La génétique et l’identité des peuples selon David Reich

Je suis profondément sensible au risque que les différences entre populations mises au jour par la génétique puissent être détournées pour étayer des conceptions racistes. C’est précisément pour cette raison que je m’inquiète de voir les personnes déniant l’existence de toute une série de caractères divergents camper sur une position indéfendable, qui ne résistera pas aux attaques de la science.

[…]

Par ces prudentes circonvolutions, nous cherchons délibérément à masquer le fait que les populations puissent présenter des différences moyennes importantes en matière de caractères biologiques.”

Comment sommes-nous devenus qui nous sommes, David Reich

En 2018, David Reich, éminent généticien diplômé d’Harvard et d’Oxford, spécialisé dans l’ADN fossile, a produit un travail absolument colossal – amené à faire date – retraçant l’origine de l’humanité sous le prisme de la génétique. Ce livre a été traduit et publié en France, il y a de cela un an, en 2019 aux éditions Quanto.

Le maître de David Reich est un pionnier en la matière, Svante Pääbo, un chercheur finlandais dirigeant un important groupe en Allemagne, ayant ouvert la brèche à l’étude de l’ADN ancien dans l’objectif de distinguer plus en profondeur les différentes composantes biologiques des peuples.

La littérature scientifique ayant pour ambition d’étudier les différences entre les peuples du point de vue génétique et biologique est très féconde dans la sphère anglo-saxonne, en particulier aux Etats-Unis, sur la question de l’intelligence. Nous pouvons citer Richard Lynn, Charles Murray, J.P. Rushton, Peter Frost, Gregory Cochran ou encore Michael Woodley of Menie.

Ce qui fait de la traduction du livre de David Reich quelque chose d’assez inédit en France, ce n’est évidemment pas l’étude des origines de l’Homme, mais bien le constat assez frappant qu’il existe des différences entre les peuples, justifiées et démontrées par la génétique. Dans un pays comme la France, où le modèle républicain nie toute inégalité entre les individus d’une part, entre les peuples d’autre part, où l’on a entrepris un imaginaire tenace de stricte équivalence entre les cultures – expliquant toute dérive liée au communautarisme par des interprétations sociologiques à dormir debout – la traduction française d’un tel livre était quasiment inespérée. Nous pouvons penser que l’exposition du livre de David Reich en France a ouvert la brèche à de futures publications allant dans ce sens. La racialisation du débat public, qu’elle vienne de droite comme de gauche, va très certainement obliger les chercheurs de toute discipline et des penseurs de toute obédience politique à se pencher sur ces questions et donc – souhaitons-le – à motiver la publication en français de livres sur le sujet, et peut-être si l’on est optimiste, à faire avancer la recherche universitaire vers cette direction.

Bien entendu, il ne s’agit pas de dire que David Reich est un militant de la cause raciale, son travail est purement scientifique. Par ailleurs il se défend de toute accusation de racisme et pense même que les scientifiques doivent se charger de la question des différences entre les peuples pour éviter les manipulations à des fins idéologiques. Il y a donc une volonté réelle et honnête de sa part de faire connaître la vérité.

Nous n’allons pas nous attarder à énumérer toutes les informations que l’on trouve dans ce formidable livre, car elles sont nombreuses, beaucoup trop, même. Ce serait, de plus, contre-productif pour le lecteur non averti, malgré la première qualité du livre qui est sa lisibilité pédagogique. Le livre est une somme de connaissance à propos des avancées de la génétique sur l’étude des populations humaines, depuis 2010. Pour rappel, en près de dix ans, le laboratoire fondé par David Reich à l’université de Harvard a publié des études très précises. Son travail est tel qu’en à peine 7 ans, le laboratoire de Reich a pu cumuler près de 3 800 échantillons d’ADN anciens pour l’analyse du génome, à tel point qu’il y a un écart temporel important entre la production et la publication de ces données, que pour accumuler de nouveaux échantillons. Vous pouvez trouver l’intégralité de ces travaux ici : https://reich.hms.harvard.edu/press

Le génome est la clé de compréhension de nos origines

Le génome, c’est ce qui caractérise l’ensemble d’un individu, c’est la somme de tous les gènes accumulés par ses ancêtres qui se retrouvent en lui, inscrits dans son ADN. Il contient 23 chromosomes. Vous avez le génome paternel et maternel (donc 46 chromosomes), les deux contiennent environ trois milliards de paires de bases (donc six milliards au total) dont chacune représente des lettres de l’alphabet biologique : adénine (A), cytosine (C), guanine (G), thymine (T). Ces paires sont sensiblement identiques d’un individu à l’autre, de l’ordre de 99.9 ; quant au 0.1% restantes, elles proviennent de mutations génétiques accumulées au fur et à mesure des générations. Plus ces mutations accumulées sont grandes, plus elles différencient les individus entre eux et aussi forment un “chronomètre” biologique essentiel pour mesurer le temps écoulé depuis certains événements du passé.

Avant cette révolution génomique, et notamment de l’ADN ancien auquel Reich a participé avec son équipe de chercheurs, c’était l’ADN qu’on appelle “mitochondrial”, c’est-à-dire du génome maternel (la “Eve mitochondriale”). Mais cette méthode a été dépassée depuis ; le chromosome Y et l’ADN mitochondrial ne suffisaient plus. Le génome entier contient des informations sur des dizaines de milliers d’autres ancêtres.

Ainsi Reich nous informe avec précision sur les différentes vagues de migrations et des mélanges de populations. Par exemple, on sait qu’il y a près de 400 000 ans, les Néandertaliens, prédominants en Eurasie occidentale, ont fini par se propager à l’est jusqu’aux montagnes de l’Altaï. Il semblerait qu’ils ont eu affaire par deux fois à des humains modernes (sous-groupe d’humains auquel nous appartenons) venus d’Afrique, en survivant une fois il y a 120 000 ans, en périssant une seconde fois il y a 60 000 ans.

Une chose intéressante qui ressort de l’étude de Reich c’est qu’elle nuance la théorie de l’Afrique comme berceau de l’humanité (Out of Africa). En effet, il semblerait qu’elle ne soit ni complètement vraie, ni complètement fausse. Essentiellement parce que David Reich constate dans ses études que Néandertal a donné un héritage génétique aux humains modernes non-africains supérieur aux humains modernes africains. Il n’y a donc pas d’origine africaine commune à tous les humains sur Terre.

Bien sûr, cette théorie a tellement été ressassée ad nauseam qu’il fut difficile pour David Reich de l’accepter, d’autant que son maître Luigi Luca Cavalli-Sforza, éminent généticien italien, n’a eu de cesse de s’en montrer partisan. Pour comprendre l’ambiguïté idéologique et carriériste de Cavalli-Sforza, nous vous invitons à consulter ce court article de Pierre de Tiremont (@misophonisme) qui recense l’essai de Peter Frost sur le sujet.

La genèse de L’Europe moderne

David Reich et son équipe montrent qu’une migration massive survenue il y a environ 4 500 ans depuis le continent vers l’Angleterre actuelle introduit la culture campaniforme dans l’île. Cette culture s’est essentiellement développée en Europe et en Afrique du Nord. Cette migration se produit dans le prolongement de l’expansion vers l’ouest qui avait amené l’ascendance liée à la Culture Yamna en Europe centrale et du nord au cours des siècles précédents. Par ailleurs, il suggère que les langues indo-européennes pourraient être originaires du sud du Caucase, c’est-à-dire l’Iran ou l’Arménie d’aujourd’hui.

Evidemment, ceux qui ont une culture historique, qui ont lu George Dumézil ou Emile Benveniste, n’apprendront pas grand-chose à part des nuances d’ordre paléo-génétique, mais seront sûrement ravis de prendre connaissance de ce constat scientifique peu contestable indiquant que la composante génétique des populations indo-européennes est essentiellement homogène. Il y fait également un parallélisme avec l’Inde, dans les deux cas il semblerait qu’il s’agisse bien de populations d’agriculteurs ayant migrées massivement du Proche Orient il y a près de 9 000 ans. Ce qui distingue les Indiens des Européens, néanmoins, c’est que les Indiens seraient issus d’une seconde vague de mélange en provenance de la steppe eurasienne il y a environ 5 000 ans. 

Pour plus de détails, notre site en a fait un résumé précis qui vous intéressera sans doute.

Parenthèse sur l’état de la question génétique dans les sciences humaines

Dans le paysage intellectuel, le clivage pour déterminer l’élément constitutif d’une société et de la nature humaine était essentiellement partagé entre environnementalistes / constructivistes et évolutionnistes. Les environnementalistes étaient adeptes de la table rase, pour eux, la nature humaine n’était qu’une chimère. La thèse environnementaliste est commune aux marxistes et aux behavioristes. Cette thèse est essentielle pour eux puisqu’elle permet de construire une certaine idée de l’homme (nouveau) et de justifier des politiques visant à bâtir les conditions nécessaires à l’émergence de cet homo novus. Nous savons désormais que l’hérédité a un rôle immense dans la constitution de l’être humain. Bien entendu, à l’époque, certains intellectuels se sont montrés réticents à cette idée environnementaliste, et ce, bien avant l’étude du génome.

En guise de première étape à l’apport intellectuel fourni sur cette question, nous pouvons citer la conception d’évolution culturelle de l’éminent Friedrich Hayek, grande figure de l’école autrichienne d’économie ayant reçu en 1974 le prix Nobel d’économie et qui a élargi ses travaux à tous les champs de la connaissance humaine, dont le droit et la psychologie. Hayek estime que la culture n’a été transmise ni génétiquement, ni strictement élaborée par une coercition obscure, et que les constructivistes ont tort de considérer que les règles qui ne sont pas innées ou choisies ne sont que des accidents.

Friedrich August von Hayek, économiste autrichien et prix Nobel.

Bien que reconnaissant volontiers l’importance de l’héritage génétique et des pulsions instinctives déterminée par la structure physiologique, il considère que l’évolution culturelle constitue une pratique ou norme inventée à un moment donné qui réussit ou échoue pour des raisons économiques qui échappent aux individus.

Pour Hayek, une pratique ou norme transmise est inculquée tardivement ou non dans l’existence d’un être humain, soit par l’éducation familiale ou à l’école, ou chez les adultes pour des motifs moraux et d’expérience ou d’histoires de vies pragmatiques, et qu’une culture sélectionnée est une somme d’inventions transmises et perfectionnées au fil des générations. La théorie de Hayek ne nie donc pas que la culture soit le fruit des motivations humaines (et donc, de la génétique des populations) mais que les raisons de son efficacité (ou inefficacité) économique sont toujours comprises par les individus l’ayant endossé ou expérimenté.

Toutefois, Hayek se trompe sur ce point. La plupart des normes et pratiques ne sont pas endossées consciemment et volontairement, puisque l’histoire nous montre qu’elles ont surtout été imposées de force. La théorie de Hayek présente d’autres faiblesses, peut-être plus graves encore, à savoir qu’elle passe à côté de l’aspect biologique de l’évolution culturelle. Nous disions à l’instant qu’il reconnaissait l’importance de l’héritage génétique à titre individuel, mais pas dans la dynamique des peuples. Pourtant, l’aspect génétique d’évolution culturelle est véritablement un processus bio-culturel, dans lequel les gènes et la culture se façonnent continuellement. Hayek néglige l’incidence eugénique de règles de conduite sélectionnées comme matériellement avantageuses pour le groupe. Cette incidence détériore le génome du groupe en adoucissant la sélection naturelle contre une faible intelligence et des mutations génétiques délétères. Il ignore également la diversité des critères de sélection au fil de l’évolution bio-culturelle, la réduisant uniquement au succès économique : au détriment des performances cognitives et militaires ainsi que du succès psychologique, c’est-à-dire la capacité des individus à satisfaire leurs besoins émotionnels.

L’anthropologue allemand Arnold Gehlen a fait la synthèse des travaux scientifiques et philosophiques qui ont considérablement amélioré notre compréhension de la nature humaine ; il a fourni à cet égard des outils conceptuels essentiels pour l’élaboration d’une théorie de la société bioculturelle que les travaux de David Reich sont susceptibles de nourrir en complément. L’anthropologie philosophique développée par Arnold Gehlen fait état de l’homme comme être de culture, mais aussi apte à la prise de risque, qui a besoin de disciplines culturelles pour fonctionner. Les risques apparaissent comme la contrepartie de sa capacité à s’affirmer et à improviser des réponses aux défis de son époque, à créer des mondes culturels en évolution perpétuelle. C’est une théorie qui se recoupe également avec celle du philosophe Max Scheler.

Les environnementalistes prétendent que toute nouvelle formation culturelle est indépendante de la nature humaine, puisqu’elle n’a pas toujours existé. En réalité, culture (Kultur) et nature sont strictement indissociables. L’homme est un être de civilisation (Kulturwesen), l’homme en soi n’existe pas, il est par nature liée à sa communauté (raciale, ethnique et culturelle). Toute communauté forme un système bioculturel dont les éléments interagissent, c’est ce qui distingue l’homme de l’animal. Les idéologies et la culture renouvelée propre aux peuples dressent dans l’ordre politique une nouvelle vision des rapports sociaux, en s’appuyant sur l’instinct du territoire, comme le montrent les travaux des éthologues comme Konrad Lorenz, Irenäus Eibl-Eibesfeldt, ou Vero Copner Wynne-Edwards. Ils ont tendu à démontrer la force de l’instinct territorial chez de nombreuses espèces, y compris l’homme. Notre héritage phylogénétique a fortement inscrit cet instinct en nous. C’est pourquoi l’homme ne peut pas se former en dehors de la famille. La famille, comme le territoire formulé, s’approprie l’espace à son échelle, et s’attache à des territoires.

Comment David Reich a opéré un changement de paradigme

Il est évident, comme nous l’avons mentionné plus haut, que la science ne s’est jamais résumée à des thèses environnementalistes propres aux postmodernistes ou bien à la science sous contrôle politique visant à légitimer le pouvoir constructiviste pour la fabrication d’un homme nouveau (Lyssenko et l’URSS). Néanmoins, les sciences humaines – malgré leur apport indispensable à l’épistémologie et visionnaire vis-à-vis des découvertes récentes sur l’étude des peuples – sont restées insuffisantes et n’ont pas réellement exploré le terrain des différences biologiques. La causalité entre culture et nature est restée une évidence chez les penseurs sérieux, elle n’est pas le fruit d’accidents, de hasards, d’une providence magico-sociologique ayant favorisée des peuples par rapport à d’autres, ou de constructions sociales malveillantes visant à museler et oppresser les individus.

De même, au sein du domaine de la génétique, de nombreux scientifiques que nous avons cité en introduction ont opéré des travaux rigoureux avant ceux de Reich, dont le plus célèbre reste le psychologue canadien John Philippe Rushton dans Race, Evolution and Behavior en 1994, qui met en évidence un schéma constant de différences raciales fondé sur des caractéristiques telles que l’intelligence, le volume cérébral, l’intensité de la pulsion sexuelle, la puissance reproductrice, la sociabilité, des observations biologiques comme la durée de gestation, ainsi que les différences d’histoire de vie (la théorie r-K de Edward O.Wilson qui établit la stratégie de reproduction à l’aune de l’intelligence), issus d’un héritage et d’une sélection génétique datant d’au moins le paléolithique.

Ce qui change, en revanche, c’est que ces travaux d’une importance capitale sont corroborés par les travaux de David Reich et de son équipe. Alors que jusqu’à présent, on se fondait sur des observations et des études, parfois même des extrapolations ; avec Reich, nous disposons de preuves fournies par l’ADN, c’est-à-dire une ressource objective. Par ailleurs, David Reich relate combien sa découverte pourrait bouleverser l’idéologie ambiante sur ces questions. Il fait notamment référence à un livre datant de 1942, et auquel tous ses collègues anthropologues et biologistes se réfèrent, Man’s Most Dangerous Myth : The Fallacy of Race de Ashley Montagu, qui nie tout fondement scientifique à la notion de race.

Mais surtout, depuis les années 70 avec le biologiste Richard Lewontin, dont les travaux ont fait office de consensus pendant très (trop) longtemps. David Reich avoue même que les résultats de Lewontin ont été confortés pour des raisons idéologiques et politiques, rapprochant l’étude de la génétique des populations à des intentions comme la réhabilitation de l’esclavage ou l’extermination des juifs pendant la guerre. Il cite même la politologue Jacqueline Stevens ayant voulu faire interdire les études de ce type. Selon cette dernière, le gouvernement des Etats-Unis devrait promulguer une loi visant à interdire toute étude allant dans ce sens, même si elles visaient à démonter les mythes racistes.

Malheureusement pour eux, les avancées scientifiques leurs donnent tort, comme toujours. La révolution génomique menée par David Reich et d’autres, comme son maître Svante Pääbo avant lui, nous permet de faire l’économie de la thèse de Richard Lewontin selon laquelle on ne peut distinguer les gens selon des catégories raciales, puisqu’au sein même d’un groupe prétendument homogène, il y a des différences génétiques assez marquées. Nous vous renvoyons par ailleurs au blog de Pierre de Tiremont qui recense toutes les oppositions à ce sophisme de la part des différents généticiens et scientifiques qui forment des sommités dans le domaine.

David Reich a conscience que ce qu’il appelle la “disruption génomique” va bousculer l’orthodoxie scientifique fondée en grande partie sur un ressentiment idéologique. On peut espérer un changement de paradigme, au sens de Thomas S. Kuhn, c’est-à-dire un mouvement scientifique bientôt dominant dans la sphère scientifique et institutionnalisée. A savoir que les études pangénomiques vont très certainement se généraliser et nous éclairer sur d’autres aspects de l’organisme humain comme l’intelligence et les caractéristiques cognitives et comportementales – bien que ce soit déjà le cas en grande partie – mais ces études restent encore taboues.

Conclusion

Quoi qu’il en soit, il est clair désormais que cette démonstration du livre Comment nous sommes devenus ce que nous sommes est une aubaine pour l’éclairage des questions. Jusqu’à présent, la littérature scientifique sur ces questions, bien que sérieuse dans la méthode, était confidentielle (anglophone, peu accessible en France, pointée du doigt pour des raisons idéologiques), aujourd’hui, David Reich a permis de lui donner un aspect académique et acceptable aux yeux de tous. Le livre nous permet non seulement d’affirmer que les différents peuples ne sont pas directement issus du même berceau d’une part, d’autre part de conclure que les différentes civilisations composent leur essence non seulement sur une pluralité génétique qui leur sont propre, et que de cela découle leur propre génie culturel. En d’autres termes, que les sociétés sont bioculturelles, avec toutes les conclusions politiques que cela implique.

Le livre est dense, mais très pédagogique. Il fournit un véritable compléments à des études très intéressantes sur les différences civilisationnelles au niveau du développement, telles que De l’inégalité parmi les sociétés de Jared Diamond (fournissant une explication sur le hasard du climat et des ressources disponibles aux peuples divers) qui a d’ailleurs salué l’ouvrage de Reich, Richesse et pauvreté des nations de David S.Landes, ou encore Le secret de l’Occident : Vers une théorie générale du progrès scientifique de David Cosandey se concentrant sur l’essor du progrès scientifique en Europe.

3 comments
  1. Tout à fait. La notion de “l’homme en soi” tient plutôt de la fiction que de la réalité, une fiction sur laquelle on s’accorde, plus ou moins, une intersubjectivité comme dirait Harari.
    L’homme ne peut pas survivre seul dans la nature. Il n’a cette illusion que dans une société avec un état de droit et une économie moderne, un pays riche en somme, sinon, il “saurait” qu’il faut se serrer les coudes.
    Sauf qu’évolutivement cette situation n’existe que depuis 3 ou 4 générations.
    On peut d’ailleurs voir les ravages de l’individualisme dans la société actuelle, du côté des gauchistes qui se pensent le sommet de l’évolution avec leur pouvoir magique de l’amour et de la tolérance et de l’ouverture (aux couleurs de peaux, mais pas aux idées, lol).
    L’homme est lié : par sa famille à sa lignée, par son peuple à sa race, par son microbiote à la nature, par sa culture a ses pairs.
    Le retour de la race dans le débat scientifique est une bonne chose car l’individu est tout aussi aliénant que le collectif. Il va falloir trouver un juste équilibre, car, hors de question de retourner dans le fascisme soviétique ou nazi.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Previous Post

La Chine est-elle impérialiste ?

Next Post

Non, Michel, la France n’est pas un enfer libéral