tous le bac [grammar school], deux d’entre eux sont mariés et ont une famille. Mais je ne serai heureux que lorsque je les aurai tous vu partir à l’étranger. Dans ce pays, dans 15 à 20 ans, les noirs domineront les blancs. »

« J’entends déjà les cris d’orfraie. Comment puis-je dire une chose aussi horrible ? Comment puis-je jeter le trouble et déchaîner les passions en relatant une telle conversation ? Ma réponse est que je m’interdis de ne pas le faire. Dans ma propre ville, au grand jour, un brave et honnête compatriote me dit à moi, son député, qu’il ne fera pas bon vivre dans son pays pour ses propres enfants. Je n’ai tout simplement pas le droit de hausser les épaules et de passer à autre chose. Ce que dit cet homme, des milliers, des centaines de milliers de gens le pensent et le disent. Peut-être pas dans tout le pays, mais partout où s’opère la transformation radicale à laquelle nous assistons aujourd’hui, et qui n’a aucun parallèle connu en 1 000 ans d’histoire. »

Nous sommes effectivement aux antipodes de la disposition d’esprit des dirigeants occidentaux et autres commissaires européens actuels, lesquels, se pensant insubmersibles du haut de leur toute-puissance technocratique, se permettent d’enjoindre leurs propres électeurs à s’expatrier si ces derniers s’obstinent à refuser de cohabiter avec des migrants.

Powell voyait déjà venir le Grand Remplacement

Bien que l’immigration du Commonwealth n’en était à l’époque qu’à ses balbutiements et s’exprimait alors dans des proportions dérisoires en comparaison de ce dont il est question de nos jours (seulement 50 000 admissions par an !), la vision d’Enoch Powell demeure remarquable d’un point de vue rétrospectif dans la mesure où elle pensait l’immigration à long terme et amenait déjà sur la table, sans doute trop prématurément pour être prise au sérieux, la problématique du Grand Remplacement :

« Avec le temps, la proportion des descendants d’immigrés nés en Angleterre, et donc arrivés ici comme nous, augmentera rapidement. Dès 1985, ceux nés en Angleterre [par rapport à ceux nés à l’étranger] seront majoritaires. C’est cette situation qui demande d’agir avec la plus extrême urgence, et de prendre des mesures qui, pour un homme politique, sont parmi les plus difficiles à prendre, car ces décisions délicates sont à considérer dans le présent, alors que les dangers à écarter, ou à minimiser, ne se présenteront qu’aux élus des générations futures. »

Non seulement l’invasion démographique n’est pas uniquement considérée sous l’angle seul de son augmentation exponentielle annuelle, mais aussi sous celui de sa croissance endogène successive, Powell allant jusqu’à prédire la colonisation hétérogène des villes menant à la création de zones de non-droit.

« Cette population ne sera bien sûr pas uniformément répartie du nord au sud et d’est en ouest. Dans toute l’Angleterre, des régions entières, des villes, des quartiers, seront entièrement peuplés par des populations immigrées ou d’origine immigrée. »

Avec, comme solution face à ce problème, l’inversion des flux migratoires :

« La réponse à cette simple question est d’une égale simplicité : il faut stopper, totalement ou presque, les flux d’immigration entrants et encourager au maximum les flux sortants […] la seule mesure adaptée est de réduire, toutes affaires cessantes, le rythme de l’immigration jusqu’à des chiffres négligeables, et de prendre sans délai les mesures législatives et administratives qui s’imposent. »

Après l’inversion des flux migratoires, la ligne Powell proposée au Parti Conservateur, s’articule en deux autres volets fondamentaux.

Partisan de la Réémigration dès 1968

Compte tenu de l’insuffisance d’un simple arrêt de l’immigration du fait du taux de fertilité relatif aux populations immigrées déjà installées sur le sol britannique, Enoch en vint à aborder, quarante ans avant Renaud Camus et Henry de Lesquen, la nécessité d’une autre mesure complémentaire, celle de la Réémigration (Re-emigration) :

« J’en viens maintenant au retour au pays. Si toute immigration cessait demain, la croissance de la population immigrée ou d’origine immigrée serait substantiellement réduite, mais l’importance numérique de ces populations ne modifierait pas les fondamentaux du danger qui nous préoccupe. Et cet aspect du problème ne peut être traité que lorsqu’une proportion importante des populations immigrées est encore composée de personnes arrivées récemment, durant les 10 dernières années. D’où l’urgence de mettre en œuvre dès aujourd’hui ce second volet de la politique du Parti conservateur : encourager la ré-émigration. »

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Mise en garde contre l’Antiracisme politique

Le discours de Birmingham s’étant tenu dans le contexte d’une mise en garde face au Race Relation Bill de 1968, projet de loi destiné à renforcer la lutte contre le racisme et les discriminations, Enoch Powell, d’une lucidité toute cassandresque, y perçut les prémices de l’antiracisme contemporain car susceptible selon lui d’ouvrir la porte au communautarisme toxique en fournissant aux populations allogènes un levier de lutte pour la domination contre leurs hôtes indigènes :

« Nous assistons aujourd’hui au développement de forces qui s’opposent directement à l’intégration, à l’apparition de droits acquis qui maintiennent et accentuent les différences raciales et religieuses, dans le but d’exercer une domination, d’abord sur les autres migrants et ensuite sur le reste de la population. Cette ombre, au départ à peine visible, obscurcit le ciel rapidement. Et on la perçoit désormais à Wolverhampton. Elle donne des signes d’expansion rapide. Les mots que je vais citer ne sont pas les miens, je les reprends tels quels de la presse locale du 17 février [1968], ils sont d’un député travailliste, ministre du gouvernement actuel : « Il faut déplorer la campagne menée par la communauté Sikh pour conserver des coutumes inadéquates. Ils travaillent en Grande-Bretagne, dans la fonction publique qui plus est. Ces personnes doivent accepter les conditions liées à leur emploi. Réclamer des droits particuliers pour leur communauté (ou devrait-on parler de rites ?) mène à un dangereux clivage au sein de la société. Ce communautarisme est un chancre : qu’il soit revendiqué par un camp ou par un autre, il faut le condamner sévèrement. »

Pour souligner les effets pervers d’une interdiction pour les citoyens de discriminer dans leurs affaires privées, Powell illustre ses propos en citant l’exemple d’une retraitée en situation précaire :

« Il y a 8 ans, dans une rue paisible de Wolverhampton, une maison a été vendue à un noir. Aujourd’hui, il ne reste plus dans cette rue qu’une femme blanche, une retraitée, et voici son histoire : cette femme a perdu son mari et ses deux fils, morts à la Guerre. Elle a transformé sa maison de 7 pièces, son seul bien, en chambres à louer. Elle y a mis toute son énergie et elle a bien réussi, remboursant son emprunt et commençant à épargner pour ses vieux jours. Puis des immigrés sont venus s’installer. Avec une appréhension croissante, elle a vu les maisons se faire racheter les unes après les autres. La rue, autrefois paisible, est devenue bruyante et chaotique. À regret, elle a vu ses locataires blancs partir un à un.

Le lendemain du jour où son dernier locataire est parti, elle a été réveillée à 7 heures du matin par deux hommes noirs qui, disaient-ils, voulaient utiliser son téléphone pour appeler leur employeur. Elle a refusé, comme elle aurait refusé à n’importe qui à cette heure matinale. Elle a alors été injuriée. Sans la chaîne qui bloquait sa porte, elle a craint d’être agressée. Depuis, des familles d’immigrés ont essayé de lui louer des chambres, mais elle a toujours refusé. Ses petites économies se sont épuisées, et après avoir payé ses impôts, il ne lui reste que 2 livres par semaine. Elle a demandé une réduction d’impôts et a été reçue par une jeune femme qui, voyant qu’elle possédait une maison de 7 pièces, lui a conseillé d’en louer une partie. Quand elle a répondu que les seuls locataires qui se présentaient étaient noirs, la jeune employée lui a répondu : « Les préjugés raciaux ne vous mèneront nulle part dans ce pays. » Elle est rentrée chez elle.

[…] Elle a désormais peur de sortir. Ses fenêtres sont cassées. Elle trouve des excréments dans sa boîte aux lettres. Quand elle sort faire ses courses, elle est suivie par de charmants petits noirs, très souriants. Ils ne parlent pas un mot d’anglais, mais il existe un mot qu’ils connaissent très bien : « Raciste ! » scandent-ils derrière elle. Lorsque cette nouvelle loi sur les relations interraciales sera votée, cette femme est convaincue qu’elle ira en prison. A-t-elle tort ? Je commence moi aussi à me poser la question… »

Concluant, d’une acuité quasi-nostradamienne :

« Le projet de Loi sur les Relations Raciales constitue le terreau idéal pour que ces dangereux éléments de discorde prospèrent. Car voilà bien le moyen de montrer aux communautés d’immigrants comment s’organiser et soutenir leurs membres, comment faire campagne contre leurs concitoyens, comment intimider et dominer les autres grâce aux moyens juridiques que les ignorants et les mal-informés leur ont fournis. »

D’où la proposition d’un troisième volet anti-communautariste axé sur l’isonomie totale des citoyens devant la Loi agrémenté d’une liberté de discrimination privée :

« Le troisième volet de la politique du Parti Conservateur est l’égalité de tous devant la loi : l’autorité publique ne pratique aucune discrimination et ne fait aucune différence entre les citoyens. Ainsi que M. Heath [leader du parti conservateur] l’a souligné, nous ne voulons pas de citoyens de première ou de seconde « classe ». Mais cela ne doit pas signifier pour autant qu’un immigré ou ses descendants doivent disposer d’un statut privilégié ou spécifique, ou qu’un citoyen ne soit pas en droit de discriminer qui bon lui semble dans ses affaires privées, ou qu’on lui dicte par la loi ses choix ou son comportement. »

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Un homme dont la franchise précipita la chute

Hélas mais prévisible, le discours d’Enoch Powell marqua la fin définitive de sa carrière politique au sein du Parti Conservateur dont il fut exclu du cabinet fantôme où il occupait la fonction de Ministre de la Défense.

Enoch fut raillé par toute la presse et désavoué par l’ensemble de la classe politique en dépit du fait que 74% de la population britannique, selon un sondage Gallup réalisé quelques jours après son discours, approuvaient ses paroles, d’où la mobilisation massive et spontanée des classes ouvrières qui lui témoignèrent de leur soutien en manifestations et pétitions multiples, hissant Enoch au rang de personnalité politique la plus discutée et populaire du moment.

Rejoignant l’opposition sous l’étiquette du Parti Unioniste d’Ulster (UUP) où il tiendra une ligne anti-immigrationniste sans jamais dévier de son cap et ce jusqu’à la fin de sa carrière politique, Enoch, boycotté de tous horizons, ne parvint néanmoins jamais à devenir autre chose qu’un parlementaire renégat cantonné au rôle d’arbitre critique du Parti Conservateur.

Il restera toutefois un influenceur non-négligeable au sein de la politique britannique.

Un souverainiste hostile au Commonwealth par anticosmopolitisme

En parallèle de ses positions controversées sur la question raciale, Enoch Powell fut également une personnalité incontournable du souverainisme eurosceptique anglais de par son opposition farouche à l’adoption de l’euro ainsi qu’à l’unification politique de l’Europe.

Néanmoins, à l’inverse d’un chauviniste cosmopolite attaché aux reliquats de l’époque coloniale comme peut l’être un François Asselineau, Enoch Powell était pourvu d’une conscience ethno-européenne aiguisée.

S’il fut ardemment défenseur du maintien de l’Empire Britannique pendant l’ère de la décolonisation, allant même jusqu’à appeler à une Réinvasion de l’Inde en 1950, Powell plaida par la suite pour un divorce total entre le Royaume-Uni et ses anciennes colonies une fois le processus de leur indépendance jugé irréversible, comparant le Commonwealth à une
« gigantesque farce”, voire une maladie relevant selon ses propres termes de « névrose impériale” :

« Les Tory doivent être guéris de l’Empire Britannique, guéris de cette tendance à s’accrocher aux reliques d’un système révolu”, déclara t-il en 1957. « L’Angleterre est au coeur d’un Empire Fantôme, gisant dans les décombres d’une gloire disparue”. Si les sujets coloniaux ne pouvaient être gouvernés, il suggéra qu’ils n’étaient de fait plus les bienvenus.

Constant dans son discours jusqu’à la fin

Interrogé en 1977, neuf ans après son discours, pour savoir si sa position avait évolué ou s’il considérait toujours le pays comme engagé dans un processus suicidaire, Enoch Powell répondit :

”Oui, je suis coupable je suppose… d’avoir sous-estimé plutôt que sur-estimé […] Mes estimations ont été ridiculisées et dénoncées, pourtant elles se sont avérées plus basses que les estimations officielles rapportées au début de cette année. Donc, en vérité, j’ai tendu, peut-être est-ce une faute, vers la sous-estimation de l’ampleur du danger.”

En effet les prédictions d’Enoch Powell, jugées alarmistes et surréalistes à l’époque, se sont aujourd’hui plus que réalisées, si bien qu’elles ont donné le slogan rhétorique, employé initialement par la droite dure britannique puis repris plus récemment par l’Alt Right américaine : ”Enoch Powell Was Right”.

Dans son livre Reflections on the Revolution in Europe : Immigration, Islam and the West paru en 2009, le journaliste américain Christopher Caldwell reconnaît l’exactitude des prévisions chiffrées émises par Powell mais pas celles relatives aux catastrophes annoncées par ce dernier. Mais ça, c’était en 2009…

Érudit, polyglotte (il maîtrisait 14 langues et savait lire le grec ancien dès l’âge de cinq ans) et membre de la Société du Mont-Pèlerin fondée par Friedrich Hayek, Enoch Powell fut une figure incontournable du paysage politique outre-Manche, au point qu’à sa mort, le 8 février 1998, Margaret Thatcher, sa rivale de longue date, lui rendit hommage en louant son charisme hors du commun. Même Tony Blair déclarera à son sujet : ”en dépit du caractère controversé de ses idées, il fut l’une des plus grandes personnalités de la politique britannique du XXe siècle, doté d’un esprit brillant.”

Considéré par beaucoup comme un oracle grâce à la justesse de ses avertissements, ses derniers pronostics demeurent aussi sombres que ceux de Guillaume Faye dans Guerre Civile Raciale :


« Tout laisse à penser que les politiciens de tous bords diront ”Enoch Powell avait raison, nous ne le disons pas en public mais nous le savons en privé, Enoch Powell a raison et l’avenir se déroulera sans aucun doute tel qu’il l’avait prédit. Mais mieux vaut pour nous ne rien faire maintenant et laisser les choses se dérouler après notre passage. Mieux vaut cela plutôt que de saisir le taureau par les cornes dans l’espoir d’empêcher un tel aboutissement.” Eh bien! Laissons faire jusqu’à ce qu’un tiers du Centre de Londres, un tiers de Birmingham, Wolverhampton, deviennent non-blancs, laissons faire jusqu’à ce que la GUERRE CIVILE advienne. Nous ne serons pas tenus pour responsables car nous ne serons plus là ou aurons filé d’une façon ou d’une autre. »

Les prédictions d’Enoch Powell, Cassandre de son vivant mais aujourd’hui réhabilité par beaucoup, permettront-elles à l’Occident de réaliser vers quoi il se dirige avant qu’il ne soit trop tard ou lui serviront-elles d’épitaphes? Le discours des Fleuves de Sang doit-il être pris comme un avertissement? un délire anxiogène? ou bien comme une sinistre prophétie aux aboutissements inéluctables?
Terminons cet article en citant ses dernières lignes :

« Je contemple l’avenir et je suis rempli d’effroi. Comme les Romains, je vois confusément « le Tibre écumant de sang ». Ce phénomène tragique et insoluble, nous l’observons déjà avec horreur outre-Atlantique, mais alors que là-bas il est intimement lié à l’histoire de l’Amérique, il s’installe chez nous par notre propre volonté, par notre négligence. Il est déjà là. Numériquement parlant, il aura atteint les proportions américaines bien avant la fin du siècle. Seule une action résolue et immédiate peut encore l’empêcher. Je ne sais si la volonté populaire exigera ou obtiendra de telles mesures. Mais ce que je sais, c’est que se taire devant cette situation serait une trahison majeure. »

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